journalctl — Afficher les enregistrements du journal
de systemd
journalctl [OPTIONS...] [CORRESPONDANCES...]
journalctl permet d'afficher les enregistrements
stockés dans le journal par systemd-journald.service(8) et
systemd-journal-remote.service(8).
Si journalctl est appelé sans paramètres, il
affichera le contenu du journal accessible à l'utilisateur appelant
en commençant par le plus ancien enregistrement collecté.
Si un ou plusieurs arguments de correspondance sont passés,
la sortie sera filtrée en conséquence. Une correspondance est
dans le format « CHAMP=VALEUR », c'est à
dire « _SYSTEMD_UNIT=httpd.service », faisant
référence aux composants d'un enregistrement de journal
structuré. Consulter systemd.journal-fields(7) pour une liste
des champs bien connus. Si plusieurs correspondances sont indiquées
et correspondent à différents champs, les enregistrements sont
filtrés en fonction des deux, c'est à dire que la sortie
résultante affichera seulement les enregistrements correspondant
à toutes les correspondances spécifiées de ce type. Si
deux correspondances s'appliquent au même champ, elles sont
automatiquement mises en correspondance comme alternatives,
c'est-à-dire que la sortie résultante affichera les
enregistrements qui correspondent à une des correspondances
indiquées pour le même champ. Enfin, le caractère
« + » peut apparaître comme un terme
distinct des autres termes sur la ligne de commande. Cela résulte en
une combinaison de toutes les correspondances indiquées avant et
après dans une disjonction (c'est-à-dire un OU
logique).
Il est aussi possible de filtrer les enregistrements du journal en
indiquant un chemin absolu de fichier comme argument. Le chemin de fichier
peut être un fichier ou un lien symbolique et le fichier doit exister
au moment de la demande. Si un chemin de fichier fait
référence à un fichier binaire exécutable, une
correspondance « _EXE= » pour le chemin
canonique du binaire est ajoutée à la demande. Si un chemin de
fichier fait référence à un script exécutable,
une correspondance « _COMM= » au nom du script
est ajoutée à la requête. Si un chemin de fichier fait
référence à un nœud de
périphérique, des correspondances
« _KERNEL_DEVICE= » au nom du
périphérique dans le noyau et à chacun de ses
périphériques ancêtres sont ajoutées à la
requête. Les liens symboliques sont
déréférencés, les noms dans le noyau sont
synthétisés, et les périphériques parents sont
identifiés à partir l'environnement au moment de la
requête. En général, un nœud de
périphérique est le meilleur mandataire pour un
périphérique physique, car les enregistrements ne contiennent
habituellement pas de champs qui identifient un périphérique
physique.Pour que les enregistrements qui en résultent soient
correctes pour le périphérique physique, les
éléments pertinents de l'environnement au moment où
l'enregistrement a été écrit, en particulier le
périphérique physique correspondant au nœud du
périphérique rée, doivent être les mêmes
que ceux au moment de la requête. Car les nœuds de
périphérique changent généralement leurs
périphériques correspondants lors des
réamorçages. Indiquer un chemin de nœud de
périphérique entraînera les enregistrements
résultants à être restreints à ceux de
l'amorçage actuel.
Des restrictions supplémentaires peuvent être
ajoutées en utilisant les options --boot,
unit=, etc., pour limiter davantage les enregistrements du
journal qui seront affichés (ET logique).
La sortie est construite à partir de tous les fichiers
journaux accessibles, qu'ils soient en cours d'écriture ou qu'ils
aient subi une rotation, et indifféremment qu'ils appartiennent au
système ou soient des journaux accessibles de l'utilisateur. L'option
--header peut être utilisée pour identifier quels
fichiers sont montrés.
L'ensemble des fichiers de journal qui seront utilisés peut
être modifié en utilisant les options --user,
--system, --directory= et --file= ; voir
ci-dessous.
Tous les utilisateurs ont accès à leurs propres
journaux privés. Néanmoins, par défaut, seul
« root » et les utilisateurs membres de quelques
groupes spéciaux ont la permission d'accéder au journal du
système et aux journaux d'autres utilisateurs. Les membres des
groupes « systemd-journal »,
« adm » et « wheel »
peuvent lire tous les fichiers de journal. Notez que ces deux derniers
groupes ont traditionnellement des privilèges supplémentaires
spécifiques à la distribution utilisée. Les membres du
groupe « wheel » peuvent souvent effectuer les
tâches administratives.
La sortie est affichée par less (par défaut)
et les longues lignes sont « tronquées »
à la largeur de l'écran. La partie cachée peut
être visualisée en utilisant les touches flèche-gauche
et flèche-droite. L'utilisation du visionneur peut être
désactivée ; voir l'option --no-pager et la
section « Environnement » ci-dessous.
Lorsque la sortie est sur une console tty, les lignes sont
coloriées suivant leur priorité : les lignes des
niveaux « ERROR » et supérieurs sont
coloriées en rouge, les lignes du niveau
« WARNING » sont coloriées en jaune, les
lignes du niveau « NOTICE » sont en
surbrillance, les lignes du niveau « INFO » sont
affichées normalement et les lignes du niveau
« DEBUG » sont coloriées en gris.
Pour écrire des enregistrements dans le journal,
plusieurs méthodes peuvent être utilisées. En
général, la sortie des unités systemd est
automatiquement connectée au journal ; voir
systemd-journal.service(8). De plus, systemd-cat peut
être utilisé pour envoyer directement des messages au
journal.
Les options suivantes contrôlent l'origine des
enregistrements du journal à lire :
--system, --user
Afficher les messages des services du système et
du noyau (avec
--system). Afficher les messages des services de
l'utilisateur actuel (avec
--user). Si aucun des deux n'est
indiqué, afficher tous les messages que l'utilisateur peut lire.
L'option --user affecte le traitement des arguments
--unit=. Voir --unit=.
Notez que --user ne fonctionne que si la journalisation
persistante est activée avec le réglage Storage= dans
journal.conf(5).
Ajouté dans la version 205.
-M, --machine=
Afficher les messages d'un conteneur local en
fonctionnement. Indiquer un nom de conteneur auquel se connecter.
Ajouté dans la version 206.
-m, --merge
Afficher les enregistrements construits à partir
de tous les journaux accessibles, y compris ceux distants.
Ajouté dans la version 190.
-D RÉP,
--directory=RÉP
Prend un chemin de répertoire comme argument. Si
indiqué,
journalctl opérera sur le répertoire de
journaux indiqué par
RÉP au lieu de l'environnement
d'exécution par défaut et des chemins du journal du
système.
Ajouté dans la version 187.
-i GLOB, --file=GLOB
Prend un motif de fichier comme argument. Si
indiqué,
journalctl opèrera sur les fichiers de journal
indiqués correspondants à
GLOB au lieu de l'environnement
d'exécution par défaut et des chemins de journal du
système. Cela peut être indiqué plusieurs fois, auquel
cas les fichiers seront entrelacés de manière appropriée.
Ajouté dans la version 205.
--root=ROOT
Prend un chemin de répertoire comme argument. Si
indiqué,
journalctl opèrera sur les répertoires de
journal et la hiérarchie des catalogues de fichiers sous le
répertoire indiqué au lieu du répertoire racine (par
exemple,
--update-catalog créera
ROOT/var/lib/systemd/catalog/database et les fichiers de journal sous
ROOT/run/journal/ ou
ROOT/var/log/journal/ seront
affichés).
Ajouté dans la version 201.
--image=IMAGE
Prend un chemin vers un fichier d'image disque ou un
nœud de périphérique bloc comme argument. Si
indiqué,
journalctl opérera sur le système de
fichiers de l'image disque indiquée. Cette option est similaire
à
--root=, mais agit sur les systèmes de fichiers
stockés dans des images disque ou des périphériques bloc,
fournissant ainsi une méthode simple d'extraire les données des
journaux des images disque. L'image disque doit contenir un seul
système de fichiers, ou un ensemble de systèmes de fichiers dans
une table de partitionnement GPT, en suivant la
Spécification des
partitions détectables[1]. Pour plus d'informations sur les images
disque prises en charge, voir
systemd-nspawn(1) et son commutateur du
même nom.
Ajouté dans la version 247.
--image-policy=politique
Cette option prend pour argument une image de chaine de
politique, comme pour
systemd.image-policy(7). La politique est
imposée lors d'une opération sur l'image disque indiquée
par
--image=, voir ci-dessus. C'est par défaut la politique
« * » si rien n'est indiqué,
c'est-à-dire tous les systèmes de fichiers reconnus de l'image
sont utilisés.
--namespace=ESPACE_NOM
Prend une chaîne d'identifiant d'espace de noms de
journaux comme argument. Si cet argument n'est pas indiqué, les
données collectées par l'espace de noms par défaut sont
affichées. Si indiqué, les données de journaux de
l'espace de noms indiqué sont affichées. Si l'espace de noms
indiqué est « * », les données de
tous les espaces de noms sont affichées, entrelacées. Si
l'identifiant d'espace de noms est préfixé avec
« + », les données de l'espace de noms
indiqué et de l'espace de noms par défaut sont affichées,
entrelacées, mais pas celles des autres. Pour plus de détails
sur les espaces de noms de journaux, consulter
systemd-journals-service(8).
Ajouté dans la version 245.
Les options suivantes contrôlent comment filtrer les
enregistrements du journal :
-S, --since=, -U, --until=
Commencer à montrer les enregistrements soit plus
récentes que la date spécifiée, soit antérieures
à la date spécifiée, respectivement. Les indications de
date doivent être du format « 2012-10-30
18:17:16 ». Si la partie temps est omise,
« 00:00:00 » est implicite. Si seul le composant
secondes est omis, « :00 » est implicite. Si le
composant date est omis, la date du jour courant est implicite. Comme
alternative les chaînes
« yesterday », « today »,
« tomorrow » sont comprises, comme se
référant à 00:00:00 le jour avant le jour actuel, le jour
actuel, ou le jour après le jour actuel, respectivement.
« now » se réfère au moment
présent. Et des temps relatifs peuvent être indiqués
préfixés avec « - » ou
« + », en fonction des moments voulus avant ou
après le moment présent, respectivement. Pour des informations
complètes sur les spécifications de dates et de temps voir
systemd.time(7). Notez que
--output=short-full affiche les
horodateurs qui suivent précisément ce format.
Ajouté dans la version 195.
-c, --cursor=
Commencer à montrer les enregistrements depuis
l'endroit dans le journal indiqué par la valeur du curseur
passée en paramètre.
Rajouté dans la version 193.
--after-cursor=
Commencer à montrer les enregistrements
à partir de l'endroit dans le journal indiqué par la
valeur du curseur passée en paramètre. Le curseur est
affiché en utilisant l'option
--show-cursor.
Ajouté dans la version 206.
--cursor-file=FICHIER
Si
FICHIER existe et contient un curseur,
commencer à afficher les enregistrements
après cet
endroit. Sinon, les enregistrements sont affichés en fonction des
autres options données. À la fin, écrire le curseur de la
dernière entrée dans
FICHIER. Utiliser cette option pour
lire le journal continuellement à travers des appels séquentiels
à
journalctl.
Ajouté dans la version 242.
-b
[[ID][±décalage]|all],
--boot[=[ID][±décalage]|all]
Afficher les messages depuis un démarrage
spécifique. Cela ajoutera une correspondance pour
« _BOOT_ID= ».
L'argument peut être vide, auquel cas les journaux du
démarrage actuel seront montrés.
Si l'identifiant du démarrage est omis, un
décalage positif permet de rechercher les démarrages
à partir du début du journal, et un décalage
égal ou inférieur à zéro cherchera les
démarrages depuis la fin du journal. Ainsi, 1 signifie le
premier démarrage trouvé dans le journal par ordre
chronologique, 2 sera le second, etc ; alors que
-0 est le dernier démarrage, -1 le démarrage
avant le dernier, etc. Un décalage vide est
équivalent à indiquer -0, sauf lorsque le
démarrage actuel n'est pas le dernier démarrage (car par
exemple --directory= a été indiqué pour regarder
les journaux d'une autre machine).
Si l'ID de 32 caractères est indiqué,
il peut éventuellement être suivi du décalage
qui identifie le démarrage relatif à celui donné par
l'ID du démarrage. Les valeurs négatives signifient les
démarrages plus anciens, et les valeurs positives les
démarrages plus récents. Si décalage n'est pas
indiqué, une valeur de zéro est implicite, et les journaux du
démarrage donné par l'ID sont montrés.
L'argument spécial all peut être
utilisé pour inhiber l'effet d'un usage précédent de
-b.
Ajouté dans la version 186.
-u,
--unit=UNITÉ|MOTIF
Afficher les messages de l'unité systemd
UNITÉ indiquée (telle une unité service), ou toute
autre unité correspondant au
MOTIF. Si un motif est
indiqué, une liste de noms d'unité trouvés dans le
journal est comparée avec le motif indiqué et toutes les
correspondances sont utilisées. Pour chaque nom d'unité, une
correspondance est ajoutée dans les messages de l'unité
(« _SYSTEMD_UNIT=
UNITÉ »), avec des
correspondances supplémentaires des messages de systemd et des messages
à propos des coredumps de l'unité indiquée. Une
correspondance est aussi ajoutée pour
« _SYSTEMD_SLICE=
UNITÉ », de
façon que si l'
UNITÉ fournie est une unité
systemd.slice(5), tous les journaux des enfants de la
« slice » (tranche) seront affichés.
Avec --user, tous les arguments --unit= seront
convertis pour correspondre aux messages utilisateur comme s'ils
étaient spécifiés avec --user-unit=.
Ce paramètre peut être indiqué plusieurs
fois.
Ajouté dans la version 195.
--user-unit=
Afficher les messages pour l'unité de la session
utilisateur indiquée. Cela ajoutera une correspondance pour les
messages de l'unité
(« _SYSTEMD_USER_UNIT= » et
« UID= ») et des correspondances
supplémentaires des messages de la session de systemd et des messages
à propos des coredumps de l'unité indiquée. Une
correspondance est aussi ajoutée à
« _SYSTEMD_SLICE=
UNITÉ », ainsi si
l'
UNITÉ fournie est une unité
systemd.slice(5),
tous les journaux des enfants de l'unité seront montrés.
Ce paramètre peut être indiqué plusieurs
fois.
Ajouté dans la version 198.
-t, --identifier=SYSLOG_IDENTIFIER
Afficher les messages pour l'identifiant syslog
SYSLOG_IDENTIFIER.
Ce paramètre peut être indiqué plusieurs
fois.
Ajouté dans la version 217.
-T,
--exclude-identifier=SYSLOG_IDENTIFIER
Exclure les messages pour l'identifiant syslog
SYSLOG_IDENTIFIER.
Ce paramètre peut être indiqué plusieurs
fois.
Ajouté dans la version 256.
-p, --priority=
Filtrer la sortie par priorité des messages ou par
plage de priorités. Prend soit un seul chiffre ou un niveau de
journalisation textuel (c'est-à-dire entre
0/« emerg » et
7/« debug »), ou une plage de niveaux de
journalisation numériques ou textuels de la forme FROM..TO. les niveaux
de journalisation sont les niveaux habituels de syslog comme documenté
dans
syslog(3), c'est-à-dire
« emerg » (0),
« alert » (1),
« crit » (2),
« err » (3),
« warning » (4),
« notice » (5),
« info » (6),
« debug » (7). Si un seul niveau de
journalisation est indiqué, tous les messages de ce niveau de
journalisation ou d'un niveau plus bas (de ce fait plus importants) sont
affichés. Si une plage est indiquée, tous les messages à
l'intérieur de cette plage sont affichés, incluant aussi la
valeur de début et celle de fin de la plage. Cela ajoutera les
correspondances « PRIORITY= » pour les
priorités indiquées.
Ajouté dans la version 188.
--facility=
Filtrer la sortie en fonction de l'installation syslog.
Prend une liste de numéros ou de noms de
« facility » séparés par une
virgule. Les noms sont les noms usuels de
« facilities » de syslog, consulter
syslog(3).
--facility=help permet d'afficher une liste de noms
de « facility » connus et quitter.
Ajouté dans la version 245.
-g, --grep=
Filtrer la sortie aux enregistrements où le champ
MESSAGE= correspond à l'expression rationnelle indiquée.
Les expressions rationnelles compatibles avec PERL sont utilisées, voir
pcre2pattern(3) pour une description détaillée de la
syntaxe.
Si le motif est entièrement composé de
caractères en minuscules, la correspondance se fera de manière
insensible à la casse. Autrement, la comparaison est sensible
à la casse. Cela peut être écrasé avec l'option
--case-sensitive, voir ci-dessous.
Lorsque utilisé avec --lines= (sans préfixe
« + »), --reverse est implicite.
Ajouté dans la version 237.
--case-sensitive[=BOOLEAN]
Rendre le motif de comparaison sensible ou insensible
à la casse.
Ajouté dans la version 237.
-k, --dmesg
N'afficher que les messages du noyau. Cela implique
-b et ajoute la correspondance
« _TRANSPORT=kernel ».
Ajouté dans la version 205.
Les options suivantes contrôlent comment sont
affichés les enregistrements du journal :
-o, --output=
Contrôle le formatage des enregistrements du
journal qui sont affichés. Prend une des options suivantes :
short
est l'option par défaut qui génère
une sortie presque identique au formatage des fichiers syslog classiques,
affichant une ligne par enregistrement du journal.
Ajouté dans la version 206.
short-full
est très similaire, mais affiche les horodateurs
dans un format accepté par les options
--since= et
--until=. Contrairement à l'information d'horodatage
montrée dans le mode de sortie de
short, ce mode inclut le jour
de la semaine, l'année et le fuseau horaire dans la sortie, et est
indépendant des paramètres régionaux.
Ajouté dans la version 232.
short-iso
est très similaire, mais montre les horodatages
sous forme de profil ISO 8601
RFC 3339[2].
Ajouté dans la version 206.
short-iso-precise
comme pour
short-iso mais inclut une
précision à la microseconde près.
Ajouté dans la version 234.
short-precise
est très similaire, mais montre les horodatages
syslog classiques avec une précision à la microseconde
près.
Ajouté dans la version 207.
short-monotonic
est très similaire, mais montre les horodatages
monotoniques au lieu des horodatages locaux.
Ajouté dans la version 206.
short-delta
comme pour
short-monotonic mais incluant
l'écart de temps avec l'entrée précédente. Les
écarts de temps non fiables sont marqués comme
« * ».
Ajouté dans la version 252.
short-unix
est très similaire, mais montre les secondes
passées depuis le premier janvier 1970 UTC au lieu des
temporisateurs horloge (« temps UNIX »). Le temps
est montré avec une exactitude à la microseconde près.
Ajouté dans la version 198.
verbose
affiche les éléments d'enregistrement
entièrement structurés avec tous les champs.
Ajouté dans la version 206.
export
sérialise le journal en un flux binaire (mais
principalement basé sur du texte) adapté aux sauvegardes et aux
transferts réseau (voir
Format Export du journal[3] pour plus
d'informations). Pour réimporter le flux binaire dans un format natif
de journald, utiliser
systemd-journal-remote(8).
Ajouté dans la version 206.
json
formate les enregistrements en objets JSON,
séparés par un caractère nouvelle ligne (voir
Format
JSON du journal[4] pour plus d'informations). Les valeurs de champ sont
généralement encodées comme chaîne JSON, avec
trois exceptions :
1.Les champs plus grands que 4096 octets sont
encodés comme valeurs null. Cela peut être
désactivé en passant --all, mais attention, car cela peut
allouer des objets JSON excessivement longs.
2.Les enregistrements du journal permettent des champs
non uniques dans le même enregistrement. JSON n'autorise pas les champs
non uniques dans ses objets. Pour cette raison, si un champ non unique est
rencontré, un tableau JSON est utilisé comme valeur du champ,
listant toutes les valeurs de champ comme éléments.
3.Les champs qui contiennent des octets non imprimables
ou non UTF-8 sont encodés en tableaux contenant les octets bruts
formatés comme nombres non-signés.
Notez que cet encodage est réversible (avec l'exception de
la limitation de taille).
Ajouté dans la version 206.
json-pretty
formate les enregistrements JSON comme des structures de
données, mais les formate sur plusieurs lignes pour les rendre plus
lisibles par un humain.
Ajouté dans la version 206.
json-sse
formate les enregistrements en structures de
données JSON, mais les enveloppe dans un format utilisable pour
Server-Sent Events[5].
Ajouté dans la version 206.
json-seq
formate les enregistrements en structures de
données JSON, mais les préfixe avec le caractère
séparateur d'enregistrement ASCII (Ox1E) et les suffixe d'un
caractère de saut de ligne ASCII (0x0A), en accord avec
JavaScript
Object Notation (JSON) Text Sequences[6]
(« application/json-seq »).
Ajouté dans la version 240.
cat
génère une sortie très succincte,
n'affichant que le message réel de chaque enregistrement du journal,
sans aucune métadonnée, pas même un horodatage. Si
combiné avec l'option
--output-fields=, la sortie listera les
champs pour chaque enregistrement de journal, au lieu du message.
Ajouté dans la version 206.
with-unit
similaire à
short-full, mais préfixe
les noms d'unité et d'utilisateur de l'unité au lieu de
l'identifiant syslog habituel. Utile lors de l'utilisation d'instances
modélisées, car il inclura les arguments dans les noms
d'unités&.
Ajouté dans la version 239.
--truncate-newline
Tronquer chaque message du journal au premier
caractère de nouvelle ligne sur la sortie, de façon que seule la
première ligne de chaque message soit affichée.
Ajouté dans la version 254.
--output-fields=
Une liste séparée par des virgules de
champs qui devraient être inclus dans la sortie. Cela a un impact
seulement sur les modes de sortie qui montrent normalement tous les champs
(
verbose,
export,
json,
json-pretty,
json-sse et
json-seq), comme avec
cat. Pour le premier,
les champs « __CURSOR »,
« __REALTIME_TIMESTAMP »,
« __MONOTONIC_TIMESTAMP » et
« _BOOT_ID » sont toujours affichés.
Ajouté dans la version 236.
-n, --lines=
Afficher les évènements les plus
récents du journal et limiter le nombre d'évènements
affichés. L'argument est un entier positif ou
« all » pour désactiver la limitation. De
plus, si le nombre est préfixé avec
« + », les plus vieux évènements du
journal sont utilisés à la place. La valeur par défaut
est
10 si aucun argument n'est donné.
Si --follow est utilisée, cette option est
implicite. Lorsque non préfixée avec
« + » et utilisée avec --grep=,
--reverse est implicite.
-r, --reverse
Inverser la sortie de manière à ce que les
enregistrements les plus récents soient affichés en premier.
Ajouté dans la version 198.
--show-cursor
Le curseur est affiché après la
dernière entrée après deux tirets :
Le format du curseur est personnel et sujet à
modification.
Ajouté dans la version 206.
--utc
Afficher le temps en Temps Universel Coordonné
(UTC).
Ajouté dans la version 217.
-x, --catalog
Augmenter la taille des lignes des journaux avec des
textes explicatifs du catalogue des messages. Cela ajoutera des textes
explicatifs d'aide des messages de journaux dans la sortie quand cela est
possible. Ces courts textes d'aide expliquent le contexte d'une erreur ou d'un
évènement de journal, les solutions possibles, ainsi que des
pointeurs vers des forums de support, la documentation de développeur
et toute autre chose relevant du manuel. Notez que les textes d'aide ne sont
pas disponibles pour tous les messages, mais seulement ceux
sélectionnés. Pour plus d'informations sur le catalogue de
messages, veuillez lire les
Catalogues de messages de journal[7].
Note : Lorsque vous attachez une sortie de
journalctl à un rapport de bogue, veuillez ne pas
utiliser -x.
Ajouté dans la version 196.
--no-hostname
Ne pas montrer le champ du nom d'hôte des messages
journaux originaires de l'hôte local. Cette directive n'a un effet que
sur les modes de sortie de la famille
short, voir ci-dessus.
Note : cette option n'enlève pas les occurrences de
nom d'hôte des enregistrements des journaux, donc cela
n'empêche pas le nom d'hôte d'être visible dans les
journaux.
Ajouté dans la version 198.
--no-full, --full, -l
Ellipser les champs lorsqu'ils ne tiennent pas dans les
colonnes disponibles. Par défaut, tous les champs sont montrés,
pouvant être repliés ou tronqués par un visionneur, si on
en utilise un.
Les anciennes options -l/--full ne sont plus utiles,
sauf pour annuler --no-full.
Ajouté dans la version 196.
-a, --all
Afficher tous les champs en entier, même s'ils
contiennent des caractères non imprimables ou sont très longs.
Par défaut les champs contenant des caractères non imprimables
sont abrégés en « données
blob » (notez que le visionneur pourrait encore échapper
les caractères non imprimables.)
-f, --follow
Ne montrer que les enregistrements du journal les plus
récents, en affichant de manière continue les nouveaux
enregistrements au fur et à mesure de leur apparition dans le
journal.
--no-tail
Afficher toutes les lignes de sortie stockées,
même en mode « follow ». Annule l'effet de
--lines=.
-q, --quiet
Supprimer tous les messages informatifs
(c'est-à-dire « --Journal begins at... »,
« -- Reboot -- »), tous les messages
d'avertissement à propos de journaux système inaccessibles lors
d'une exécution en tant qu'utilisateur normal.
Les options suivantes contrôlent la prise en charge de
l'affichage :
--no-pager
Ne pas rediriger (pipe) la sortie vers un afficheur
(pager).
-e, --pager-end
Sauter immédiatement à la fin du journal
dans l'outil du visionneur impliqué. Cela implique
-n1000 pour
s'assurer que le visionneur ne mettra pas en mémoire tampon des
journaux de taille illimitée. Cela peut être outrepassé
avec un
-n explicite avec une autre valeur numérique, alors que
-nall désactivera cette directive. Notez que cette option n'est
prise en charge que par le visionneur
less(1).
Ajouté dans la version 198.
Les options suivantes peuvent être utilisées avec la
commande --setup-keys décrite ci-dessous :
--interval=
Indiquer l'intervalle de changement pour la clé de
sécurisation lors de la génération d'une paire de
clé FSS avec
--setup-keys. Des intervalles plus courts
augmentent la consommation de l'unité centrale mais raccourcissent la
période pendant laquelle les modifications du journal sont
indétectables. Par défaut, 15 mn.
Ajouté dans la version 189.
--verify-key=
Indiquer la clé de vérification FSS
à utiliser pour l'opération
--verify.
Ajouté dans la version 189.
--force
Lorsque
--setup-keys est passée et que FSS
a déjà été configuré, recréer des
clés FSS.
Ajouté dans la version 206.
Les commandes suivantes sont prises en compte. Si aucune n'est
indiquée, les enregistrements du journal seront affichés par
défaut :
-N, --fields
Afficher tous les noms des champs actuellement
utilisés dans tous les enregistrements du journal.
Ajouté dans la version 229.
-F, --field=
Afficher toutes les valeurs de données possibles
que le champ spécifié peut prendre dans tous les enregistrements
du journal.
Ajouté dans la version 195.
--list-boots
Afficher une liste tabulaire des numéros de
démarrage (boot numbers) relative au démarrage actuel, leurs ID,
et les horodatages du premier et du dernier message se rapportant au
démarrage. Lorsque spécifié avec l'option
-n/--lines=[+]N, seules les premières (lorsque le
nombre est préfixé avec « + ») ou
les
N dernières (sans préfixe) entrées
seront montrées. Lorsqu'indiquée avec
-r/--reverse, la
liste sera affichée en ordre inverse.
Ajouté dans la version 206.
--disk-usage
Afficher l'utilisation actuelle du disque par tous les
fichiers de journal. Cela affiche la somme de l'utilisation du disque pour
tous les fichiers actifs ou archivés de journal.
Ajouté dans la version 190.
--vacuum-size=, --vacuum-time=,
--vacuum-files=
--vacuum-size= supprime les fichiers journaux
archivés les plus anciens jusqu'à ce que l'espace disque qu'ils
utilisent tombe en dessous de la taille spécifiée. Cette valeur
accepte les suffixes habituels « K »,
« M », « G » et
« T » (pour une base de 1024).
--vacuum-time= supprime les fichiers journaux
archivés plus vieux que l'intervalle de temps indiqué. Accepte
les suffixes habituels « s » (par
défaut), « m »,
« h », « days »,
« months »,
« weeks » et
« years », consulter systemd.time(7) pour
les détails.
--vacuum-files= ne laisse que le nombre
spécifié de fichiers journaux distincts.
Notez qu'exécuter --vacuum-size= a seulement un
effet indirect sur la sortie affichée par --disk-usage, ce
dernier incluant les fichiers journaux actifs, alors que l'opération
de nettoyage n'opère que sur les fichiers journaux archivés.
De façon similaire,, --vacuum-files= peut ne pas
réduire réellement le nombre de fichiers journaux en dessous
du nombre spécifié, car il ne supprimera pas les fichiers
journaux actifs.
--vacuum-size=, --vacuum-time= et
--vacuum-files= peuvent être combinés en une seule
invocation pour assurer toute combinaison de taille, de temps et de nombre
limite pour les fichiers de journal archivés. Le fait de
spécifier l'un de ces trois paramètres comme étant
égal à zéro équivaut à ne pas appliquer
la limite spécifique et est donc redondant.
Ces trois directives peuvent aussi être combinées
avec --rotate dans une commande. Ainsi, tous les fichiers actifs sont
mis en rotation en premier, et l'opération de nettoyage est
exécutée juste après. La rotation a pour effet que tous
les fichiers actuellement actifs sont archivés (et potentiellement
des nouveaux fichiers non vides sont ouverts en remplacement), et c'est
pourquoi l'opération de nettoyage a le plus grand effet, car elle
permet de prendre en compte toutes les données écrites
jusqu'à présent.
Ajouté dans la version 218.
--verify
Vérifier la cohérence interne du fichier
journal. Si le fichier a été produit avec FSS activé et
que la clé FSS de vérification a été
spécifiée avec
--verify-key=, l'authenticité du
fichier journal est vérifiée.
Ajouté dans la version 189.
--sync
Demander au démon de journalisation
d'écrire toutes les données du journal non encore écrites
sur le système de fichiers de sauvegarde et de synchroniser tous les
journaux. Cet appel ne rend la main qu'une fois l'opération de
synchronisation terminée. Cette commande assure que tout message de
journaux écrit avant cette invocation soit stocké en toute
sécurité sur le disque lorsqu'elle rend la main.
Ajouté dans la version 228.
--relinquish-var
Demander au démon de journalisation
l'opération inverse de
--flush : sur demande, le
démon écrira d'autres données de journalisation dans
/run/log/journal/ et arrêtera d'écrire dans /var/log/journal/.
Un appel ultérieur à
--flush fait rebasculer la sortie du
journal dans /var/log/journal/, voir ci-dessus.
Ajouté dans la version 243.
--smart-relinquish-var
Similaire à
--relinquish-var, mais
n'exécute aucune opération si le fichier racine du
système et
/var/log/journal/ sont sur le même point de
montage. Cette opération s'exécute lors de l'arrêt pour
que le démon de journalisation arrête d'écrire des
données dans
/var/log/journal/ au cas où ce
répertoire serait situé sur un point de montage qui
nécessiterait d'être démonté.
Ajouté dans la version 243.
--flush
Demander au démon de journalisation de
déplacer toutes les données du journal stockées dans
/run/log/journal/ dans
/var/log/journal/, si le stockage
persistant est activé. Cet appel ne rend la main qu'une fois
l'opération terminée. Notez que cet appel est
idempotent : les données sont déplacées de
/run/log/journal/ dans
/var/log/journal une fois seulement lors
de l'exécution du système (voir
--relinquish-var
ci-dessous), et cette commande finit proprement sans exécuter aucune
opération si cela a déjà été fait. Cette
opération assure qu'effectivement toutes les données sont
déplacées dans
/var/log/journal/ au moment où elle
rend la main.
Ajouté dans la version 217.
--rotate
Demander au démon de journalisation de faire
tourner les fichiers journaux. Cet appel ne rend la main qu'une fois
l'opération de rotation terminée. La rotation de fichiers
journal a pour effet que tous les fichiers de journal actifs sont
marqués comme archivés et renommés, ainsi ils ne seront
plus écrits dans le futur. Des nouveaux fichiers (vides) du journal
sont ainsi créés à leur place. Cette opération
peut être combinée avec
--vacuum-size=,
--vacuum-time= et
--vacuum-file= dans une seule commande, voir
ci-dessus.
Ajouté dans la version 227.
--header
Au lieu de montrer le contenu du journal, afficher
l'information interne des en-têtes des champs du journal
accédé.
Cette option est particulièrement utile pour essayer
d'identifier des enregistrements du journal en désordre, comme cela
arrive si la machine est amorcée avec un mauvais temps
système.
Ajouté dans la version 187.
--list-catalog [ID_128_bits...]
Lister le contenu du catalogue des messages sous forme de
tableau d'identifiants de messages, avec leurs chaînes de description
courte.
Si des identifiants ID_128_bits sont indiqués, seuls
ces enregistrements sont affichés.
Ajouté dans la version 196.
--dump-catalog [ID_128_bits-...]
Afficher le contenu du catalogue de messages, les
enregistrements étant séparés par une ligne
constituée de deux tirets et de l'ID (le format est le même que
celui des fichiers .catalog).
Si des identifiants ID_128_bits sont indiqués, seuls
ces enregistrements sont affichés.
Ajouté dans la version 199.
--update-catalog
Mettre à jour l'index du catalogue de messages.
Cette commande doit être exécutée chaque fois que des
nouveaux fichiers du catalogue sont installés, supprimés ou mis
à jour pour reconstruire l'index binaire du catalogue.
Ajouté dans la version 196.
--setup-keys
Au lieu de montrer le contenu du journal,
générer une nouvelle paire de clés FSS. Cela
générera une clé de sécurisation ainsi qu'une
clé de vérification. La clé de sécurisation est
stockée dans le répertoire de données du journal et doit
rester sur l'hôte. La clé de vérification doit
être stockée à l'extérieur. Voir l'option
Seal= dans
journald.conf(5) pour des informations sur FSS et
pour un lien vers un article scientifique détaillant la théorie
cryptographique sur laquelle il est basé.
Ajouté dans la version 189.
-h, --help
Afficher un aide-mémoire succinct et
quitter.
--version
Afficher une information de version courte et
quitter.
En cas de réussite, 0 est renvoyé, un code
d'échec différent de zéro sinon.
$SYSTEMD_LOG_LEVEL
Le niveau maximal de journalisation de messages
émis (messages avec un niveau de journalisation supérieur,
c'est-à-dire les moins importants seront supprimés). Cette
variable prend une liste de valeurs séparées par des virgules.
Une valeur peut être (par ordre d'importance décroissante)
emerg,
alert,
crit,
err,
warning,
notice,
info,
debug ou un entier dans l’intervalle
0...7. Consultez
syslog(3) pour davantage d'informations. Chaque valeur
peut être optionnellement préfixée avec
console,
syslog,
kmsg ou
journal suivi d'un deux-points (
:)
pour définir le niveau de journalisation maximal pour la cible
spécifique de journal (par exemple
SYSTEMD_LOG_LEVEL=debug,console:info indique de journaliser au niveau
debug excepté pour la journalisation vers la console qui doit
s'effectuer au niveau
info). Notez que le niveau maximal de
journalisation globale est prioritaire sur tout niveau maximal de
journalisation par cible.
$SYSTEMD_LOG_COLOR
Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages
écrits sur le terminal seront colorés selon la priorité.
Ce réglage est utile uniquement quand les messages sont
écrits directement dans un terminal ou un fichier parce que
journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des journaux
coloreront par eux-mêmes les messages selon le niveau de
journalisation.
$SYSTEMD_LOG_TIME
Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages du
journal de la console seront préfixés d'un horodatage.
Ce réglage est utile uniquement quand les messages sont
écrits directement dans un terminal ou un fichier parce que
journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des journaux
attacheront par eux-mêmes un horodatage selon les
métadonnées de l'entrée.
$SYSTEMD_LOG_LOCATION
Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages
seront préfixés par un nom de fichier et du numéro de
ligne du code source d'où vient le message.
Notez que l'emplacement du journal est souvent attaché
comme métadonnée aux entrées du journal de toute
façon. L'inclure directement dans le texte du message peut
néanmoins être opportun lors du débogage de
programmes.
$SYSTEMD_LOG_TID
Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages
seront préfixés par l'identifiant numérique du thread
actuel (TID).
Notez que cette information est attachée comme
métadonnée aux entrées du journal de toute
façon. L'inclure directement dans le texte du message peut
néanmoins être opportun lors du débogage de
programmes.
$SYSTEMD_LOG_TARGET
Destination pour journaliser les messages. Une des
destinations parmi
console (journaliser dans le terminal
attaché),
console-prefixed (journaliser dans le terminal
attaché, mais avec des préfixes qui codent le niveau et le
« service » de journalisation, consultez
syslog(3)),
kmsg (journaliser dans le tampon de journalisation
circulaire du noyau),
journal (journaliser dans le journal),
journal-or-kmsg (journaliser dans le journal s'il est disponible et
sinon dans kmsg),
auto (déterminer automatiquement la cible
appropriée de journalisation, c'est la destination par défaut),
null (désactive la sortie de journalisation).
$SYSTEMD_LOG_RATELIMIT_KMSG
Que ce soit pour le taux de requête kmsg ou pas.
Prend un booléen. Par défaut
« true ». Si désactivé, systemd ne
limitera pas le taux des messages écrits à kmsg.
$SYSTEMD_PAGER
Afficheur à utiliser lorsque
--no-pager
n'est pas précisé ; outrepasse
$PAGER. Si ni
$SYSTEMD_PAGER, ni
$PAGER n'ont de valeur, un ensemble
d’afficheurs bien connus sont essayés à tour de
rôle, incluant
less(1) et
more(1), jusqu'à ce
qu'il y en ait un qui soit trouvé. Si aucun afficheur n'est
trouvé, aucun afficheur n'est appelé. Définir cette
variable d'environnement à une chaîne vide ou à
« cat » est équivalent à
l'utilisation de
--no-pager.
Remarque : si $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas
défini, $SYSTEMD_PAGER (tout comme $PAGER) sera
ignoré silencieusement.
$SYSTEMD_LESS
Outrepasser les options passées à
less (par défaut « FRSXMK »).
Les utilisateurs voudront peut-être changer deux options en
particulier :
K
Cette option ordonne à l’afficheur de
quitter immédiatement lorsque Ctrl+C est entré. Pour permettre
à
less de gérer Ctrl+C lui-même le retour à
l'invite de commande de l’afficheur, ne pas fournir cette option.
Si la valeur de $SYSTEMD_LESS n'inclut pas
« K » et si l’afficheur appelé est
less, Ctrl+C sera ignoré par l'exécutable et doit
être géré par l’afficheur.
X
Cette option ordonne à l’afficheur de ne
pas envoyer les chaînes d'initialisation et de désinitialisation
de termcap au terminal. C'est le choix par défaut afin de permettre aux
sorties des commandes de rester visibles dans le terminal même
après que l’afficheur soit fermé. Toutefois, cela
empêche quelques fonctionnalités de l’afficheur de
fonctionner, en particulier, il n'est pas possible de faire défiler les
sorties affichées avec la souris.
Notez que le réglage de la variable d'environnement
$LESS normale n'a aucun effet sur les invocations de less par
les outils de systemd.
Voir less(1) pour plus de détails.
$SYSTEMD_LESSCHARSET
Outrepasser le jeu de caractères passé
à
less (par défaut « utf-8 »,
si le terminal invoqué est compatible avec l'UTF-8).
Notez que le réglage de la variable d'environnement
$LESSCHARSET normale n'a aucun effet sur les invocations de
less par les outils de systemd.
$SYSTEMD_PAGERSECURE
Prend un argument booléen. Quand c'est
« vrai », le mode
« secure » de l'afficheur est activé et
quand c'est « faux », il est
désactivé. Si
$SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du tout
défini, le mode « secure » est
activé si l'UID effectif n'est pas le même que celle du
propriétaire de la session connectée, consulter
geteuid(2) et
sd_pid_get_owner_uid(3). En mode
« secure »,
LESSSECURE=1 sera défini
lors de l'invocation de l'afficheur, et l'afficheur désactivera les
commandes qui ouvrent ou créent de nouveaux fichiers ou lancent de
nouveaux sous-processus. Quand
$SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du tout
défini, les afficheurs qui ne sont pas reconnus comme
implémentant le mode « secure » ne seront
pas utilisés. (Actuellement seul
less(1) implémente le
mode « secure ».)
Note : quand des commandes sont invoquées avec des
privilèges élevés, par exemple avec sudo(8) ou
pkexec(1), des précautions doivent être prises pour
s'assurer que des fonctions interactives indésirables ne sont pas
activées. Le mode « Secure » de
l'afficheur interactif peut être activé automatiquement comme
décrit plus haut. Définir SYSTEMD_PAGERSECURE=0 ou ne
pas le supprimer de l'environnement hérité autorise
l'utilisateur à invoquer des commandes arbitraires. Notez que si les
variables $SYSTEMD_PAGER ou $PAGER doivent être
respectées, $SYSTEMD_PAGERSECURE doit aussi être
défini. Il pourrait être raisonnable de désactiver
complètement l'afficheur interactif en utilisant plutôt
--no-pager.
$SYSTEMD_COLORS
Prend un argument booléen. Quand c'est
« vrai », systemd et les utilitaires
liés utiliseront la couleur pour leurs sorties, autrement, la sortie
sera monochrome. En plus, la variable peut prendre une des valeurs
spéciales suivantes : 16 ou 256 pour limiter
l'usage des couleurs aux couleurs ANSI base 16 ou base 256
respectivement. Cela peut être précisé pour outrepasser
la décision automatique prise sur $TERM et quel que soit ce
à quoi la console est connectée.
$SYSTEMD_URLIFY
La valeur doit être un booléen.
Contrôle si les liens cliquables doivent être
générés dans la sortie pour des émulateurs de
terminaux le prenant en charge. Cela peut être indiqué pour
passer outre la décision faite par systemd basée sur
$TERM et d'autres conditions.
Sans arguments, tous les journaux collectés sont
montrés sans filtre :
Avec une correspondance indiquée, tous les enregistrements
avec un champ correspondant à l'expression sont
affichés :
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service
journalctl _SYSTEMD_CGROUP=/user.slice/user-42.slice/session-c1.scope
Si deux champs différents correspondent, seulement les
enregistrements correspondant aux deux expressions au même moment
sont affichés :
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _PID=28097
Si deux correspondances se rapportent au même champ, tous
les enregistrements correspondant à l'une ou l'autre expression sont
affichés :
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _SYSTEMD_UNIT=dbus.service
Si le séparateur « + » est
utilisé, deux expressions peuvent être combinées dans
un OU logique. La séquence suivante affichera tous les
messages du processus du service Avahi ayant le PID 28097 plus tous
les messages du service D-Bus (de tous ses processus) :
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _PID=28097 + _SYSTEMD_UNIT=dbus.service
L'option -u/--unit= doit être utilisée
pour afficher tous les champs émis par une unité et
à propos d'une unité. journalctl -u nom
se transforme en un filtre complexe similaire à
_SYSTEMD_UNIT=nom.service
+ UNIT=nom.service _PID=1
+ OBJECT_SYSTEMD_UNIT=nom.service _UID=0
+ COREDUMP_UNIT=nom.service _UID=0 MESSAGE_ID=fc2e22bc6ee647b6b90729ab34a250b1
(voir systemd.journal-fields(7) pour une explication sur
ces motifs.
Afficher tous les journaux générés par
l'exécutable de D-Bus :
journalctl /usr/bin/dbus-daemon
Afficher tous les journaux du noyau depuis le démarrage
précédent :
Montrer un affichage en direct de journaux du service de
système apache.service :
- 1.
- Spécification des partitions détectables
- 2.
- RFC 3339
- 3.
- Format d'export de journal
- 4.
- Format JSON du journal
- 5.
- Server-Sent Events
- 6.
- JavaScript Object Notation (JSON) Text Sequences
- 7.
- Catalogues de messages de journal
La traduction française de cette page de manuel a
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