.\" -*- coding: UTF-8 -*-
.\" This file is in the public domain, so clarified as of
.\" 1996-06-05 by Arthur David Olson.
.\"*******************************************************************
.\"
.\" This file was generated with po4a. Translate the source file.
.\"
.\"*******************************************************************
.TH tzfile 5 "" "Base de données de zones horaires"
.SH NOM
tzfile – Informations de zone horaire
.SH DESCRIPTION
.ie '\(lq'' .ds lq \&"\"
.el .ds lq \(lq\"
.ie '\(rq'' .ds rq \&"\"
.el .ds rq \(rq\"
.de q
\\$3\*(lq\\$1\*(rq\\$2
..
.ie \n(.g .ds - \f(CR-\fP
.el .ds - \-
Les fichiers d’informations de zone horaire utilisés par \fBtzset\fP(3) sont
classiquement trouvés sous un répertoire avec un nom tel que
\fI/usr/share/zoneinfo\fP. Ces fichiers utilisent le format décrit dans la
RFC 8536 à propos d’Internet. Chaque fichier est une séquence de huit
octets. Dans un fichier, un entier binaire est représenté par une séquence
de un ou plusieurs octets dans l’ordre du réseau (gros boutiste ou octets de
poids le plus fort en premier) avec tous les bits significatifs, un entier
binaire signé est représenté en utilisant deux compléments et un booléen est
représenté par un entier binaire d’un octet qui est soit 0 (faux) ou
1 (vrai). Le format commence par un en\-tête de 44 octets contenant les
champs suivants :
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
la séquence magique ASCII de quatre octets
.q TZif
identifiant le fichier comme un fichier d’information de zone horaire ;
.IP \-
un octet identifiant la version du format de fichier et (à partir de 2021),
soit un NUL ASCII
.q 2 ,
.q 3 ,
ou
.q 4 ).
.IP \-
quinze octets contenant des zéros, réservés pour une utilisation future ;
.IP \-
six valeurs d’entier composées de quatre octets, dans l’ordre suivant :
.RS "\w' \(bu 'u"
.TP "\w' 'u"
\fBtzh_ttisutcnt\fP
le nombre d'indicateurs TU/locaux enregistrés dans le fichier (TU est le
temps universel),
.TP
\fBtzh_ttisstdcnt\fP
le nombre d'indicateurs standard/locaux enregistrés dans le fichier,
.TP
\fBtzh_leapcnt\fP
le nombre de secondes intercalaires pour lesquelles des données sont
enregistrées dans le fichier,
.TP
\fBtzh_timecnt\fP
le nombre d’instants de transition pour lesquels des données sont
enregistrées dans le fichier,
.TP
\fBtzh_typecnt\fP
le nombre de types d'heure locale pour lesquels des données sont
enregistrées dans le fichier (ne doit pas être zéro),
.TP
\fBtzh_charcnt\fP
le nombre d’octets de chaînes d'abréviation de zone horaire enregistrées
dans le fichier.
.RE
.PP
L’en\-tête ci\-dessus est suivi des champs ci\-après dont la longueur dépend du
contenu de l’en\-tête :
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
\fBtzh_timecnt\fP Valeurs sous forme d’entier signé de quatre octets, triées
dans l’ordre ascendant. Ces valeurs sont écrites dans l’ordre d’octets du
réseau. Chacune est utilisée comme instant de transition (tel que renvoyé
par \fBtime\fP(2)) quand les règles de calcul de l’heure locale changent ;
.IP \-
\fBtzh_timecnt\fP Valeurs sous forme d’entier non signé d’un octet. Chacune,
sauf la dernière, indique lequel des différents types d’heure locale décrits
dans le fichier est associé avec la période de temps débutant avec l’instant
de transition indexé de manière identique et continuant jusqu’au prochain
instant de transition (non inclus). Le dernier type de temps est présent
uniquement pour des raisons de vérification cohérente avec la chaine TZ de
style POSIX.1\-2017 décrite ci\-après. Ces valeurs servent d’indices dans le
champ suivant ;
.IP \-
\fBtzh_typecnt\fP Entrées \fBttinfo\fP, chacune définie comme suit :
.in +2
.sp
.nf
.ta \w'\0\0\0\0'u +\w'unsigned char\0'u
struct ttinfo {
int32_t tt_utoff;
unsigned char tt_isdst;
unsigned char tt_desigidx;
};
.in
.fi
.sp
Chaque structure est écrite comme valeur sous forme d’entier de quatre
octets pour \fBtt_utoff\fP, dans l’ordre des octets du réseau, suivi par un
booléen d’un octet pour \fBtt_isdst\fP et une valeur d’un octet pour
\fBtt_desigidx\fP. Dans chaque structure, \fBtt_utoff\fP donne le nombre de
secondes à ajouter au temps universel, \fBtt_isdst\fP indique si \fBtm_isdst\fP
doit être réglé par \fBlocaltime\fP(3) et \fBtt_desigidx\fP sert d’indice dans le
tableau des octets d’abréviation de zone horaire qui suivent les entrées
\fBttinfo\fP dans le fichier. Si la chaine désignée est « \*\-00 », l’entrée
\fBttinfo\fP est un paramètre fictif indiquant que l’heure locale n’est pas
précisée. La valeur \fBtt_utoff\fP n’est jamais égale à \-2**31 pour permettre
au clients 32 bits de l’indiquer sans erreur d’opérande. Aussi, dans les
applications réelles, \fBtt_utoff\fP se situe dans l’intervalle [\-89999, 93599]
(c’est\-à\-dire plus de \-25 heures et moins de 26 heures). Cela permet une
prise en charge facile par les implémentations qui gèrent déjà l’intervalle
requis par POSIX [\-24:59:59, 25:59:59] ;
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
\fBtzh_charcnt\fP Octets représentant des désignations de zone horaire, qui
sont des chaines terminées par un octet NULL, chacune indicées par les
valeurs \fBtt_desigidx\fP mentionnées ci\-dessus. Les chaines d’octets peuvent
se chevaucher si une est un suffixe de l’autre. L’encodage de ces chaines
n’est pas précisé ;
.IP \-
\fBtzh_leapcnt\fP Paires de valeurs composées de quatre octets écrits dans
l’ordre des octets du réseau. La première valeur de chaque paire donne le
temps non négatif (tel que renvoyé par \fBtime\fP(2)) auquel les secondes
intercalaires sont insérées ou le moment où la table de secondes
intercalaires expire. La seconde valeur est un entier signé indiquant la
correction qui est le nombre \fItotal\fP de secondes intercalaires a insérer
durant la période de temps débutant au temps indiqué. Les paires de valeurs
sont ordonnées strictement selon le temps. Chaque paire indique une seconde
intercalaire soit positive soit négative, excepté que si la dernière paire a
la même correction que la précédente, la dernière paire indique l’instant
d’expiration de la table de secondes intercalaires. Chaque seconde
intercalaire se produit à la fin d’un mois calendaire du temps universel
coordonné (UTC). La première seconde intercalaire a un temps d’occurrence
non négatif et est une seconde intercalaire positive que si, et uniquement
si, sa correction est positive. La correction pour chaque seconde
intercalaire après la première diffère de la seconde intercalaire précédente
de 1 pour une seconde intercalaire positive ou de \-1 pour une seconde
intercalaire négative. Si la table de secondes intercalaires est vide, la
correction de seconde intercalaire est zéro pour tous les
horodatages. Sinon, pour les horodatages avant le temps de la première
occurrence, la correction de seconde intercalaire est zéro si la première
correction de paire est 1 ou \-1, et est autrement non précisée (ce qui peut
se produire seulement dans des fichiers tronqués au démarrage) ;
.IP \-
\fBtzh_ttisstdcnt\fP Indicateurs standard/locaux, chacun stocké sous forme de
booléen d’un octet. Ils indiquent si les instants de transition associés
avec les types de temps local ont été indiqués comme temps standard ou comme
temps local (horloge murale) ;
.IP \-
\fBtzh_ttisutcnt\fP Indicateurs TU/locaux, chacun stocké sous forme de booléen
d’un octet. Ils indiquent si les instants de transition associés avec les
types de temps local ont été indiqués comme temps universel ou comme temps
local. Si un indicateur TU/local est défini, l’indicateur standard/local
correspondant doit aussi être défini.
.RE
.PP
Les indicateurs standard/local et TU/local ont été conçus pour transformer
les instants de transition de fichier TZif en transitions appropriées pour
une autre zone horaire spécifiée à l’aide d’une chaine TZ de style
POSIX.1\-2017 n’ayant pas de règles. Par exemple, quand TZ="EET\*\-2EEST" et
qu’il n’y a pas de fichier TZif « EET\*\-2EEST », l’idée était d’adapter les
instants de transition d’un TZif avec le nom très connu « posixrules » qui
existe uniquement dans ce but et qui est une copie du fichier
« Europe/Brussels », un fichier avec un décalage de temps universel
différent. POSIX n’indique pas ce comportement obsolète de transformation,
les règles par défaut dépendent de l’installation et aucune implémentation
n’est connue pour prendre en charge cette fonctionnalité pour les
horodatages après 2037, aussi les utilisateurs désirant par exemple l’heure
grecque doivent plutôt préciser TZ="Europe/Athens" pour une meilleure
couverture historique, revenant à TZ="EET\*\-2EEST,M3.5.0/3,M10.5.0/4" si une
conformité à POSIX est nécessaire et que les anciens horodatages n’ont pas
besoin d’être gérés de manière précise.
.PP
La fonction \fBLocaltime\fP(3) utilise normalement la première structure
\fIttinfo\fP dans le fichier si soit \fItzh_timecnt\fP est zéro ou si son
paramètre horaire est antérieur au premier instant de transition enregistré
dans le fichier.
.SS "Format version 2"
Pour les fichiers de zone horaire dans le format 2, l'en\-tête et les données
ci\-dessus sont suivies d'un second en\-tête et de données, identiques en
format sauf que huit octets sont utilisés pour chaque instant de transition
ou de secondes intercalaires (le compte de secondes intercalaires est
toujours de quatre octets). Après le deuxième en\-tête et les données, vient
une chaîne, entourée de sauts de lignes, du style de la variable
d'environnement POSIX.1\-2017 TZ, utilisée pour gérer les instants après le
dernier instant de transition stocké dans le fichier ou pour tous les
instants si le fichier n’a pas de transition. La chaine TZ est vide
(c’est\-à\-dire rien entre les deux sauts de ligne) s’il n’existe pas de
représentation de style POSIX.1\-2017 pour de tels instants. Si non vide, la
chaine TZ doit être d’accord avec le type d’heure locale après le dernier
instant de transition si présent dans les données des huit octets. Par
exemple, si la chaine
.q WET0WEST,M3.5.0/1,M10.5.0
est indiquée, alors si le dernier instant de transition est en juillet, le
type d’heure locale de la transition doit indiquer une heure d’été abrégée
en
.q WEST
qui est une heure à l’est du temps universel. Aussi, s’il y a au moins un
instant de transition, le type de temps 0 est associé à la période de temps
d’un passé illimité jusqu’au, mais sans l’inclure, tout premier instant de
transition.
.SS "Format version 3"
Pour les fichiers de zone horaire de format version 3, la chaine TZ peut
utiliser deux extensions mineures au format POSIX.1\-2017 de TZ, comme
décrites dans \fBnewtzset\fP(3). Premièrement, la partie heure peut être signée
et aller de \-167 jusqu’à 167 au lieu des valeurs non signées requises par
POSIX allant de 0 jusqu’à 24. Deuxièmement, l’heure d’été est effective
toute l’année si elle commence le premier janvier à 00:00 et se termine le
31 décembre à 24:00 plus la différence entre le temps d’heure d’été et le
temps standard.
.SS "Format version 4"
Pour les fichiers TZif de format version 4, le premier enregistrement de
seconde intercalaire peut avoir une correction qui n’est ni +1 ni \-1, pour
représenter la troncature du fichier TZif au démarrage. Aussi, si deux ou
plus transitions de seconde intercalaire sont présentes et que la correction
de la dernière entrée égale celle qui la précède, la dernière entrée indique
l’expiration de la table de secondes intercalaires au lieu d’une seconde
intercalaire. Les horodatages après cette expiration ne sont pas fiables par
le fait que de prochaines publications ajouteront probablement des entrées
de seconde intercalaire après l’expiration, et que les secondes
intercalaires ajoutées changeront la façon dont les horodatages
post\-expiration seront traités.
.SS "Considérations d’interopérabilité"
Des changements futurs au format peuvent ajouter plus de données.
.PP
Les fichiers de format version 1 sont considérés comme étant d’un format
patrimonial et ne devraient plus être créés, puisqu’ils ne prennent pas en
charge les instants de transition après l’année 2038. Les lecteurs qui ne
comprennent que la version 1 doivent ignorer toute donnée allant au\-delà de
la fin délibérée de blocs de données version 1.
.PP
Autrement que pour la version 1, les écrivains devraient générer le numéro
de version le plus petit nécessaire pour les données d’un fichier. Par
exemple, un écrivain devrait créer un fichier de version 4 seulement si sa
table de secondes intercalaires expire ou est tronquée au démarrage. De la
même façon, un écrivain ne créant pas un fichier de version 4 devrait créer
un fichier de version 3 seulement si les extensions de chaine TZ sont
nécessaires pour modeler précisément les instants de transition.
.PP
La séquence de modifications de temps définie par l’en\-tête et le bloc de
données version 1 devrait être une sous\-séquence contigüe des modifications
de temps définis par l’en\-tête et le bloc de données version 2+ et par le
pied de page. Ces recommandations aident les écrivains obsolescents de
version 1 à s’accorder avec les écrivains actuels à partir des horodatages
dans la sous\-séquence contigüe. Elles permettent aussi aux écrivains ne
gérant pas les écrivains obsolescents d’utiliser un \fBtzh_timecnt\fP de zéro
dans le bloc de données version 1 pour économiser de l’espace.
.PP
Quand un fichier TZif contient une date d’expiration de table de secondes
intercalaires, les écrivains de TZif devraient soit refuser de traiter les
horodatages post\-expiration ou les traiter comme si la date d’expiration
n’existait pas (possiblement avec une indication d’erreur).
.PP
Les désignations de zone horaire devraient consister à au moins trois (3) et
pas plus de six (6) caractères ASCII de l’ensemble alphanumérique,
.q \*- ,
et
.q + .
Cela doit l’être pour une compatibilité avec les exigences de POSIX pour
l’abréviation des zones horaires.
.PP
Lors de la lecture d’un fichier de version 2 ou supérieure, les lecteurs
devraient ignorer l’en\-tête et le bloc de données version 1 sauf pour les
omettre.
.PP
Les lecteurs devraient intégrer le calcul des longueurs totales des en\-têtes
et des blocs de données et vérifier que tout tient dans la taille réelle du
fichier en tant que partie d’une vérification de validité du fichier.
.PP
Lors d’une seconde intercalaire positive, les lecteurs devraient ajouter une
seconde supplémentaire à la minute locale contenant la seconde juste avant
la seconde intercalaire. Si cela se produit quand le décalage UTC n’est pas
un multiple de 60 secondes, la seconde intercalaire arrive plus tôt que la
dernière seconde de la minute locale et les secondes restantes de la minute
sont numérotées jusqu’à 60 au lieu du 59 habituel. Le décalage UTC n’est pas
affecté.
.SS "Problèmes courants d’interopérabilité"
Cette section documente les problèmes courants de lecture et d’écriture de
fichiers TZif. La plupart d’entre eux concerne la création de fichiers TZif
pour une utilisation par d’anciens lecteurs. Les buts de cette section
sont :
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
d’aider les écrivains TZif à produire des fichiers évitant les pièges dans
les lecteurs TZif anciens ou bogués ;
.IP \-
d’aider les lecteurs TZif à éviter les pièges lors de la lecture créés par
de futurs écrivains TZif ;
.IP \-
d’aider de futurs auteurs de spécification à voir quelles sortes de problème
se produisent quand le format de TZif est modifié.
.RE
.PP
Quand de nouvelles versions du format TZif ont été définies, un but de
conception était qu’un lecteur pouvait utiliser avec succès un fichier TZif
même si le fichier était d’une version de TZif postérieure au moment de la
conception du lecteur. Lorsque la compatibilité n’était pas totale, une
tentative était faite de limiter les bogues aux horodatages rarement
utilisés et d’autoriser des contournements partiels simples dans les
lecteurs conçus pour générer des données de nouvelle version utiles même
pour les lecteurs de version ancienne. Cette section veut documenter ces
problèmes de compatibilité et les contournements, ainsi que les autres
bogues courants dans les lecteurs.
.PP
Les problèmes d’interopérabilité avec TZif incluent les suivants :
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
certains lecteurs examinent uniquement les données de version 1. Comme
contournement partiel, un écrivain peut produire autant de données de
version 1 que possible. Cependant, un lecteur devrait ignorer les données de
version 1 et devrait utiliser une version 2+ même si les horodatages natifs
de lecteur ont seulement 32 bits ;
.IP \-
certains lecteurs conçus pour la version 2 pourraient mal gérer les
horodatages après la dernière transition de fichier de version 3 ou
supérieure, car ils ne peuvent analyser les extensions de POSIX.1\-2017 dans
les chaines de style TZ. Comme contournement partiel, un écrivain peut
produire plus de transitions que nécessaires de façon que seuls les
horodatages d’un futur éloigné soient mal gérés par les lecteurs de
version 2 ;
.IP \-
certains lecteurs conçus pour la version 2 ne gèrent pas les heures d’été
permanentes avec des transitions après 24:00 \(en\ par exemple, une
chaine TZ
.q EST5EDT,0/0,J365/25
indiquant l’heure d’été permanente de l’est (\-04). Comme contournement un
écrivain peut substituer l’heure standard pour deux zones horaires à l’est,
par exemple,
.q XXX3EDT4,0/0,J365/23
pour une zone horaire avec une heure standard jamais utilisée (XXX, \-03) et
une heure d’été négative (EDT, \-04) toute l’année. Sinon, comme
contournement partiel, un écrivain peut substituer l’heure standard pour la
zone horaire est suivante \(en\ par exemple,
.q AST4
pour l’heure permanente standard atlantique (\-04) ;
.IP \-
certains lecteurs conçus pour les versions 2 ou 3 et qui requièrent une
stricte conformité à la RFC 8536 rejettent les fichiers de version 4 dont la
table des secondes intercalaires est tronquée au début ou à la fin des dates
d’expiration ;
.IP \-
certains lecteurs ignorent le bas de page et à la place déduisent les
horodatages futurs à partir du type de temps de la dernière
transition. Comme contournement partiel, un écrivain peut produire plus de
transitions que nécessaires ;
.IP \-
certains lecteurs n’utilisent pas le type 0 de temps pour les horodatages
avant la première transition, en cela ils infèrent un type de temps en
utilisant une heuristique ne sélectionnant pas toujours un type 0 de
temps. Comme contournement partiel, un écrivain peut produire une première
transition factice (no\-op) à une date rapprochée ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les horodatages avant la première transition
ayant un horodatage d’au moins \-2**31. Les lecteurs qui gèrent seulement les
horodatages de 32 bits sont vraisemblablement plus sujets à ce problème, par
exemple, quand ils traitent des transitions 64 bits et que seules
quelques\-unes sont représentables en 32 bits. Comme contournement partiel,
un écrivain peut produire une transition factice d’horodatage \-2**31 ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal une transition si son horodatage a la valeur
minimale 64 bits signée possible. Les horodatages inférieurs à \-2**59 ne
sont pas recommandés ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les chaines TZ contenant
.q <
ou
.q > .
Comme contournement partiel, un écrivain peut éviter d’utiliser
.q <
ou
.q >
pour des abréviations de zone horaire contenant seulement des caractères
alphabétiques ;
.IP \-
beaucoup de lecteurs gèrent mal les abréviations de zone horaire contenant
des caractères non ASCII. Ces caractères ne sont pas recommandés ;
.IP \-
certains lecteurs peuvent mal gérer les abréviations contenant moins de
trois caractères ou plus de six, ou qui contiennent des caractères ASCII
autres que alphanumériques,
.q \*- ,
et
.q + .
Ces abréviations ne sont pas recommandées ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les fichiers TZif qui spécifient les décalages
d’heure d’été en temps universel qui sont inférieurs aux décalages de temps
universel pour les temps standard correspondants. Ces lecteurs ne gèrent pas
des emplacements tels que l’Irlande qui utilise l’équivalent de la chaine TZ
.q IST\*-1GMT0,M10.5.0,M3.5.0/1 ,
observant le temps standard (Irish Standard Time, +01) en été et l’heure
d’été (GMT, +00) en hiver. Comme contournement partiel, un écrivain peut
produire des données pour l’équivalent de la chaine TZ
.q GMT0IST,M3.5.0/1,M10.5.0 ,
par conséquent échangeant le temps standard et l’heure d’été. Bien que ce
contournement identifie mal quelle partie de l’année utilise l’heure d’été,
il enregistre les décalages de temps universel et les abréviations de zone
horaire correctement.
.IP \-
certains lecteurs génèrent des horodatages ambigus pour les secondes
intercalaires positives qui arrivent quand le décalage UTC n’est pas un
multiple de 60 secondes. Par exemple, dans une zone horaire avec le décalage
UTC +01:23:45 et avec une seconde intercalaire positive 78796801 (1972\-06\-30
23:59:60 UTC), certains lecteurs feront correspondre à la fois 78796800 et
78796801 au temps local 01:23:45 le jour suivant au lieu de faire
correspondre le dernier à 01:23:46, et ils feront correspondre 78796815 à
01:23:59 au lieu de 01:23:60. Cela n’a pas encore été un problème pratique
puisqu’aucune autorité civile n’a observé de tels décalages UTC depuis que
les secondes intercalaires ont été introduites en 1972.
.RE
.PP
Certains problèmes d’interopérabilité sont des bogues de lecteur qui sont
listés ici pour servir principalement d’avertissements aux développeurs de
lecteurs :
.RS "\w' 'u"
.IP \- "\w'\(bu 'u"
certains lecteurs ne gèrent pas les horodatages négatifs. Les développeurs
d’applications distribuées devraient s’en souvenir s’ils ont besoin de
traiter des données d’avant 1970 ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les horodatages avant la première transition
ayant un horodatage non négatif. Les lecteurs qui ne gèrent pas les
horodatages négatifs sont plus sujets à ce problème ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les abréviations de zone horaire telles que
.q \*-08
qui contiennent
.q + ,
.q \*- ,
ou des chiffres ;
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les décalages de temps universel qui sont hors
de la plage traditionnelle \-12 à +12 heures, et par conséquent ne gèrent pas
des emplacements tels que Kiritimati qui sont en dehors de cette plage.
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les décalages de temps universel dans la plage
[\-3599, \-1] secondes à partir du temps universel parce qu’ils font une
division entière du décalage par 3600 pour obtenir 0 et alors ils affichent
la partie heure sous forme
.q +00 .
.IP \-
certains lecteurs gèrent mal les décalages de temps universel qui ne sont
pas un multiple de 1 heure, 15 minutes ou 1 minute.
.RE
.SH "VOIR AUSSI"
\fBtime\fP(2), \fBlocaltime\fP(3), \fBtzset\fP(3), \fBtzselect\fP(8), \fBzdump\fP(8),
\fBzic\fP(8).
.PP
Olson A, Eggert P, Murchison K. The Time Zone Information Format
(TZif). fév 2019
.UR https://\:datatracker.ietf.org/\:doc/\:html/\:rfc8536
RFC 8536 Internet
.UE
.UR https://\:doi.org/\:10.17487/\:RFC8536
doi:10.17487/RFC8536
.UE .
.PP
.SH TRADUCTION
La traduction française de cette page de manuel a été créée par
Christophe Blaess ,
Stéphan Rafin ,
Thierry Vignaud ,
François Micaux,
Alain Portal ,
Jean-Philippe Guérard ,
Jean-Luc Coulon (f5ibh) ,
Julien Cristau ,
Thomas Huriaux ,
Nicolas François ,
Florentin Duneau ,
Simon Paillard ,
Denis Barbier
et
David Prévot
.
.PP
Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la
.UR https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html
GNU General Public License version 3
.UE
concernant les conditions de copie et
de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.
.PP
Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel,
veuillez envoyer un message à
.MT debian-l10n-french@lists.debian.org
.ME .