SYSTEMCTL(1) systemctl SYSTEMCTL(1) NOM systemctl - Controler le gestionnaire de services et de systeme systemd SYNOPSIS systemctl [OPTIONS...] COMMANDE [UNITE...] DESCRIPTION systemctl est utilise pour introspecter et controler l'etat du gestionnaire de services et de systeme << systemd >>. Veuillez consulter systemd(1) pour une introduction aux fonctionnalites et concepts de base de cet outil gestionnaire. COMMANDES Les commandes suivantes sont acceptees : Commandes d'unite (introspection et modification) list-units [MOTIF...] Lister les unites que systemd possede actuellement en memoire. Cette liste inclut les unites qui sont referencees directement ou a travers une dependance, les unites qui sont epinglees de facon programmee ou les unites qui ont ete actives dans le passe et ont echoue. Par defaut ne sont montrees que les unites qui sont actives, qui ont des taches en attente ou qui ont echoue ; ce comportement peut etre change avec l'option --all. Si un MOTIF ou plus sont specifies, seules les unites qui y correspondent seront affichees. Les unites affichees peuvent etre en plus filtrees par --type= et --state= si ces options sont indiquees. Notez que cette commande n'affiche pas les modeles d'unites, mais seulement les instances de modeles d'unites. Les modeles d'unites qui ne sont pas instancies ne sont pas executables, et donc ne seront jamais montres dans le retour de cette commande. Precisement, cela signifie que truc@.service ne sera jamais affiche dans la liste -- a moins d'etre instancie, par exemple, comme truc@machin.service. Utiliser list-unit-files (voir ci-dessous) pour lister les fichiers de modeles d'unites installes. Cette commande produit une sortie similaire a UNIT LOAD ACTIVE SUB DESCRIPTION sys-module-fuse.device loaded active plugged /sys/module/fuse -.mount loaded active mounted Root Mount boot-efi.mount loaded active mounted /boot/efi systemd-journald.service loaded active running Journal Service systemd-logind.service loaded active running Login Service user@1000.service loaded failed failed User Manager for UID 1000 ... systemd-tmpfiles-clean.timer loaded active waiting Daily Cleanup of Temporary Directories LOAD = Reflects whether the unit definition was properly loaded. ACTIVE = The high-level unit activation state, i.e. generalization of SUB. SUB = The low-level unit activation state, values depend on unit type. 123 loaded units listed. Pass --all to see loaded but inactive units, too. To show all installed unit files use 'systemctl list-unit-files'. L'en-tete et la derniere unite d'un type donne sont soulignes si le terminal le gere. Un point colore est affiche a cote des services qui sont masques, non trouves ou sinon ayant echoue. La colonne LOAD montre l'etat de chargement et peut avoir pour valeur loaded, not-found, bad-setting, error ou masked. La colonne ACTIVE montre l'etat general de l'unite et peut avoir pour valeur active, reloading, inactive, failed, activating ou deactivating. La colonne SUB montre l'etat specifique au type de l'unite de facon detaillee, les valeurs possibles varient selon le type d'unite. La liste des etats possibles LOAD, ACTIVE et SUB n'est pas constante et les nouvelles versions de systemd peuvent a la fois ajouter et supprimer des valeurs. systemctl --state=help Cette commande peut etre utilisee pour afficher l'ensemble actuel des valeurs possibles. C'est la commande par defaut. list-automounts [MOTIF...] Lister les unites d'automontage actuellement en memoire, par ordre des chemins de montage. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiques, seules les unites d'automontage correspondant a l'un d'entre eux sont affichees. Cette commande produit une sortie similaire a WHAT WHERE MOUNTED IDLE TIMEOUT UNIT /dev/sdb1 /mnt/test no 120s mnt-test.automount binfmt_misc /proc/sys/fs/binfmt_misc yes 0 proc-sys-fs-binfmt_misc.automount 2 automounts listed. Voir aussi --show-types, --all et --state=. Ajoute dans la version 252. list-paths [MOTIF...] Lister les chemins d'unites actuellement en memoire, par ordre des chemins&. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiques, seuls les chemins d'unite correspondant a l'un d'entre eux sont affiches. Cette commande produit une sortie similaire a PATH CONDITION UNIT ACTIVATES /run/systemd/ask-password DirectoryNotEmpty systemd-ask-password-plymouth.path systemd-ask-password-plymouth.service /run/systemd/ask-password DirectoryNotEmpty systemd-ask-password-wall.path systemd-ask-password-wall.service /var/cache/cups/org.cups.cupsd PathExists cups.path cups.service 3 paths listed. Voir aussi --show-types, --all et --state=. Ajoute dans la version 254. list-sockets [MOTIF...] Lister les unites de socket actuellement en memoire, par ordre des adresses d'ecoute. Si un ou plus de MOTIF sont indiques, seules les unites de socket correspondant a l'un d'entre eux sont affichees. Cette commande produit une sortie similaire a LISTEN UNIT ACTIVATES /dev/initctl systemd-initctl.socket systemd-initctl.service ... [::]:22 sshd.socket sshd.service kobject-uevent 1 systemd-udevd-kernel.socket systemd-udevd.service 5 sockets listes. Remarque : vu que ces adresses peuvent contenir des espaces, cette sortie n'est pas adequate pour une utilisation en programmation. Voir aussi --show-types, --all et --state=. Ajoute dans la version 202. list-timers [MOTIF...] Lister les unites de temporisateur actuellement en memoire, classees selon le moment ou elles se terminent. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiques, seules les unites correspondant a l'un d'entre eux sont affichees. Cette commande produit une sortie similaire a NEXT LEFT LAST PASSED UNIT ACTIVATES - - Thu 2017-02-23 13:40:29 EST 3 days ago ureadahead-stop.timer ureadahead-stop.service Sun 2017-02-26 18:55:42 EST 1min 14s left Thu 2017-02-23 13:54:44 EST 3 days ago systemd-tmpfiles-clean.timer systemd-tmpfiles-clean.service Sun 2017-02-26 20:37:16 EST 1h 42min left Sun 2017-02-26 11:56:36 EST 6h ago apt-daily.timer apt-daily.service Sun 2017-02-26 20:57:49 EST 2h 3min left Sun 2017-02-26 11:56:36 EST 6h ago snapd.refresh.timer snapd.refresh.service NEXT affiche le prochain moment ou le temporisateur se declenchera. LEFT affiche le delai jusqu'a la prochaine execution du temporisateur. LAST affiche le dernier moment de fonctionnement du temporisateur. PASSED affiche combien de temps a passe depuis la derniere activite du temporisateur. UNIT affiche le nom du temporisateur ACTIVATES affiche le nom du service active par le temporisateur lors de son fonctionnement. Voir aussi --all et --state=. Ajoute dans la version 206. is-active MOTIF... Verifier si une des unites indiquees est active (c'est-a-dire en fonctionnement). Renvoi du code retour 0 si au moins une est active ou different de zero dans le cas contraire. A moins que --quiet ne soit indique, l'etat actuel de l'unite sera aussi affiche sur la sortie standard. is-failed [MOTIF...] Verifier si l'une des unites indiquees est en etat d'<< echec >>. Si aucune unite n'est indiquee, verifier si des unites sont en echec, ce qui correspond a l'etat << degraded >> renvoye par is-system-running. Cela renvoie le code de retour 0 si au moins l'une est en echec, different de zero dans le cas contraire. A moins que --quiet ne soit indique, l'etat actuel de l'unite sera aussi affiche sur la sortie standard. Ajoute dans la version 197. status [MOTIF...|PID...]] Afficher les informations d'etat de fonctionnement du systeme entier ou d'une ou plusieurs unites suivies des donnees de journalisation les plus recentes. Si aucun argument de position n'est indique et qu'aucun filtre d'unite n'est donne avec --type=, --state= ou --failed, l'etat de tout le systeme est affiche. Si cette option est combinee avec --all, l'affichage est complete par l'etat de toutes les unites. Si des arguments de positionnement sont indiques, chaque argument de position est traite comme un nom d'unite a afficher, comme un motif generaliste pour afficher les unites dont le nom correspond a ce motif, ou comme un PID pour afficher l'unite contenant ce PID. Lorsque --type=, --state= ou --failed sont utilisees, les unites sont en plus filtrees selon l'etat d'ACTIVE et de TYPE. Cette fonction genere une sortie lisible pour un humain. Si vous cherchez une sortie analysable par un ordinateur, utilisez plutot show. Par defaut, cette fonction n'affiche que dix lignes de sortie et tronque les lignes pour qu'elles tiennent dans la fenetre du terminal. Ce comportement peut etre change avec --lines et --full, voir ci-dessus. De plus, journalctl --unit=NOM ou journalctl --user-unit=NOM utilise un filtre similaire pour les messages et peut s'averer plus pratique. A noter que cette operation n'affiche que l'etat d'execution, c'est-a-dire les informations sur l'invocation actuelle de l'unite (si elle est en fonctionnement) ou l'invocation la plus recente (si elle n'est plus en fonctionnement et encore en memoire). Les informations sur de precedentes invocations, des invocations de demarrages anterieurs du systeme ou des invocations precedentes qui ont deja ete supprimees de la memoire peuvent etre retrouvees avec journalctl --unit=. systemd charge implicitement les unites si necessaire, donc executer simplement le status essaiera de charger un fichier. La commande n'est donc pas necessaire pour determiner si quelque chose a deja ete charge ou non. Les unites seront probablement dechargees rapidement des que l'operation sera terminee s'il n'y a aucune raison de les garder en memoire apres. Exemple 1. Exemple de sortie de systemctl status $ systemctl status bluetooth bluetooth.service - Bluetooth service Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/bluetooth.service; enabled; preset: enabled) Active: active (running) since Wed 2017-01-04 13:54:04 EST; 1 weeks 0 days ago Docs: man:bluetoothd(8) Main PID: 930 (bluetoothd) Status: "Running" Tasks: 1 Memory: 648.0K CPU: 435ms CGroup: /system.slice/bluetooth.service 930 /usr/lib/bluetooth/bluetoothd Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: Not enough free handles to register service Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: Current Time Service could not be registered Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: gatt-time-server: Input/output error (5) Le point (<< >>) utilise la couleur sur les terminaux qui la gerent pour resumer l'etat de l'unite en un coup d'oeil. Outre sa couleur, sa forme varie suivant l'etat : << inactive >> ou << maintenance >> est un cercle blanc (<< O >>), << active >> est un point vert (<< >>), << deactivating >> est un point blanc, << failed >> ou << error >> est une croix rouge (<< x >>), et << reloading >> est une fleche circulaire verte dans le sens des aiguilles d'une montre (<< >>). La ligne << Loaded >> dans la sortie affichera << loaded >> si l'unite a ete chargee en memoire. D'autres valeurs possibles pour << Loaded >> incluent : << error >> s'il y a eu un probleme a la charger, << not-found >> si aucun fichier d'unite n'a ete trouve pour cette unite, << bad-setting >> si une definition essentielle de fichier d'unite n'a pu etre analyse et << masked >> si le fichier de l'unite a ete masque. En meme temps qu'afficher le chemin du fichier de l'unite, cette ligne affichera aussi l'etat d'activation. Les unites activees sont incluses dans le reseau de dependances entre les unites et sont donc demarrees au demarrage ou a travers d'autres formes d'activation. Consultez la table complete des etats d'activation (incluant la definition de << masked >>) dans la documentation de la commande is-enabled. La ligne << Active >> affiche l'etat actif. La valeur est habituellement << active >> ou << inactive >>. Active peut signifier demarre, lie, branche, etc, selon le type d'unite. L'unite peut aussi etre en cours de changement d'etat, faisant rapport d'un etat << activating >> (activation en cours) ou << deactivating >> (desactivation en cours). Un etat special << failed >> est annonce lorsque le service est en echec d'une quelconque maniere, telle qu'un plantage, une sortie avec un code d'erreur ou une temporisation depassee. Si l'etat d'echec est annonce, la cause sera ecrite dans un journal pour reference ulterieure. show [MOTIF...|JOB...] Afficher les proprietes d'une ou plusieurs unites, jobs ou du gestionnaire lui-meme. Si aucun argument n'est indique, les proprietes du gestionnaire seront affichees. Si un nom d'unite est indique, les proprietes de l'unite seront affichees et si un ID de job est indique, les proprietes du job seront affichees. Les proprietes vides sont enlevees par defaut. Utiliser --all pour les afficher aussi. Pour selectionner des proprietes specifiques a afficher, utiliser --property=. Cette commande est prevue pour etre utilisee chaque fois qu'une sortie analysable par un ordinateur est demandee. Utiliser status pour avoir une sortie formatee pour etre humainement lisible. De nombreuses proprietes affichees par systemctl show correspondent directement aux parametres de configuration du gestionnaire du systeme et de services et de ses fichiers d'unites. Notez que les proprietes affichees par la commande sont generalement plus des versions de bas niveau et normalisees de la configuration originelle et affichent l'etat d'execution en supplement de la configuration. Par exemple, les proprietes affichees pour les unites de service incluent l'identifiant du processus principal en cours connu comme << MainPID >> (qui est l'etat d'execution), et les parametres de temps sont toujours affiches en tant que proprietes se terminant avec le suffixe << ...USec >> meme si les options de la configuration correspondantes finissent en << ...Sec >>, car la microseconde est l'unite de temps reglementaire utilisee en interne par le gestionnaire du systeme et de services. Pour des details sur un grand nombre de ces proprietes, consulter la documentation de l'interface D-Bus prenant en charge ces proprietes, voir org.freedesktop.systemd1(5). cat MOTIF... Afficher les fichiers gerant une ou plusieurs unites. Afficher le << fragment >> et les << drop-ins >> (fichiers source) des unites. Chaque fichier est precede d'un commentaire qui inclut le nom de fichier. Remarquez que cette commande montre le contenu de ces fichiers sur le disque, qui peuvent ne pas correspondre a la comprehension de ces unites par le gestionnaire du systeme si des fichiers ont ete mis a jour sur le disque et que la commande daemon-reload n'a pas ete lancee depuis. Ajoute dans la version 206. help MOTIF...|PID... Afficher les pages de manuel pour une ou plusieurs unites, si disponibles. Si un PID est donne, les pages de manuel de l'unite a laquelle le processus appartient sont affichees. Ajoute dans la version 185. list-dependencies [UNITE...] Afficher les unites necessaires et demandees par les unites indiquees. Cette commande liste recursivement les unites qui suivent les dependances Requires=, Requisite=, ConsistsOf=, Wants=, BindsTo= et Upholds=. Si aucune unite n'est specifiee, default.target (la cible par defaut) est sous-entendu. Les unites qui sont affichees sont filtrees en plus par --type= et --state= si ces options sont specifiees. Notez qu'il n'est pas possible d'utiliser une structure arborescente dans ce cas, aussi --plain est implicite. Seules les cibles d'unite sont developpees recursivement par defaut. Lorsque --all est passe, toutes les autres unites sont aussi developpees recursivement. Les options --reverse, --after et --before peuvent etre utilisees pour changer les types de dependance a afficher. A noter que cette commande ne liste que les unites actuellement chargees en memoire par le gestionnaire de services. En particulier, cette commande n'est pas adaptee pour avoir une liste exhaustive des dependances inverses (reverse dependencies) d'une unite indiquee, car cela ne listera pas les dependances declarees par les unites non chargees actuellement. Ajoute dans la version 198. start MOTIF... Demarrer (activer) une ou plus unites indiquees sur la ligne de commande. A noter que les motifs avec metacaracteres (glob) d'unite developpent les noms des unites actuellement en memoire. Les unites qui ne sont pas actives et qui ne sont pas en echec ne sont generalement pas en memoire, et ne seront pas mappees avec un quelconque motif. De plus, dans le cas d'unites instanciees, systemd est souvent ignorant du nom d'instance tant que l'instance n'a pas demarre. Par consequent, utiliser des motifs generiques avec start a une utilite limitee. Egalement, les noms secondaires d'alias d'unite ne sont pas pris en consideration. L'option --all peut aussi etre utilisee pour agir sur les unites inactives qui sont referencees par d'autres unites chargees. Notez que cela n'est pas la meme chose que d'agir sur << toutes >> les unites possibles, car comme decrit dans le paragraphe precedent, une telle liste est mal definie. Cependant, systemctl start --allGLOB peut etre utile si toutes les unites qui doivent correspondre au motif sont utilisees par une cible quelconque connue pour etre chargee. stop MOTIF... Stopper (desactiver) une ou plusieurs unites indiquees sur la ligne de commande. Cette commande echouera si l'unite n'existe pas ou si l'arret de l'unite est interdit (voir RefuseManualStop= dans systemd.unit(5)). Cette commande n'echouera pas si l'une des commandes configurees pour stopper l'unite (ExecStop=, etc.) est en echec, car le gestionnaire continuera a forcer l'arret de l'unite. Si une unite qui a ete stoppee peut encore etre declenchee par d'autres unites, un avertissement contenant les noms des unites declencheurs est affiche. --no-warn peut etre utilise pour supprimer cet avertissement. reload MOTIF... Demander a toutes les unites listees sur la ligne de commande de recharger leur configuration. Veuillez noter que cette commande rechargera la configuration specifique au service, pas le fichier de configuration d'unite de systemd. Si vous voulez que systemd recharge le fichier de configuration d'une unite, utilisez la commande daemon-reload. En d'autres termes, dans l'exemple d'Apache, cette commande rechargera httpd.conf d'Apache dans le serveur web et non le fichier d'unite de systemd apache.service. Cette commande ne doit pas etre confondue avec la commande daemon-reload. restart MOTIF... Stopper puis demarrer une ou plusieurs unites indiquees sur la ligne de commande. Si les unites ne sont pas deja en fonctionnement, elles seront demarrees. Remarquez que le redemarrage d'une unite avec cette commande ne supprimera pas forcement toutes les ressources de l'unite avant qu'elle ne soit demarree a nouveau. Par exemple, la fonction de stockage de descripteur de fichier par service (voir FileDescriptorStoreMax= dans systemd.service(5)) restera intacte aussi longtemps que l'unite aura une tache en attente, et ne sera nettoyee que lorsque l'unite sera pleinement stoppee et qu'aucune tache ne sera encore en attente. Si l'intention est de vider aussi le stockage du descripteur de fichier lors d'une operation de redemarrage, une commande explicite systemctl stop suivie de systemctl start doit etre lancee. try-restart MOTIF... Stopper puis demarrer une ou plusieurs unites indiquees sur la ligne de commande si les unites sont en fonctionnement. Cette commande n'a aucun effet si les unites ne sont pas en fonctionnement. reload-or-restart MOTIF... Recharger une ou plusieurs unites si elles prennent en charge cette fonctionnalite. Sinon, les stopper et les demarrer. Si les unites ne sont pas deja en fonctionnement, elles seront demarrees. try-reload-or-restart MOTIF... Recharger une ou plusieurs unites si elles prennent en charge cette fonctionnalite. Sinon, les stopper puis les demarrer. Cette commande n'a aucun effet si les unites ne sont pas en fonctionnement. Ajoute dans la version 229. isolate UNITE Demarrer l'unite indiquee sur la ligne de commande et ses dependances et stopper toutes les autres, a moins qu'elles aient IgnoreOnIsolate=yes (voir systemd.unit(5)). Si un nom d'unite sans extension est donne, une extension de forme << .target >> sera presumee. Cette commande est dangereuse, car elle arretera immediatement les processus qui ne sont pas actives dans la nouvelle cible, incluant possiblement l'environnement graphique ou le terminal en cours d'utilisation. A noter que cette operation n'est permise que sur les unites ou AllowIsolate= est active. Voir systemd.unit(5) pour les details. kill MOTIF... Envoyer un signal a un ou plusieurs processus de l'unite. Utiliser --kill-whom= pour selectionner le processus a tuer. Utiliser --signal= pour selectionner le signal a envoyer. A employer avec --kill-value= pour mettre en file d'attente un signal POSIX en temps reel (POSIX Realtime Signal) avec une valeur associee. clean MOTIF... Enlever la configuration, l'etat, le cache, les journaux ou les donnees d'execution des unites indiquees. Utiliser --what= pour selectionner quelle sorte de ressource a enlever. Pour les unites de service, cette commande peut etre utilisee pour enlever les repertoires configures avec ConfigurationDirectory=, StateDirectory=, CacheDirectory=, LogsDirectory= et RuntimeDirectory=, voir systemd.exec(5) pour les details. Cette commande peut aussi etre utilisee pour vider le magasin de descripteurs de fichier comme active avec FileDescriptorStoreMax=, consulter systemd.service(5) pour des details supplementaires. Cette commande peut etre utilisee pour les unites de temporisateur pour vider les donnees d'horodatage persistantes si Persistent= est utilise et --what=state est selectionne, voir systemd.timer(5). Cette commande s'applique uniquement sur les unites qui utilisent l'une de ces definitions. Si --what= n'est pas indique, les donnees de cache et d'execution ainsi que le magasin de descripteurs de fichier sont enleves (vu que ces trois types de donnees sont generalement redondants et reproductibles lors de la prochaine invocation de l'unite). Notez que les unites indiquees doivent etre stoppees pour invoquer cette operation. Ajoute dans la version 243. freeze MOTIF... Geler une ou plusieurs unites indiquees sur la ligne de commande en utilisant le freezer (figeage) de cgroup Le gel de l'unite entrainera la suspension de tous les processus contenus dans le cgroup correspondant a cette unite. La suspension signifie que tous les processus de l'unite ne seront pas programmes pour fonctionner sur le CPU jusqu'au degel. Notez que cette commande n'est prise en charge que sur les systemes qui utilisent une hierarchie cgroup unifiee. L'unite est automatiquement degelee avant qu'une tache ne soit executee par l'unite, par exemple avant que l'unite soit stoppee. Ajoute dans la version 246. thaw MOTIF... << Degeler >> une ou plusieurs unites indiquees sur la ligne de commande. Il s'agit de l'operation inverse de la commande freeze et reprend l'execution des processus dans le cgroup de l'unite. Ajoute dans la version 246. set-property UNITE PROPRIETE=VALEUR... Definir les proprietes de l'unite indiquee lors de l'execution lorsque cela est pris en charge. Cette commande permet le changement des proprietes de parametre de configuration telles que les definitions du controle de ressources lors de l'execution. Toutes les proprietes ne peuvent etre changees lors de l'execution, mais de nombreuses definitions de controle de ressources (principalement celles dans systemd.resource-control(5)) le peuvent. Ces changements sont appliques immediatement et stockes sur le disque pour les futurs redemarrages, a moins que --runtime ne soit passe, auquel cas les definitions ne s'appliqueront que jusqu'au prochain redemarrage. La syntaxe d'affectation des proprietes suit de pres la syntaxe des affectations dans les fichiers d'unite. Exemple : systemctl set-property trucmachin.service CPUWeight=200 Si l'unite indiquee se revele inactive, les changements seront seulement stockes sur le disque comme decrit precedemment et seront ainsi effectifs lorsque l'unite sera demarree. Remarquez que cette commande permet de changer plusieurs proprietes au meme moment, ce qui est preferable a les definir separement. Exemple : systemctl set-property trucmachin.service CPUWeight=200 MemoryMax=2G IPAccounting=yes Comme avec les definitions de configuration de fichier d'unite, assigner une definition vide reinitialise la propriete a sa valeur par defaut. Exemple : systemctl set-property avahi-daemon.service IPAddressDeny= Ajoute dans la version 206. bind UNITE CHEMIN [CHEMIN] Montage bind d'un fichier ou d'un repertoire a partir de l'hote dans l'espace de noms montage de l'unite indiquee. Le premier argument de chemin est le fichier source ou le repertoire de l'hote, le second argument du chemin est le fichier de destination ou le repertoire dans l'espace de noms montage de l'unite. Lorsque ce dernier est omis, le chemin de destination dans l'espace de noms montage de l'unite est le meme que le chemin de source sur l'hote. Lorsque combine avec le commutateur --read-only, un montage bind en lecture seule est cree. Lorsque combine avec le commutateur --mkdir, le chemin de destination est cree avant que le montage ne soit applique. A noter que cette option n'est actuellement prise en charge que pour les unites qui fonctionnent a l'interieur d'un espace de noms montage (par exemple avec RootImage=, PrivateMounts=, etc.). Cette commande prend en charge le montage bind de repertoires, de fichiers normaux, des noeuds de peripheriques, des noeuds de socket AF_UNIX ainsi que des FIFO. Le montage bind est ephemere et est defait des que le processus actuel de l'unite existe. Notez que l'espace de noms mentionne ici, ou le montage bind sera ajoute, est celui ou fonctionne le principal processus du service. Les autres processus (ceux executes par ExecReload=, ExecStartPre=, etc.) fonctionnent dans des espaces de noms distincts. Si cela est pris en charge par le noyau, tout montage anterieur sur la cible selectionnee sera remplace par le nouveau montage. Si cela n'est pas pris en charge, tout montage anterieur sera surmonte, mais restera epingle et inaccessible. Ajoute dans la version 248. mount-image UNITE IMAGE [CHEMIN [NOM_PARTITION:OPTIONS_MONTAGE]] Monter une image depuis l'hote dans l'espace de noms montage de l'unite indique. Le premier argument chemin est l'image source de l'hote, le second argument chemin est le repertoire de destination dans l'espace de noms montage de l'unite (c'est-a-dire dans RootImage=/RootDirectory=). L'argument suivant, s'il y en a un, est interprete comme un tuple de noms de partition separes par des deux-points et une liste d'options separees par des virgules pour cette partition. Le format est le meme que la definition du service MountImages=. Lorsque combine avec le commutateur --read-only, un montage en lecture seule est cree. Lorsque combine avec le commutateur --switch, le chemin de destination est d'abord cree avant que le montage ne soit applique. Remarque : cette option n'est actuellement prise en charge que pour les unites qui fonctionnent dans un espace de noms montage (c'est-a-dire avec RootImage=, PrivateMounts=, etc.). Notez que l'espace de noms mentionne ici, la ou l'image montee sera ajoutee, est celui ou le processus principal du service fonctionne. Notez que l'espace de noms mentionne ici, ou le montage bind sera ajoute, est celui ou le processus du service principal fonctionne. Les autres processus (ceux executes par ExecReload=, ExecStartPre=, etc.) fonctionnent dans des espaces de noms distincts. Si cela est pris en charge par le noyau, tout montage anterieur sur la cible selectionnee sera remplace par le nouveau montage. Si cela n'est pas pris en charge, tout montage anterieur sera surmonte, mais restera epingle et inaccessible. Exemple : systemctl mount-image truc.service /tmp/img.raw /var/lib/image root:ro,nosuid systemctl mount-image --mkdir bar.service /tmp/img.raw /var/lib/baz/img Ajoute dans la version 248. service-log-level SERVICE [NIVEAU] Si l'argument NIVEAU n'est pas indique, afficher le niveau de journalisation actuel tel qu'indique par le service SERVICE. Si l'argument optionnel NIVEAU est fourni, cette commande change le niveau de journalisation actuel du service a NIVEAU. Le niveau de journalisation doit etre un niveau typique de journalisation syslog, c'est-a-dire une valeur entre 0 et 7 ou l'une des chaines emerg, alert, crit, err, warning, notice, info ou debug ; voir syslog(3) pour les details. Le service doit avoir la propriete NomBus=destination appropriee et implementer aussi l'interface generique org.freedesktop.LogControl1(5). (systemctl utilisera le protocole D-Bus generique pour acceder a l'interface org.freedesktop.LogControl1.LogLevel pour le nom D-Bus destination.) Ajoute dans la version 247. service-log-target SERVICE [CIBLE] Si l'argument CIBLE n'est pas present, afficher la cible de journal actuelle comme indique par le service SERVICE. Si l'argument optionnel CIBLE est fourni, changer la cible de journal actuelle du service a CIBLE. La cible de journal doit etre une des chaines console (pour une sortie de la journalisation sur le flux d'erreur standard du service), kmsg (pour une journalisation dirigee sur le tampon de journal du noyau), journal (pour une sortie de journalisation vers systemd-journal-service(8) en utilisant le protocole natif de journal), syslog (pour une sortie vers l'habituel socket syslog /dev/log), null (pour aucune sortie de journalisation quoi qu'il se passe) ou auto (pour un choix determine automatiquement, en general equivalent a console si le service est appele interactivement, et journal ou syslog dans le cas contraire). Pour la plupart des services, seul un sous-ensemble de cibles de journal a du sens. En particulier, la plupart des services << normaux >> devraient seulement implementer console, journal et null. Tout le reste n'est approprie que pour les services bas niveau qui sont actifs au tout debut de l'amorcage avant que la journalisation appropriee ne soit etablie. Le service doit avoir la propriete NomBus=destination appropriee et implementer aussi l'interface generique org.freedesktop.LogControl1(5). (systemctl utilisera le protocole D-Bus generique pour acceder a l'interface org.freedesktop.LogControl1.LogLevel pour le nom D-Bus destination.) Ajoute dans la version 247. reset-failed [MOTIF...] Reinitialiser l'etat << failed >> des unites indiquees, ou si aucun nom n'est indique, reinitialiser l'etat de toutes les unites. Lorsqu'une unite echoue de quelque maniere (c'est-a-dire le processus finit avec un code d'erreur different de zero, terminant anormalement ou depassant le delai), elle entrera dans un etat << failed >> et son code de retour et son etat seront enregistres pour introspection par l'administrateur jusqu'a ce que le service soit stoppe et redemarre ou reinitialise avec cette commande. En supplement de la reinitialisation de l'etat << failed >> d'une unite, il reinitialise diverses proprietes par unite : le compteur de depart de limite de taux de tous les types d'unite est reinitialise a zero, comme l'est le compteur de redemarrage des unites de service. Donc, si une limite de demarrage d'une unite (comme configure avec StartLimitIntervalSec=/StartLimitBurst=) est atteinte et que l'unite refuse de demarrer a nouveau, utiliser cette commande pour la rendre prete a demarrer a nouveau. whoami [PID...] Renvoie les unites auxquelles appartiennent les processus references par leurs PID (une par ligne). Si aucun PID n'est specifie, renvoie l'unite dans laquelle est invoquee la commande systemctl. Ajoute dans la version 254. Commandes du fichier d'unite list-unit-files [MOTIF...] Lister les fichiers d'unite installes sur le systeme, en combinaison avec leur etat d'activation (comme indique par is-enabled). Si un ou plusieurs MOTIF sont specifies, seuls les fichiers d'unite dont les noms correspondent sont affiches (les motifs correspondant aux chemins d'unite du systeme de fichiers ne sont pas pris en charge). Contrairement a list-units, cette commande permet de lister les unites modeles en plus des unites explicitement instanciees. Ajoute dans la version 233. enable UNITE..., enable CHEMIN... Activer une ou plusieurs unites ou instances d'unite. Cette commande cree un ensemble de liens symboliques, comme encodes dans les sections [Install] des fichiers d'unite indiques. Apres la creation des liens symboliques, la configuration du gestionnaire systeme est rechargee (d'une facon equivalente a daemon-reload), de maniere a s'assurer que les changements soient pris en compte immediatement. Remarquez que cette commande n'a pas pour effet de demarrer aussi les unites qui ont ete activees. Si c'est le but recherche, combiner cette commande avec --now ou invoquer start avec les arguments appropries plus tard. Remarquez que dans le cas d'activation d'instance d'unite (c'est-a-dire activation d'unites sous forme truc@machin.service), les liens symboliques de meme nom que les instances sont crees dans le repertoire de configuration de l'unite ; cependant ils pointent sur le seul fichier d'unite modele a partir duquel ils sont instancies. Cette commande attend soit des noms d'unite valables (auquel cas divers repertoires de fichiers d'unite sont automatiquement cherches pour les fichiers d'unite avec le nom approprie), soit des chemins absolus de fichiers d'unite (auquel cas ils sont lus directement). Si un fichier d'unite est situe en dehors des repertoires habituels de fichier d'unite, un lien symbolique est cree, le reliant au chemin de configuration de l'unite, pour s'assurer qu'il soit trouve lorsque demande par une commande telle que start. Le systeme de fichiers ou les fichiers d'unite lies sont situes doit etre accessible lors du demarrage de systemd (par exemple, tout ce qui est en dessous de /home ou /var n'est pas autorise, a moins que ces repertoires soient situes dans le systeme de fichiers racine). Cette commande affiche les operations du systeme de fichiers executees. Cette sortie peut etre supprimee en passant --quiet. Remarque : cette operation ne cree que les liens symboliques suggeres dans la section [Install] des fichiers d'unite. Bien que cette commande soit la maniere recommandee pour manipuler le repertoire de configuration d'unite, l'administrateur est libre de faire des changements supplementaires en placant ou supprimant des liens symboliques sous ce repertoire. Cela est particulierement utile pour creer des configurations qui different de l'installation suggeree par defaut. Dans ce cas, l'administrateur doit s'assurer d'invoquer daemon-reload manuellement si necessaire, pour s'assurer que les changements soient pris en compte. Lorsqu'on utilise cette operation sur des unites qui n'ont pas d'informations d'installation, un avertissement est affiche. --no-warn peut etre utilise pour supprimer cet avertissement. L'activation d'unite ne doit pas etre confondue avec le demarrage d'unite (mise en service) declenche par la commande start. L'activation et le demarrage d'unite sont independants : les unites peuvent etre activees sans etre demarrees et demarrees sans etre activees. L'activation permet simplement d'accrocher l'unite a divers emplacements suggeres (par exemple, que l'unite soit automatiquement demarree a l'amorcage ou lorsqu'un type particulier de materiel est branche). Le demarrage entraine reellement l'apparition du processus demon (pour les unites de service) ou lie le socket (pour les unites de socket), etc. Selon que --system, --user, --runtime ou --global est indique, cette commande active l'unite pour le systeme, seulement pour utilisateur appelant, seulement pour cet amorcage du systeme ou pour toutes les connexions futures de tous les utilisateurs. Notez que dans ce dernier cas, aucune configuration du demon systemd n'est rechargee. L'utilisation de enable sur des unites masquees n'est pas prise en charge et provoque une erreur. disable UNITE... Desactivation d'une ou plusieurs unites. Cette commande supprime tous les liens symboliques vers les fichiers d'unite soutenant les unites specifiees dans le repertoire de configuration d'unite, et annule donc toute modification apportee par enable ou link. Notez que cela supprime tous les liens symboliques vers des fichiers d'unite correspondants, incluant les liens symboliques crees manuellement et pas seulement ceux crees reellement par enable ou link. Remarquez que meme si disable annule les effets de enable, les deux commandes ne sont pas symetriques pour autant, car disable peut supprimer davantage de liens symboliques qu'une invocation precedente de enable n'en a crees sur la meme unite. Cette commande attend seulement des noms d'unite valables, elle n'accepte pas de chemins de fichier d'unite. En supplement des unites indiquees en arguments, sont aussi desactivees toutes les unites qui sont listees dans le reglage Also= contenu dans la section [Install] des fichiers d'unite sur lesquels on opere. Cette commande recharge implicitement la configuration du gestionnaire systeme apres avoir acheve l'operation. Notez que cette commande ne stoppe pas implicitement les unites qui ont ete desactivees. Si c'est ce que l'on souhaite, combiner cette commande avec le commutateur --now ou invoquer la commande stop avec les arguments appropries plus tard. Cette commande affiche des informations sur les operations sur le systeme de fichiers (suppression des liens symboliques) executees. Cette sortie peut etre supprimee en passant --quiet. Si une unite est desactivee mais que ses unites declencheurs sont toujours actives, un avertissement contenant les noms des unites declencheur est affiche. --no-warn peut etre utilise pour supprimer cet avertissement. Lorsque cette commande est utilisee avec --user, les unites en cours d'exploitation peuvent encore etre activees pour une portee globale, et se lancent donc automatiquement meme apres une desactivation reussie dans le champ d'application de l'utilisateur. Un avertissement a ce propos est alors affiche, qui peut etre supprime en utilisant --no-warn. Cette commande tient compte de --system, --user, --runtime, --global et --no-warn d'une maniere similaire a enable. Ajoute dans la version 238. reenable UNITE... Reactiver une ou plusieurs unites, comme indique sur la ligne de commande. C'est une combinaison de disable et enable et permet de reinitialiser les liens symboliques d'une unite activee aux parametres par defaut configures dans sa section [Install]. Cette commande attend un nom d'unite uniquement, elle n'accepte pas les chemins de fichier d'unite. Ajoute dans la version 238. preset UNITE... Reinitialiser l'etat active/desactive d'un ou plusieurs fichiers d'unite specifies sur la ligne de commande aux valeurs par defaut configurees dans les fichiers de politique predefinis. Cette commande a le meme effet que disable ou enable, suivant la maniere dont l'unite est listee dans les fichiers predefinis. Utiliser --preset-mode= pour controler si les unites doivent etre activees puis desactivees, ou seulement activees, ou seulement desactivees. Si l'unite n'integre pas d'informations d'installation, elle sera ignoree silencieusement par cette commande. UNITE doit etre le vrai nom de l'unite, tout nom d'alias sera ignore silencieusement. Pour davantage d'informations sur le format de politique predefini, consulter systemd.preset(5). Ajoute dans la version 238. preset-all Reinitialiser tous les fichiers d'unite installes aux valeurs par defaut configurees dans le fichier de politique predefini (voir ci-dessus). Utiliser --preset-mode= pour controler si les unites doivent etre activees puis desactivees, ou seulement activees, ou seulement desactivees. Ajoute dans la version 215. is-enabled UNITE... Verifier si l'un des fichiers indiques est active (comme avec enable). Un code de retour de 0 est renvoye si au moins un fichier est active, ou different de zero dans le cas contraire. Afficher l'etat actuel d'activation (voir table). Pour supprimer cette sortie utiliser --quiet. Pour montrer les cibles d'installation utiliser --full. Table 1. is-enabled output +------------------+-------------------------+----------------+ |Nom | Description | Code de retour | +------------------+-------------------------+----------------+ |"enabled" | Active a l'aide de | 0 | | | .wants/, .requires/ ou | | | | de liens symboliques | | | | Alias= (en permanence | | | | dans | | | | /etc/systemd/system/ ou | | | | transitoirement dans | | | | /run/systemd/system/). | | +------------------+ | | |"enabled-runtime" | | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"linked" | Rendu disponible a | > 0 | | | l'aide d'un ou | | | | plusieurs liens | | | | symboliques vers le | | | | fichier d'unite (en | | | | permanence dans | | | | /etc/systemd/system ou | | | | transitoirement dans | | | | /run/systemd/system/), | | | | meme si le fichier | | | | d'unite se situe en | | | | dehors du chemin de | | | | recherche du fichier | | | | d'unite. | | +------------------+ | | |"linked-runtime" | | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"alias" | Le nom est un alias | 0 | | | (lien symbolique vers | | | | un autre fichier | | | | d'unite). | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"masked" | Completement desactive, | > 0 | | | de facon a ce que toute | | | | tentative de le | | | | demarrer echoue (de | | | | maniere permanente dans | | | | /etc/systemd/system/ ou | | | | transitoire dans | | | | /run/systemd/systemd/). | | +------------------+ | | |"masked-runtime" | | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"static" | Le fichier d'unite | 0 | | | n'est pas active et n'a | | | | pas de modalite pour | | | | etre active dans la | | | | section [Install] du | | | | fichier d'unite. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"indirect" | Le fichier d'unite | 0 | | | lui-meme n'est pas | | | | active, mais il a une | | | | definition Also= non | | | | vide dans la section | | | | [Install] du fichier | | | | d'unite listant | | | | d'autres fichiers | | | | d'unite qui peuvent | | | | etre actives, ou | | | | possede un alias sous | | | | un nom different a | | | | travers un lien | | | | symbolique qui n'est | | | | pas indique dans Also=. | | | | Pour les fichiers | | | | d'unite modele, une | | | | instance differente de | | | | celle indiquee dans | | | | DefaultInstance= est | | | | activee. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"disabled" | Le fichier d'unite | > 0 | | | n'est pas active, mais | | | | contient une section | | | | [Install] avec des | | | | instructions | | | | d'installation. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"generated" | Le fichier de l'unite a | 0 | | | ete genere | | | | dynamiquement par un | | | | outil generateur. | | | | Consulter | | | | systemd.generator(7). | | | | Les fichiers d'unite | | | | generes peuvent ne pas | | | | etre actives, ils sont | | | | actives implicitement | | | | par leur generateur. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"transient" | Le fichier d'unite a | 0 | | | ete cree dynamiquement | | | | par l'API d'execution. | | | | Les fichiers | | | | transitoires peuvent ne | | | | pas etre actives. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"bad" | Le fichier d'unite | > 0 | | | n'est pas valable ou | | | | une autre erreur est | | | | survenue. Notez que | | | | is-enabled ne renverra | | | | pas reellement cet | | | | etat, mais affichera un | | | | message d'erreur a la | | | | place. Cependant, le | | | | listing de fichiers | | | | d'unite affiche par | | | | list-unit-files devrait | | | | le montrer. | | +------------------+-------------------------+----------------+ |"not-found" | Le fichier d'unite | 4 | | | n'existe pas. | | +------------------+-------------------------+----------------+ Ajoute dans la version 238. mask UNITE... Masquer une ou plusieurs unites specifiees sur la ligne de commande. Cette commande lie les fichiers d'unite a /dev/null, les rendant impossibles a demarrer. C'est une version plus forte de disable, puisqu'elle prohibe toute sorte de mise en service de l'unite, y compris l'activation et le demarrage manuel. A utiliser avec prudence. Cela permet a l'option --runtime de masquer temporairement jusqu'au prochain redemarrage du systeme. L'option --now peut etre utilisee pour s'assurer que les unites soient aussi stoppees. Cette commande attend uniquement des noms valables d'unite et n'accepte pas de chemins de fichier d'unite. Notez que cette commande creera un lien symbolique sous le nom de l'unite dans /etc/systemd/system/ (au cas ou --runtime n'est pas indique) ou /run/systemd/system/ (dans le cas ou --runtime est specifie). Si un fichier d'unite correspondant existe deja sous ces repertoires, l'operation echouera. Cela signifie que l'operation est d'abord utile pour masquer les unites livrees par le fournisseur (comme celles fournies dans /usr/lib/systemd/system/ et non dans les deux repertoires susmentionnes), mais typiquement, cela ne fonctionne pas pour les unites creees localement (et celles qui sont precisement placees dans les deux repertoires susmentionnes). Des restrictions similaires s'appliquent dans le mode --user, auquel cas les repertoires sont de toute maniere sous le repertoire personnel (home) de l'utilisateur. Si une unite a ete masquee mais que ses unites declencheur sont toujours actives, un avertissement contenant les noms des unites declencheur est affiche. --no-warn peut etre utilise pour supprimer cet avertissement. Ajoute dans la version 238. unmask UNITE... Demasquer un ou plusieurs fichiers d'unite specifies sur la ligne de commande. Cette commande annule l'effet de mask. Cette commande attend uniquement des noms d'unite valables et n'acceptera pas des chemins de fichier d'unite. Ajoute dans la version 238. link CHEMIN... Lier un fichier d'unite qui n'est pas dans le chemin de recherche de fichier d'unite au chemin de recherche de fichiers d'unite. Cette commande attend un chemin absolu vers un fichier d'unite. L'effet de cette commande peut etre annule avec disable. Cette commande a pour effet de rendre disponible le fichier d'unite pour des commandes telles que start, meme s'il n'est pas installe directement dans le chemin de recherche d'unite. Le systeme de fichiers ou sont situes les fichiers d'unite lies doit etre accessible au demarrage de systemd (par exemple, tout ce qui est sous /home ou /var n'est pas autorise, a moins que ces repertoires soient situes sur le systeme de fichiers racine). Ajoute dans la version 233. revert UNITE... Retablir un ou plusieurs fichiers d'unite a leur version d'usine. Cette commande supprime les fichiers de configuration de substitution qui modifient les unites indiquees, ainsi que tout fichier d'unite configure par l'utilisateur qui ecrase le fichier d'unite correspondant du fournisseur. Specifiquement, pour une unite << machin.service >> les repertoires << machin.service.d/ >> correspondants sont supprimes avec tous les fichiers qu'ils contiennent, a la fois sous les repertoires de configuration d'execution et persistante (c'est-a-dire sous /etc/systemd/system et /run/systemd/system) ; si le fichier d'unite a une version du fournisseur (c'est-a-dire un fichier d'unite situe sous /usr/) tous les fichiers d'unite d'execution ou persistants qui correspondent et qui l'ecrasent sont aussi supprimes. Notez que si un fichier d'unite n'a pas de version du fournisseur (c'est-a-dire est seulement defini sous /etc/systemd/system ou /run/systemd/system, mais pas dans un fichier d'unite stocke sous /usr/), il n'est pas supprime. Aussi, si une unite est masquee, elle est demasquee. Effectivement, cette commande peut etre utilisee pour annuler tous les changements effectues avec systemctl edit, systemctl set-property et systemctl mask et remet en place le fichier d'unite d'origine avec ses reglages. Ajoute dans la version 198. add-wants CIBLE UNITE..., add-requires CIBLE UNITE... Ajouter respectivement les dependances << Wants= >> ou << Requires= >> a la CIBLE indiquee pour une ou plusieurs unites. Cette commande prend en compte --system, --user, --runtime et --global de maniere similaire a enable. Ajoute dans la version 217. edit UNITE... Editer un extrait de substitution ou un fichier de remplacement entier si --full est indique, pour etendre ou surcharger l'unite indiquee. Selon que --system (par defaut), --user ou --global est indique, cette commande cree un fichier de substitution pour chaque unite a la fois pour le systeme, l'utilisateur appelant ou pour toutes les futures connexions de tous les utilisateurs. Ainsi, l'editeur (voir la section << Environnement >> ci-dessous) est invoque sur des fichiers temporaires qui seront ecrits a l'emplacement reel si l'editeur quitte avec succes. Si --drop-in= est indique, le nom du fichier de substitution donne sera utilise a la place de celui par defaut : override.conf. Si --full est indique, cette commande copiera les unites d'origine au lieu de creer des fichiers de substitution. Si --force est indique et qu'aucune unite n'existe deja, des nouveaux fichiers d'unite seront ouverts pour etre edites. Si --runtime est indique, les changements seront effectues de maniere temporaire dans /run/ et seront perdus lors du prochain redemarrage. Si le fichier temporaire est vide a la sortie, les modifications de l'unite concernee sont annulees. Apres que les unites ont ete editees, la configuration de systemd est rechargee (de facon equivalente a daemon-reload). Remarquez que cette commande ne peut pas etre utilisee pour editer des unites a distance et que vous ne pouvez pas editer temporairement les unites qui sont dans /etc/, car elles ont priorite sur /run/. Ajoute dans la version 218. get-default Renvoyer la cible par defaut dans laquelle demarrer. Cette commande renvoie le nom d'unite cible a laquelle default.target est liee (lien symbolique). Ajoute dans la version 205. set-default CIBLE Definir la cible par defaut dans laquelle demarrer. Cette commande definit (lie symboliquement) l'alias default.target a l'unite cible donnee. Ajoute dans la version 205. Commandes de la machine list-machines [MOTIF...] Lister l'hote et tous les conteneurs locaux en cours d'execution avec leur etat. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiques, seuls les conteneurs correspondants a l'un d'entre eux sont affiches. Ajoute dans la version 212. Commandes de tache list-jobs [MOTIF...] Lister les taches en cours. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiques, seules les taches pour des unites correspondant a l'un d'entre eux sont affichees. Lorsque combinee avec --after ou --before, la liste est completee par des informations a propos des taches attendues par chaque tache et des taches qui l'attendent, voir ci-dessus. Ajoute dans la version 233. cancel [TACHE...] Effacer une ou plusieurs taches indiquees sur la ligne de commande par leur identifiant numerique de tache. Si aucun identifiant n'est specifie, cette commande efface toutes les taches en attente. Ajoute dans la version 233. Commandes d'environnement systemd prend en charge un bloc d'environnement qui est passe aux processus que le gestionnaire cree. Les noms des variables peuvent contenir des lettres ASCII, des chiffres et le caractere de soulignement. Les noms de variable ne peuvent pas etre vides ou commencer par un chiffre. La plupart des caracteres sont autorises dans les valeurs de variable, mais la sequence entiere doit etre en UTF-8 valable (a noter que les caracteres de controle tels que nouvelle ligne (NL), tabulation (TAB) ou le caractere d'echappement (ESC) sont du ASCII valable et donc UTF-8 valable). La longueur totale du bloc d'environnement est limitee par la valeur _SC_ARG_MAX definie par sysconf(3). show-environment Extraire le contenu du bloc d'environnement du gestionnaire systemd. C'est le bloc d'environnement qui est passe a tous les processus que le gestionnaire cree. Le bloc d'environnement sera extrait sous une forme simple et adaptee a la syntaxe de la plupart des interpreteurs de commande. Si aucun caractere special ou espace n'est present dans les valeurs de la variable, aucun echappement n'est effectue et les assignations sont de la forme << VARIABLE=valeur >>. Si une espace ou des caracteres ayant une signification speciale pour l'interpreteur sont presents, l'echappement dollar-guillemet-simple est utilise et les assignations sont de la forme << VARIABLE=$'valeur' >>. Cette syntaxe est prise en charge par bash(1), zsh(1), ksh(1) et ash(1) de busybox(1), mais pas par dash(1), ni par fish(1). set-environment VARIABLE=VALEUR... Definir une ou plusieurs variables d'environnement du gestionnaire de systemd, comme indique sur la ligne de commande. Cette commande echouera si les noms de variable et leurs valeurs ne sont pas conformes aux regles enumerees ci-dessus. Ajoute dans la version 233. unset-environment VARIABLE... Annuler la definition d'une ou plusieurs variables d'environnement du gestionnaire de systemd. Si seulement un nom de variable est indique, il sera supprime sans s'occuper de sa valeur. Si une variable et une valeur sont indiquees, la variable n'est supprimee que si elle a la valeur indiquee. Ajoute dans la version 233. import-environment VARIABLE... Importer une, plusieurs ou toutes les variables d'environnement definies sur le client dans le bloc d'environnement du gestionnaire de systemd. Si une liste de noms de variable est passee, les valeurs cote client sont alors importees dans le bloc d'environnement du gestionnaire. Si des noms ne sont pas des noms de variable d'environnement valables ou ont des valeurs non valables conformement vis-a-vis des regles enoncees ci-dessus, une erreur apparait. Si aucun argument n'est passe, le bloc d'environnement en entier herite par le processus systemctl est importe. Dans ce mode toute variable d'environnement non valable heritee est silencieusement ignoree. L'importation de tout le bloc d'environnement herite (en appelant cette commande sans aucun argument) est obsolete. Un interpreteur de commande definira des douzaines de variables qui n'auront de sens que localement et ne seront destinees qu'aux processus enfants de l'interpreteur. De telles variables dans le bloc d'environnement global sont sources de confusion pour les autres processus. Ajoute dans la version 206. Commandes du gestionnaire d'etat daemon-reload Recharger la configuration du gestionnaire systemd. Cette commande reexecutera tous les generateurs (voir systemd.generator(7)), rechargera tous les fichiers d'unite et recreera l'arbre de dependances en entier. Lors du rechargement du demon, tous les sockets que systemd ecoute relativement a la configuration de l'utilisateur resteront accessibles. Cette commande ne doit pas etre confondue avec la commande reload. daemon-reexec Relancer le gestionnaire systemd. Cette commande va serialiser l'etat du gestionnaire, reexecuter le processus et deserialiser l'etat a nouveau. Cette commande n'a que peu d'utilite si ce n'est pour le debogage ou les mises a niveau de paquets. Parfois, elle peut etre tres utile pour un daemon-reload tres lourd. Pendant que le demon est reexecute, tous les sockets que systemd ecoute relativement a la configuration de l'utilisateur resteront accessibles. log-level [NIVEAU] Si aucun argument n'est donne, afficher le niveau de journalisation actuel du gestionnaire. Si un argument NIVEAU est fourni en option, alors la commande change le niveau de journalisation actuel du gestionnaire a NIVEAU (en acceptant les meme valeurs que --log-level= decrit dans systemd(1)). Ajoute dans la version 244. log-target [CIBLE] Si aucun argument n'est donne, afficher la cible de journal actuelle du gestionnaire. Si un argument facultatif CIBLE est fourni, la commande change la cible de journal actuelle du gestionnaire a CIBLE (en acceptant les meme valeurs que --log-target= decrit dans systemd(1)). Ajoute dans la version 244. service-watchdogs [yes|no] Si aucun argument n'est donne, afficher l'etat actuel des chiens de garde (watchdog) d'execution de service du gestionnaire. Si un argument booleen facultatif est fourni, cette commande active ou desactive ces chiens de garde (WatchdogSec=) et les actions d'urgence (par exemple, OnFailure= ou StartLimitAction=) ; consulter systemd.service(5). Le chien de garde materiel n'est pas affecte par ce reglage. Ajoute dans la version 244. Commandes du systeme is-system-running Verifier si le systeme est operationnel. Cette commande renvoie succes (code de retour 0) lorsque le systeme est pleinement operationnel et en fonctionnement, et plus particulierement pas en mode demarrage, fermeture ou maintenance, et sans services en echec. Un echec est renvoye dans le cas contraire (code de retour different de zero). De plus, l'etat actuel est affiche dans une courte chaine dans la sortie standard, voir la table ci-dessous. Utiliser --quiet pour supprimer cette sortie. Utiliser --wait pour attendre que le processus d'amorcage (boot) soit termine avant d'afficher l'etat actuel et renvoyer l'etat d'erreur approprie. Si --wait est utilise, les etats initializing ou starting ne seront pas rapportes, et la commande bloquera jusqu'a ce qu'un etat posterieur (tel que running ou degraded) soit atteint. Table 2. sortie de is-system-running +-------------+---------------------+----------------+ |Nom | Description | Code de retour | +-------------+---------------------+----------------+ |initializing | Debut de | > 0 | | | l'amorcage, avant | | | | que basic.target ne | | | | soit atteint ou ne | | | | soit entre en etat | | | | de maintenance. | | +-------------+---------------------+----------------+ |starting | Fin du demarrage, | > 0 | | | avant que la file | | | | d'attente des | | | | taches ne devienne | | | | inoccupee pour la | | | | premiere fois, ou | | | | que l'une des | | | | cibles de secours | | | | ne soit atteinte. | | +-------------+---------------------+----------------+ |running | Le systeme est | 0 | | | pleinement | | | | operationnel. | | +-------------+---------------------+----------------+ |degraded | Le systeme est | > 0 | | | operationnel mais | | | | une ou plusieurs | | | | unites sont en | | | | echec. | | +-------------+---------------------+----------------+ |maintenance | La cible de secours | > 0 | | | ou d'urgence est | | | | active. | | +-------------+---------------------+----------------+ |stopping | Le gestionnaire | > 0 | | | s'eteint. | | +-------------+---------------------+----------------+ |offline | Le gestionnaire ne | > 0 | | | fonctionne pas. | | | | Plus exactement, | | | | c'est l'etat | | | | operationnel si un | | | | programme | | | | incompatible | | | | fonctionne en tant | | | | que gestionnaire | | | | systeme (PID 1). | | +-------------+---------------------+----------------+ |unknown | L'etat operationnel | > 0 | | | ne peut pas etre | | | | determine, suite a | | | | un manque de | | | | ressources ou d'une | | | | autre cause | | | | d'erreur. | | +-------------+---------------------+----------------+ Ajoute dans la version 215. default Entrer dans le mode par defaut. Cette commande est equivalente a systemctl isolate default.target. Cette operation est bloquante par defaut, utilisez --no-block pour demander un comportement asynchrone. rescue Entrer dans le mode de secours. Cette commande est equivalente a systemctl isolate rescue.target. Cette operation est bloquante par defaut, utilisez --no-block pour demander un comportement asynchrone. emergency Entrer dans le mode d'urgence. Cette commande est equivalente a systemctl isolate emergency.target. Cette operation est bloquante par defaut, utilisez --no-block pour demander un comportement asynchrone. halt Eteindre et arreter le systeme. Cette commande est quasiment equivalente a systemctl start halt.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block, mais affiche aussi un message a tous les utilisateurs. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation d'arret aura ete mise dans la file d'attente sans attendre qu'elle soit terminee. A noter que cette operation arretera juste le noyau du systeme d'exploitation apres l'extinction, laissant le materiel sous tension. Utilisez systemctl poweroff pour mettre hors tension le systeme (voir ci-dessous). Si combinee avec --force, l'extinction de tous les services est ignoree, cependant tous les processus sont tues et tous les systemes de fichiers sont demontes ou montes en lecture seule, l'arret du systeme intervenant immediatement apres. Si --force est indique deux fois, l'operation est executee immediatement sans terminer aucun processus ni demonter un quelconque systeme de fichiers. Il est alors a craindre une perte de donnees. Remarquez que lorsque --force est indique deux fois, l'operation d'arret est executee par systemctl lui-meme, et le gestionnaire du systeme n'est pas contacte. Cela signifie que la commande devrait reussir meme lorsque le gestionnaire du systeme a plante. Si combinee avec --when=, l'extinction sera prevue apres l'horodatage donne, et --when=cancel annulera l'extinction. poweroff Eteindre et mettre hors tension le systeme. Cette commande est pratiquement l'equivalent de systemctl start poweroff.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block, mais affiche aussi un message a tous les utilisateurs. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation d'extinction aura ete mise dans la file d'attente sans attendre qu'elle soit terminee. Cette commande prend en compte --force et --when= d'une maniere similaire a halt. reboot Eteindre et redemarrer le systeme. Cette commande est quasiment l'equivalent de systemctl start reboot.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block, mais affiche aussi un message a tous les utilisateurs. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation de redemarrage a ete mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminee. Si le commutateur --reboot-argument= est donne, il sera passe comme argument en option de l'appel systeme reboot(2). Les options --boot-loader-entry=, --boot-loader-menu= et --firmware-setup peuvent etre utilisees pour choisir quoi faire apres le redemarrage. Consulter les descriptions de ces options pour les details. Cette commande prend en compte --force et --when= d'une maniere similaire a halt. Si un nouveau noyau a ete charge avec kexec --load, un kexec sera execute a la place d'un reamorcage, sauf si << SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_KEXEC=1 >> a ete defini. Si un nouveau systeme de fichiers racine ete configure sur << /run/nextroot/ >>, un soft-reboot sera execute au lieu d'un reamorcage, sauf si << SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_SOFT_REBOOT=1 >> a ete pose. Ajoute dans la version 246. kexec Eteindre et reamorcer le systeme avec kexec. Cette commande va charger un noyau kexec s'il n'y en avait pas deja un de charge ou si une tentative d'en charger un a echoue. Un noyau peut etre charge tres tot dans une etape separee, cela est particulierement utile si une initrd personnalisee ou des options supplementaires du noyau sont desirees. --force peut etre utilisee pour continuer sans noyau kexec, c'est-a-dire, pour effectuer un reamorcage normal. L'etape finale du reamorcage est equivalente a systemctl start kexec.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block. Pour charger un noyau, une enumeration est effectuee en suivant la Boot Loader Specification[1], et l'entree par defaut de l'amorcage est chargee. Pour que cette etape reussisse, le systeme doit utiliser l'UEFI et les entrees du chargeur d'amorcage doivent etre configurees en fonction. Il est possible d'utiliser bootctl list pour enumerer les entrees de l'amorcage, consulter bootctl(1). Cette commande est asynchrone ; elle rendra la main apres que l'operation de reamorcage aura ete mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminee. Cette commande prend en compte --force et --when= de maniere similaire a halt. Si un nouveau noyau a ete charge avec kexec --load, un kexec sera execute lorsque reboot est appele sauf si << SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_KEXEC=1 >> a ete configure. soft-reboot Eteindre et redemarrer l'espace utilisateur. C'est l'equivalent de systemctl start soft-reboot.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block. Cette commande est asynchrone ; elle rendra la main apres que l'operation de reamorcage aura ete mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminee. Cette commande prend en compte --force et --when= d'une maniere similaire a halt. Cette operation ne reamorce que l'espace utilisateur, laissant le noyau fonctionner. Voir systemd-soft-reboot.service(8) pour les details. Si un nouveau systeme de fichiers racine a ete mis en place sur << /run/nextroot/ >>, un soft-reboot sera execute lorsque reboot est appele sauf si << SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_SOFT_REBOOT=1 >> a ete defini. Ajoute dans la version 254. exit [CODE_RETOUR] Demander au gestionnaire de services de quitter. Cela n'est pris en charge que pour les gestionnaires de services d'utilisateur (c'est-a-dire en conjonction avec l'option --user) ou dans des conteneurs et sinon c'est equivalent a poweroff. Cette commande est asynchrone ; elle rendra la main apres que l'operation de quitter aura ete mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminee. Le gestionnaire de services quittera avec le code retour indique, si CODE_RETOUR est passe. Ajoute dans la version 227. switch-root [ROOT [INIT]] Basculer vers un repertoire racine different et y executer un nouveau processus gestionnaire de systeme. Cette commande est prevue pour etre utilise dans l'initrd, et fera la transition du processus gestionnaire systeme de initrd (c'est-a-dire le processus << init >>, PID 1) au processus gestionnaire systeme principal qui est charge depuis le systeme de fichiers racine hote actuel. Cette commande prend deux arguments : le repertoire qui devient le nouveau repertoire racine et le chemin vers le nouveau binaire du gestionnaire systeme sous celui-ci a executer en tant que PID 1. Si les deux sont omis ou que le premier est une chaine vide, c'est par defaut /sysroot/. Si le dernier est omis ou est une chaine vide, un binaire systemd sera automatiquement recherche pour etre utilise comme gestionnaire systeme. Si le chemin du gestionnaire systeme est omis, egal a une chaine vide ou identique au chemin du binaire systemd, l'etat du processus du gestionnaire systeme d'initrd est passe au gestionnaire systeme principal, ce qui permet une introspection plus tard de l'etat des services en cause dans la phase d'amorcage d'initrd. Ajoute dans la version 206. suspend Suspendre le systeme. Cette commande va declencher l'activation de l'unite cible speciale suspend.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation suspend aura ete mise avec succes en file d'attente. Cette commande n'attend pas que le cycle suspend/resume soit termine. hibernate Hibernation du systeme. Cette commande declenchera l'activation de l'unite cible speciale hibernate.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation d'hibernation aura ete mise en file d'attente avec succes. Cette commande n'attendra pas que le cycle hibernation/degel soit termine. hybrid-sleep Mettre en hibernation et suspendre le systeme. Cette commande declenchera l'activation de l'unite cible speciale hybrid-sleep.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation << hybrid sleep >> aura ete mise en file d'attente avec succes, sans attendre que le cycle sommeil/reveil soit acheve. Ajoute dans la version 196. suspend-then-hibernate Suspendre le systeme et le mettre en hibernation apres le delai indique dans systemd-sleep.conf. Cette commande activera l'unite cible speciale suspend-then-hibernate.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main apres que l'operation << hybrid sleep >> aura ete mise en file d'attente avec succes, sans attendre que le cycle sommeil/reveil soit termine. Ajoute dans la version 240. Syntaxe de parametre Les commandes d'unite listees ci-dessous prennent en parametre soit un nom unique d'unite (designe comme UNITE), soit des specifications multiples d'unite (designees comme MOTIF...). Dans le premier cas, le nom de l'unite avec ou sans suffixe doit etre donne. Si le suffixe n'est pas specifie (le nom de l'unite est << abrege >>), systemctl ajoutera un suffixe adapte, << .service >> par defaut, et un suffixe specifique au type dans le cas de commandes n'agissant que sur des types specifiques d'unite. Par exemple, # systemctl start sshd et # systemctl start sshd.service sont equivalents, comme le sont # systemctl isolate default et # systemctl isolate default.target Veuillez noter que les chemins (absolus) vers des noeuds de peripherique sont automatiquement convertis en nom d'unite de peripherique et autres chemins (absolus) pour monter les noms d'unite. # systemctl status /dev/sda # systemctl status /home sont equivalents a : # systemctl status dev-sda.device # systemctl status home.mount Dans le deuxieme cas, les expressions generiques de type interpreteur de commande seront comparees au nom principal de toutes les unites alors en memoire ; les noms litteraux d'unite, avec ou sans suffixe, seront traites en premier. Cela signifie qu'un nom d'unite litteral fera toujours reference a exactement une unite, mais les expressions generiques peuvent ne correspondre a aucune unite et cela n'est pas considere comme une erreur. Les modeles d'expressions generiques utilisent fmatch(3), donc les regles de modeles de genre interpeteur de commande s'appliquent, et << * >>, << ? >> ou << [] >> peuvent etre utilises. Consulter glob(7) pour plus de details. Les modeles sont compares aux noms principaux des unites alors en memoire, et les modeles qui ne correspondent a rien sont silencieusement ignores. Par exemple : # systemctl stop sshd@*.service stoppera toutes les instances sshd@.service. Notez que les noms d'alias d'unite et les unites qui ne sont pas en memoire ne sont pas examines pour l'expansion des modeles. Pour les commandes de fichier d'unite, l'UNITE indiquee doit etre le nom du fichier d'unite (pouvant etre abrege, voir ci-dessus), ou le chemin absolu vers le fichier d'unite : # systemctl enable truc.service ou # systemctl link /chemin/vers/truc.service OPTIONS Les options suivantes sont comprises : -t, --type= L'argument est une liste de types d'unites, separes par des virgules, tels que service et socket. Lorsque les unites sont listees avec list-units, list-dependencies, show ou status, seules les unites des types indiques sont affichees. Par defaut, les unites de tous types sont affichees. La presence de l'argument help est un cas particulier : une liste des valeurs permises sera alors affichee et le programme s'arretera. --state= L'argument est une liste, separee par des virgules, des etats LOAD, SUB ou ACTIVE d'unite. Lorsque les unites sont listees avec list-units, list-dependencies, show ou status, seules celles dans les etats specifies sont affichees. Utilisez --state=failed ou --failed pour n'afficher que les unites en echec. La presence de l'argument help est un cas particulier : une liste des valeurs permises sera alors affichee et le programme s'arretera. Ajoute dans la version 206. -p, --property= Lors de l'affichage des proprietes de l'unite, de la tache, du gestionnaire, avec la commande show, limiter l'affichage aux proprietes indiquees dans l'argument. L'argument doit etre une liste de noms de propriete, separes par des virgules, tels que << PID principal >>. Sans indications, toutes les proprietes sont affichees. Si indique plus d'une fois, toutes les proprietes avec les noms specifies sont affichees. Le completement de l'interpreteur est mis en oeuvre pour les noms de propriete. Pour le gestionnaire lui-meme, systemctl show affichera toutes les proprietes disponibles, dont la plupart sont derivees ou correspondent beaucoup aux options decrites dans systemd-system.conf(5). Les proprietes pour les unites varient en fonction du type d'unite, alors afficher toutes les unites (meme les non existantes) est une facon de lister les proprietes se rapportant a ce type. De meme, afficher toutes les taches listera toutes les proprietes se rapportant a toutes les taches. Les proprietes pour les unites sont documentees dans systemd.unit(5) et dans les pages sur les types individuels d'unites systemd.service(5), systemd.socket(5), etc. -P Equivalent a --value --property=, c'est-a-dire afficher la valeur de la propriete sans le nom de la propriete ou << = >>. Remarquez qu'utiliser -P une fois affectera aussi toutes les proprietes listees avec -p/--property=. Ajoute dans la version 246. -a, --all Lorsqu'on liste les unites avec list-units, afficher aussi les unites inactives et celles qui suivent d'autres unites. Lors de l'affichage des proprietes de l'unite, de la tache, du gestionnaire, afficher toutes les proprietes qu'elles soient definies ou pas. Pour lister toutes les unites installees dans le systeme de fichiers, utilisez plutot la commande list-unit-files. Lorsqu'on liste les unites avec list-dependencies, cette option affiche recursivement les dependances de toutes les unites dependantes (par defaut, seules les dependances des unites cibles sont affichees). Lorsque utilise avec status, afficher les messages du journal en entier, meme si ceux-ci incluent des caracteres non imprimables ou sont tres longs. Par defaut, les champs avec des caracteres non imprimables sont abreges en << donnees binaires d'objet >>. (Notez que le visionneur en mode terminal peut toujours proteger les caracteres non imprimables.) -r, --recursive Lorsque les unites sont listees, afficher aussi les unites des conteneurs locaux. Les unites des conteneurs locaux seront prefixees avec le nom du conteneur, separe par un simple caractere deux-points (<< : >>). Ajoute dans la version 212. --reverse Afficher les dependances inverses entre les unites avec list-dependencies, c'est-a-dire les dependances suivantes de type WantedBy=, RequiredBy=, UpheldBy=, PartOf=, BoundBy=, au lieu de Wants= et similaires. Ajoute dans la version 203. --after Avec list-dependencies, afficher les unites qui sont indiquees avant les unites indiquees. En d'autres termes, lister recursivement les unites qui suivent la dependance After=. Notez que toute dependance After= est automatiquement repliquee pour creer une dependance Before=. Les dependances temporelles peuvent etre indiquees explicitement, mais sont creees implicitement pour des unites qui sont les cibles de WantedBy= (voir systemd.target(5)) et comme resultat d'autres directives (par exemple RequiresMountsFor=). A la fois les dependances introduites explicitement et implicitement sont montrees avec list-dependencies. Lorsque passe a la commande list-jobs, chaque tache affichee indique quelles autres taches l'attendent. Cette option peut etre combinee avec --before pour afficher a la fois les taches en attente pour chaque tache ainsi que les taches attendues par chaque tache. Ajoute dans la version 203. --before Avec list-dependencies, afficher les unites qui sont indiquees apres l'unite indiquee. En d'autre termes, lister recursivement les unites qui suivent la dependance Before=. Lorsque passee a la commande list-jobs, afficher pour chaque tache affichee quelles autres taches elle attend. Peut etre combinee avec --after pour afficher a la fois les taches en attente pour chaque taches et toutes les taches attendues par chaque tache. Ajoute dans la version 212. --with-dependencies Lorsque utilisee avec status, cat, list-units et list-unit-files, ces commandes affichent toutes les unites indiquees et les dependances de ces unites. Les options --reverse, --after et --before peuvent etre utilisees pour changer les types de dependance a afficher. Ajoute dans la version 245. -l, --full Ne pas reduire les noms d'unite, les entrees d'arbre de processus, la sortie du journal, ou tronquer les descriptions d'unite dans les sorties de status, list-units, list-jobs et list-timers. Afficher aussi les cibles d'installation dans la sortie de is-enabled. --value Lors de l'affichage des proprietes avec show, n'afficher que la valeur et ignorer le nom de propriete et << = >>. Voir aussi l'option -P ci-dessus. Ajoute dans la version 198. --show-types Lors de l'affichage de sockets, afficher le type de socket. Ajoute dans la version 202. --job-mode= Lors de la mise en file d'attente d'une nouvelle tache, cette option controle comment composer avec les autres taches deja en attente. Elle prend une des valeurs << fail >>, << replace >>, << replace-irreversibly >>, << isolate >>, << ignore-dependencies >>, << ignore-requirements >>, << flush >>, << triggering >> ou << restart-dependencies >>. La valeur par defaut est << replace >>, excepte lors de l'utilisation de la commande isolate qui implique le mode de tache << isolate >>. Si << fail >> est indique et qu'une operation demandee est en conflit avec une tache en attente (plus exactement qu'une tache de demarrage deja en attente doit s'inverser en tache d'arret ou vice-versa), cela fait echouer l'operation. Si << replace >> (valeur par defaut) est indique, toutes les taches en attente en conflit seront remplacees, si necessaire. Si << replace-irreversibly >> est indique, agir comme << replace >>, mais marquer aussi les nouvelles taches comme irreversibles. Cela anticipe de futures transactions conflictuelles de remplacement de ces taches (ou meme d'etre mis en file d'attente alors que des taches irreversibles sont encore en attente). Les taches irreversibles peuvent toujours etre annulees avec la commande cancel. Ce mode de tache doit etre utilise sur toutes les transactions qui apparaissent dans shutdown.target. << isolate >> n'est valable que pour les operations de demarrage et cause l'arret des autres unites quand l'unite indiquee est demarree. Ce mode est toujours utilise lorsque la commande isolate est utilisee. << flush >> causera l'annulation de toutes les taches en file d'attente lorsque la nouvelle tache sera mise en file d'attente. Si << ignore-dependencies >> est indique, toutes les dependances d'unite sont ignorees pour cette nouvelle tache et l'operation est executee immediatement. Si passee, aucune unite requise de l'unite passee ne sera appellee et aucune dependance d'ordre de deroulement ne sera honoree. Cela est surtout un outil de l'administrateur pour le debogage et le sauvetage et ne devrait pas etre utilise par les applications. << ignore-requirements >> est similaire a << ignore-dependencies >>, mais fait seulement que les dependances requises soient ignorees, alors que les dependances d'ordre de deroulement seront quand meme honorees. << triggering >> ne devrait etre utilise qu'avec systemctl stop. Dans ce mode, l'unite indiquee et toute unite active qui la declenche sont stoppees. Voir la discussion sur Triggers= dans systemd.unit(5) pour plus d'informations sur les unites de declenchement. << restart-dependencies >> ne peut etre utilise qu'avec systemctl start. Dans ce mode, les dependances de l'unite indiquee recevront une propagation de demande de redemarrage comme si une tache de redemarrage avait ete mise en liste d'attente pour l'unite. Ajoute dans la version 206. -T, --show-transaction Lors de la mise en file d'attente d'une tache d'unite (par exemple comme effet de l'invocation de systemctl start ou similaire), afficher une breve information sur toutes les taches en file d'attente, couvrant a la fois la tache demandee et celles ajoutees a cause des dependances d'unite. Remarquez que la sortie n'inclura que les taches qui font immediatement partie de la transaction demandee. Il se peut que le code du programme du service de demarrage execute comme effet des taches en file d'attente puisse demander d'activer d'autres taches. Cela signifie que le completement des taches listees peut ulterieurement impliquer plus de taches que celles listees. Ajoute dans la version 242. --fail Raccourci pour --job-mode=fail. Lorsque utilise avec la commande kill, si aucune unite n'est tuee, l'operation provoque une erreur. Ajoute dans la version 227. --check-inhibitors= Lorsque le systeme demande un etat shutdown ou sleep, cette option controle la verification des verrous inhibiteurs, les valeurs possibles sont << auto >>, << yes >> ou << no >>. Par defaut c'est << auto >> qui se comporte comme << yes >> pour les invocations interactives (c'est-a-dire depuis une console TTY) et << no >> pour les invocations non interactives. Avec << yes >> la demande respecte les verrous inhibiteurs, et avec << no >> elle les ignore. Les applications peuvent etablir des verrous inhibiteurs pour eviter l'interruption de certaines operations importantes (comme la gravure d'un CD) par un arret ou une hibernation du systeme. Tous les utilisateurs peuvent poser ces verrous et les utilisateurs privilegies peuvent outrepasser ces verrous. Si des verrous sont poses, les demandes d'arret et sommeil devraient normalement echouer (a moins de privileges). En tout cas, si << no >> est indique ou << auto >> indique sur une demande non interactive, l'operation sera tentee. Si les verrous sont presents, l'operation peut necessiter des privileges supplementaires. L'option --force fournit un autre moyen de passer outre les inhibiteurs. Ajoute dans la version 248. -i Raccourci pour --check-inhibitors=no. Ajoute dans la version 198. --dry-run Seulement afficher ce qui doit etre fait. Actuellement pris en charge par les termes halt, poweroff, reboot, kexec, suspend, hibernate, hybrid-sleep, suspend-then-hibernate, default, rescue, emergency et exit. Ajoute dans la version 236. -q, --quiet Supprimer l'affichage des resultats des diverses commandes et aussi les notes a propos des lignes de journal tronquees. Cette option ne supprime pas la sortie des commandes pour lesquelles la sortie affichee est le seul resultat (comme show). Les erreurs sont toujours affichees. --no-warn Ne pas generer les avertissements affiches par defaut dans les cas suivants : o lorsque systemctl est invoque sans procfs monte sur /proc/ ; o lors de l'utilisation de enable ou disable sur des unites sans informations d'installation (c'est-a-dire ayant ou n'ayant pas une section [Install] vide), o lors de l'utilisation de disable combinee avec --user sur des unites activees pour une portee globale, o lorsqu'une unite affectee par les commandes stop, disable ou mask a encore des unites de declenchement actives. Ajoute dans la version 253. --no-block Ne pas attendre de maniere synchrone que l'operation demandee finisse. Si cette option n'est pas indiquee, la tache sera verifiee, mise en file d'attente et systemctl attendra que le demarrage de l'unite soit termine. En passant cet argument, elle est seulement verifiee et mise en file d'attente. Cette option ne doit pas etre combinee avec wait. --wait Attendre de maniere synchrone que les unites demarrees se terminent de nouveau. Cette option ne doit pas etre combinee avec --no-block. Remarquez que l'attente peut s'eterniser si une unite donnee ne termine jamais (d'elle-meme ou en etant stoppee explicitement) ; particulierement les services qui utilisent << RemainAfterExit=yes >>. Lorsque utilisee avec is-system-running, attendre que le processus d'amorcage soit termine avant de rendre la main. Ajoute dans la version 232. --user Echanger avec le manager de service de l'utilisateur appelant plutot qu'au manager de service du systeme. --system Echanger avec le manager de service du systeme. C'est la valeur implicite par defaut. --failed Lister les unites en etat d'echec. Cette option est equivalente a --state=failed. Ajoute dans la version 233. --no-wall Ne pas envoyer de message wall avant l'arret, l'extinction et le redemarrage. --global Lorsque utilisee avec enable et disable, operer sur le repertoire de la configuration globale de l'utilisateur, activant ou desactivant ainsi globalement un fichier d'unite pour les connexions futures de tous les utilisateurs. --no-reload Lorsque utilisee avec enable et disable, ne pas recharger implicitement la configuration du demon apres avoir execute les changements. --no-ask-password Lorsque utilisee avec start et autres commandes apparentees, desactiver la demande de mots de passe. Les services en arriere-plan peuvent demander d'entrer une chaine de mot de passe ou de phrase secrete, par exemple pour des certificats de chiffrement ou deverrouiller un disque dur du systeme. A moins que cette option ne soit indiquee et la commande passee depuis un terminal, systemctl demandera a l'utilisateur sur le terminal les informations confidentielles necessaires. Utiliser cette option permet d'eviter ce comportement. Dans ce cas, le mot de pase devra etre fourni d'une autre maniere (par exemple des agents de mot de passe graphiques) ou le service pourrait echouer. Cette option desactive aussi les demandes d'authentification aux utilisateurs pour des operations privilegiees. --kill-whom= Lorsque utilisee avec kill, choisir a quels processus envoyer un signal de processus UNIX. Les valeurs possibles sont main, control ou all pour selectionner s'il faut tuer seulement le processus principal, le processus de controle ou tous les processus de l'unite. Le processus principal de l'unite est celui qui en definit la duree de vie. Le processus de controle d'une unite est celui qui est appele par le gestionnaire pour y induire un changement d'etat. Par exemple, tous les processus demarres en raison des reglages d'unites de service ExecStartPre=, ExecStop= ou ExecReload= sont des processus de controle. Notez qu'il n'y a qu'un processus de controle par unite a la fois, de meme qu'un seul changement d'etat est execute a la fois. Pour les services du type Type=forking, le processus initial demarre par le gestionnaire pour ExecStart= est un processus de controle, tandis que le processus ulterieurement fourche par celui-ci est alors considere comme processus principal de l'unite (s'il peut etre determine). Cela est different pour les unites de service d'autres types, ou le processus fourche par le gestionnaire pour ExecStart= est toujours le processus principal lui-meme. Une unite de service consiste en aucun ou un processus principal, aucun ou un processus de controle plus un certain nombre de processus supplementaires. Tous les types d'unite ne gerent cependant pas les processus de ces types. Par exemple, pour les unites de montage les processus de controle sont definis (ce sont les appels a /usr/bin/mount et /usr/bin/umount), mais aucun processus principal n'est defini. S'il est omis, c'est par defaut all. Ajoute dans la version 252. --kill-value=INT Si utilise avec la commande kill, mettre un signal en file d'attente ainsi que la valeur entiere indiquee comme parametre pour le(s) processus specifie(s). Cette operation n'est possible que pour les signaux POSIX en temps reel (c'est-a-dire --signal=SIGRTMIN+... ou --signal=SIGRTMAX-...), et assure que les signaux sont generes par l'appel systeme sigqueue(3) plutot que par kill(3). La valeur indiquee doit etre un entier signe 32 bits et doit etre indiquee en decimal, en hexadecimal (si prefixee avec << 0x >>), en octal (si prefixee avec << 0o >>), ou en binaire (si prefixee avec << 0b >>). Si cette option est utilisee, le signal ne sera mis en file d'attente que pour le processus principal ou de controle de l'unite, jamais pour d'autres processus de l'unite, c'est-a-dire --kill-whom=all n'affectera que les processus de controle et principal et pas les autres processus. Ajoute dans la version 254. -s, --signal= Lorsque utilisee avec kill, choisir quel signal sera envoye aux processus selectionnes. Il doit s'agir d'un des indicateurs de signal bien connus tel que SIGTERM, SIGINT ou SIGSTOP. Si omis, le signal est SIGTERM par defaut. La valeur speciale << help >> va lister les valeurs connues et le programme s'arretera immediatement ; la valeur speciale << list >> listera les valeurs connues avec leur numero de signal et le programme quittera immediatement. --what= Selectionner quel type de ressource par unite a supprimer lorsque la commande clean est passee, voir ci-dessus. Les valeurs possibles sont configuration, state, cache, logs, runtime ou fdstore pour choisir le type de ressources. Cette option peut etre indiquee plus d'une fois, auquel cas tous les types de ressource indiques sont supprimes. Est aussi acceptee la valeur speciale -all comme raccourci pour indiquer les six types de ressources. Si cette option n'est pas indiquee, ce sera, par defaut, une combinaison de -cache, -runtime et fdstore, c'est-a-dire les trois sortes de ressources qui sont generalement considerees comme redondantes et qui peuvent etre reconstruites lors de prochains appels. Notez que la suppression explicite du type de ressource fdstore n'est utile que si l'option FileDescriptorStorePreserve= est activee, puisque le magasin de descripteur de fichier est autrement nettoye automatiquement quand l'unite est stoppee. Ajoute dans la version 243. -f, --force Lorsque utilisee avec enable, ecraser tout lien symbolique conflictuel existant. Quand utilisee avec edit, creer toutes les unites indiquees qui n'existent pas deja. Lorsque utilisee avec halt, poweroff, reboot ou kexec, executer l'operation indiquee sans eteindre toutes les unites. Neanmoins, tous les processus seront tues de force et tous les systemes de fichiers seront demontes ou remontes en lecture seule. Il s'agit par consequent d'une option assez radicale, mais relativement sure pour demander un reamorcage immediat. Si --force est indiquee deux fois pour ces operations (avec une exception pour kexec), elles seront executees immediatement sans terminer aucun processus ni demonter de systeme de fichiers. Attention : indiquer deux fois --force pour l'une de ces operations peut resulter en une perte de donnees. Remarquez que quand --force est indiquee deux fois, l'operation selectionnee est executee par systemctl lui-meme et le gestionnaire de systeme n'est pas contacte. Cela signifie que la commande devrait reussir meme lorsque le gestionnaire du systeme a plante. --message= Lorsque utilisee avec halt, poweroff ou reboot, presenter un court message expliquant la raison de l'operation. Le message sera journalise avec le message d'extinction par defaut. Ajoute dans la version 225. --now Lorsque utilisee avec enable, les unites seront aussi demarrees. Lorsque utilisee avec disable ou mask, les unites seront aussi stoppees. L'operation de demarrage ou d'arret n'est effectuee que lorsque les operations respectives enable ou disable ont reussies. Ajoute dans la version 220. --root= Lorsque utilisee avec enable/disable/is-enabled (ou commandes assimilees), utiliser le chemin racine indique pour chercher des fichiers d'unite. Si cette option est presente, systemctl agira directement sur le systeme de fichiers au lieu de communiquer avec le demon systemd pour effectuer les changements. --image=image Cette option prend pour valeur un chemin vers un fichier d'image disque ou un noeud de peripherique bloc. Si elle est definie, toutes les operations sont appliquees au systeme de fichiers dans l'image disque indiquee. Cette option est similaire a root=, mais opere sur les systemes de fichiers stockes dans des images disque ou des peripheriques blocs. L'image disque peut contenir seulement un systeme de fichiers ou un ensemble de systemes de fichiers dans une table de partition GPT, en accord avec la Discoverable Partitions Specification[2]. Pour plus d'informations sur les images disque prises en charge, voir le commutateur (switch) de systemd-nspawn(1) du meme nom. Ajoute dans la version 252. --image-policy=politique Cette option prend pour argument une image de chaine de politique, comme pour systemd.image-policy(7). La politique est imposee lors d'une operation sur l'image disque indiquee par --image=, voir ci-dessus. C'est par defaut la politique << * >> si rien n'est indique, c'est-a-dire tous les systemes de fichiers reconnus de l'image sont utilises. --runtime Lorsque utilisee avec enable, disable, edit (et les commandes en relation), n'appliquer les changements que de maniere temporaire, de maniere qu'ils soient perdus lors de l'amorcage suivant. Cela a pour effet que les changements ne sont pas fait dans les sous-repertoires de /etc mais dans /run, avec des effets immediats identiques ; cependant, comme /run est perdu lors du reamorcage, les changements sont perdus aussi. De facon similaire, lorsque utilisee avec set-property, appliquer les changements seulement temporairement, de facon qu'ils soient perdus au reamorcage suivant. --preset-mode= Cette option prend pour valeur un des modes << full >> (par defaut), << enable-only >> ou << disable-only >>. Lorsque utilisee avec les commandes preset ou preset-all, controler quelles unites devraient etre desactivees et activees en accord avec les regles predefinies, ou seulement activees ou desactivees. Ajoute dans la version 215. -n, --lines= Lorsque utilisee avec status, controler le nombre de lignes du journal a afficher, en comptant depuis les plus recentes. Cette option prend pour valeur un entier positif ou 0 pour desactiver la sortie du journal ; La valeur par defaut est 10. -o, --output= Lorsque utilisee avec status, controler le formatage des entrees du journal qui sont affichees. Pour les choix disponibles, voir journalctl(1). Le choix par defaut est << short >>. --firmware-setup Lorsque utilisee avec la commande reboot, poweroff ou halt, indiquer au micrologiciel du systeme de redemarrer dans l'interface de configuration du micrologiciel au prochain demarrage. Notez que cette fonction n'est pas disponible sur tous les systemes. Ajoute dans la version 220. --boot-loader-menu=delai Lorsque utilisee avec la commande reboot, poweroff ou halt indiquer au chargeur d'amorcage du systeme d'afficher le menu du chargeur d'amorcage lors des demarrages suivants. Prendre une valeur de temps comme parametre -- indiquant la temporisation du menu. Passer zero pour desactiver la temporisation du menu. Notez que les chargeurs d'amorcage ne gerent pas tous cette fonctionnalite. Ajoute dans la version 242. --boot-loader-entry=ID Lorsque utilisee avec la commande reboot, poweroff ou halt indiquer au chargeur de demarrage du systeme d'amorcer dans une entree de chargeur de demarrage indique lors du prochain amorcage. Cette option prend pour valeur un identifiant d'entree de chargeur d'amorcage comme argument, ou << help >> pour lister les entrees disponibles. Notez que les chargeurs d'amorcage ne gerent pas tous cette fonctionnalite. Ajoute dans la version 242. --reboot-argument= Cette commande est utilisee avec reboot. La valeur est specifique au micrologiciel et a l'architecture. Par exemple, << recovery >> pourrait etre utilisee pour declencher la recuperation du systeme, et << fota >> (<< firmware over the air >>) pourrait etre utilisee pour declencher les mises a jour a distance. Ajoute dans la version 246. --plain Lorsque utilisee avec list-dependencies, list-units ou list-machines, la sortie est affichee sous forme de liste plutot que d'arbre et les puces rondes sont omises. Ajoute dans la version 203. --timestamp= Changer le format des horodatages affiches. Les valeurs suivantes peuvent etre utilisees : pretty (valeur par defaut) "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS TZ" Ajoute dans la version 248. unix "@secondes-depuis-epoque-UNIX" Ajoute dans la version 251. us, s "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS.UUUUUU TZ" Ajoute dans la version 248. utc "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS UTC" Ajoute dans la version 248. us+utc, s+utc "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS.UUUUUU UTC" Ajoute dans la version 248. Ajoute dans la version 247. --mkdir Lorsque utilisee avec bind, creer le repertoire ou le fichier de destination avant d'appliquer le montage bind. Remarquez que meme si le nom de cette option suggere qu'elle n'est appropriee que pour les repertoires, cette option creee aussi le noeud de fichier de destination sur lequel faire le montage si l'objet a monter n'est pas un repertoire, mais un fichier classique, un noeud de peripherique, un socket ou une file FIFO. Ajoute dans la version 248. --marked Seulement permise avec reload-or-restart. Mettre en file d'attente les taches de redemarrage pour toutes les uites qui sont marquees << needs-restart >> et recharger les taches pour les unites qui sont marquees << needs-reload >>. Lorsqu'une unite marquee pour le rechargement ne gere pas le rechargement, le redemarrage sera mis en file d'attente. Ces proprietes peuvent etre definies en utilisant set-property Markers=.... A moins que --no-block ne soit utilise, systemctl attendra que les taches dans la file soient terminees. Ajoute dans la version 248. --read-only Lorsque utilisee avec bind, creer un montage bind en lecture seule. Ajoute dans la version 248. --drop-in=NOM Lorsque utilisee avec edit, utiliser NOM comme nom de fichier de remplacement au lieu de override.conf. Ajoute dans la version 253. --when= Lorsque utilisee avec halt, poweroff, reboot ou kexec, programmer l'action pour etre effectuee a l'horodatage donne, qui doit etre de la meme syntaxe que celle documentee dans la section << PARSING TIMESTAMPS >> de systemd.time(7). Particulierement si << show >> est donne, l'action programmee actuellement sera montree, ce qui peut etre annule en passant une chaine vide ou << cancel >>. Ajoute dans la version 254. -H, --host= Effectuer l'operation a distance. Indiquez un nom d'hote, ou un nom d'utilisateur et un nom d'hote separes par un << @ >>, auquel se connecter. Le nom de l'hote peut, de facon optionnelle, etre suffixe par un port sur lequel ssh ecoute, separe par un << : >>, puis le nom d'un conteneur, separe par un << / >>, ce qui connecte alors directement a un conteneur donne sur l'hote. Cela utilisera SSH pour dialoguer avec le controleur de la machine distante. Les noms des conteneurs peuvent etre enumeres avec machinectl -H HOST. Mettre les adresses IPv6 entre crochets. -M, --machine= Effectuer l'operation dans un conteneur local. Precisez le nom d'un conteneur auquel se connecter, optionnellement prefixe par le nom sous lequel se connecter et un caractere de separation << @ >>. Si la chaine speciale << .host >> est utilisee a la place du nom du conteneur, une connexion au systeme local se produit (ce qui est utile pour se connecter au bus utilisateur d'un utilisateur particulier) : << --user --machine=lennart@.host >>). Si la syntaxe << @ >> n'est pas utilisee, la connexion est realisee en tant que superutilisateur. Si la syntaxe << @ >> est utilisee, le cote gauche ou le cote droit peuvent etre omis (mais pas les deux a la fois), auquel cas le nom de l'utilisateur local et << .host >> sont implicites. --no-pager Ne pas rediriger (pipe) la sortie vers un afficheur (pager). --legend=BOOL Activer ou desactiver l'affichage de la legende, c'est-a-dire les en-tetes de colonne et les bas de page avec les notes. La legende est affichee par defaut, a moins qu'elle ne soit desactivee avec --quiet ou similaire. -h, --help Afficher un aide-memoire succinct et quitter. --version Afficher une information de version courte et quitter. CODE DE RETOUR En cas de succes, 0 est renvoye, autrement, un code d'echec different de zero est renvoye. systemctl utilise les codes de retour definis par LSB, comme definis dans LSB 3.0.0[3]. Table 3. codes de retour LSB +-------+---------------------+---------------------+ |Valeur | Description dans | Usage dans systemd | | | LSB | | +-------+---------------------+---------------------+ |0 | "le programme est | l'unite est active | | | en fonctionnement | | | | ou le service est | | | | OK" | | +-------+---------------------+---------------------+ |1 | "le programme est | l'unite n'est pas | | | mort et un fichier | en echec (utilisee | | | pid var/run existe" | par is-failed) | +-------+---------------------+---------------------+ |2 | "le programme est | non utilise | | | mort et un fichier | | | | verrou /var/lock | | | | existe" | | +-------+---------------------+---------------------+ |3 | "le programme n'est | l'unite n'est pas | | | pas en | active | | | fonctionnement" | | +-------+---------------------+---------------------+ |4 | "le programme ou | pas d'unite de ce | | | l'etat du service | genre | | | est inconnu" | | +-------+---------------------+---------------------+ Le mappage des etats de services LSB aux etats d'unites systemd est imparfait, donc il vaut mieux ne pas tenir compte des valeurs renvoyees, mais plutot regarder les etats et sous-etats d'unite particuliere. ENVIRONNEMENT $SYSTEMD_EDITOR Editeur a utiliser pour editer des unites ; ecrase $EDITOR et $VISUAL. Si ni $SYSTEMD_EDITOR, ni $EDITOR, ni $VISUAL ne sont presents ou si cette variable est definie par une chaine vide ou si leur execution a echoue, systemctl essaiera d'executer les editeurs bien connus dans cet ordre : editor(1), nano(1), vim(1), vi(1). Ajoute dans la version 218. $SYSTEMD_LOG_LEVEL Le niveau maximal de journalisation des messages emis (les messages avec un niveau de journalisation plus eleve, c'est-a-dire les moins importants seront supprimes). Soit un de ces niveaux (par ordre d'importance decroissante) emerg, alert, crit, err, warning, notice, info, debug ou un entier dans l'intervalle 0...7. Consultez syslog(3) pour plus d'informations. $SYSTEMD_LOG_COLOR Un booleen. Si la valeur est vrai, les messages ecrits sur le terminal seront colores selon la priorite. Ce reglage est utile uniquement quand les messages sont ecrits directement dans un terminal ou un fichier parce que journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des journaux coloreront par eux-memes les messages selon le niveau de journalisation. $SYSTEMD_LOG_TIME Un booleen. Si la valeur est vrai, les messages du journal de la console seront prefixes d'un horodatage. Ce reglage est utile uniquement quand les messages sont ecrits directement dans un terminal ou un fichier parce que journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des journaux attacheront par eux-memes un horodatage selon les metadonnees de l'entree. $SYSTEMD_LOG_LOCATION Un booleen. Si la valeur est vrai, les messages seront prefixes par un nom de fichier et du numero de ligne du code source d'ou vient le message. Notez que l'emplacement du journal est souvent attache comme metadonnee aux entrees du journal de toute facon. L'inclure directement dans le texte du message peut neanmoins etre opportun lors du debogage de programmes. $SYSTEMD_LOG_TARGET Destination pour journaliser les messages. Une des destinations parmi console (journaliser dans le terminal attache), console-prefixed (journaliser dans le terminal attache, mais avec des prefixes qui codent le niveau et le << service >> de journalisation, consultez syslog(3)), kmsg (journaliser dans le tampon de journalisation circulaire du noyau), journal (journaliser dans le journal), journal-or-kmsg (journaliser dans le journal s'il est disponible et sinon dans kmsg), auto (determiner automatiquement la cible appropriee de journalisation, c'est la destination par defaut), null (desactive la sortie de journalisation). $SYSTEMD_PAGER Afficheur a utiliser lorsque --no-pager n'est pas precise ; outrepasse $PAGER. Si ni $SYSTEMD_PAGER, ni $PAGER n'ont de valeur, un ensemble d'afficheurs bien connus sont essayes a tour de role, incluant less(1) et more(1), jusqu'a ce qu'il y en ait un qui soit trouve. Si aucun afficheur n'est trouve, aucun afficheur n'est appele. Definir cette variable d'environnement a une chaine vide ou a << cat >> est equivalent a l'utilisation de --no-pager. Remarque : si $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas defini, $SYSTEMD_PAGER (tout comme $PAGER) sera ignore silencieusement. $SYSTEMD_LESS Outrepasser les options passees a less (par defaut << FRSXMK >>). Les utilisateurs voudront peut-etre changer deux options en particulier : K Cette option ordonne a l'afficheur de quitter immediatement lorsque Ctrl+C est entre. Pour permettre a less de gerer Ctrl+C lui-meme le retour a l'invite de commande de l'afficheur, ne pas fournir cette option. Si la valeur de $SYSTEMD_LESS n'inclut pas << K >> et si l'afficheur appele est less, Ctrl+C sera ignore par l'executable et doit etre gere par l'afficheur. X Cette option ordonne a l'afficheur de ne pas envoyer les chaines d'initialisation et de desinitialisation de termcap au terminal. C'est le choix par defaut afin de permettre aux sorties des commandes de rester visibles dans le terminal meme apres que l'afficheur soit ferme. Toutefois, cela empeche quelques fonctionnalites de l'afficheur de fonctionner, en particulier, il n'est pas possible de faire defiler les sorties affichees avec la souris. Voir less(1) pour plus de details. $SYSTEMD_LESSCHARSET Outrepasser le jeu de caracteres passe a less (par defaut << utf-8 >>, si le terminal invoque est compatible avec l'UTF-8). $SYSTEMD_PAGERSECURE Prend un argument booleen. Quand c'est << vrai >>, le mode << secure >> de l'afficheur est active et quand c'est << faux >>, il est desactive. Si $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du tout defini, le mode << secure >> est active si l'UID effectif n'est pas le meme que celle du proprietaire de la session connectee, consulter geteuid(2) et sd_pid_get_owner_uid(3). En mode << secure >>, LESSSECURE=1 sera defini lors de l'invocation de l'afficheur, et l'afficheur desactivera les commandes qui ouvrent ou creent de nouveaux fichiers ou lancent de nouveaux sous-processus. Quand $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du tout defini, les afficheurs qui ne sont pas reconnus comme implementant le mode << secure >> ne seront pas utilises. (Actuellement seul less(1) implemente le mode << secure >>.) Note : quand des commandes sont invoquees avec des privileges eleves, par exemple avec sudo(8) ou pkexec(1), des precautions doivent etre prises pour s'assurer que des fonctions interactives indesirables ne sont pas activees. Le mode << Secure >> de l'afficheur interactif peut etre active automatiquement comme decrit plus haut. Definir SYSTEMD_PAGERSECURE=0 ou ne pas le supprimer de l'environnement herite autorise l'utilisateur a invoquer des commandes arbitraires. Notez que si les variables $SYSTEMD_PAGER ou $PAGER doivent etre respectees, $SYSTEMD_PAGERSECURE doit aussi etre defini. Il pourrait etre raisonnable de desactiver completement l'afficheur interactif en utilisant plutot --no-pager. $SYSTEMD_COLORS Prend un argument booleen. Quand c'est << vrai >>, systemd et les utilitaires lies utiliseront la couleur pour leurs sorties, autrement, la sortie sera monochrome. En plus, la variable peut prendre une des valeurs speciales suivantes : 16 ou 256 pour limiter l'usage des couleurs aux couleurs ANSI base 16 ou base 256 respectivement. Cela peut etre precise pour outrepasser la decision automatique prise sur $TERM et quel que soit ce a quoi la console est connectee. $SYSTEMD_URLIFY La valeur doit etre un booleen. Controle si les liens cliquables doivent etre generes dans la sortie pour des emulateurs de terminaux le prenant en charge. Cela peut etre indique pour passer outre la decision faite par systemd basee sur $TERM et d'autres conditions. VOIR AUSSI systemd(1), journalctl(1), loginctl(1), machinectl(1), systemd.unit(5), systemd.resource-control(5), systemd.special(7), wall(1), systemd.preset(5), systemd.generator(7), glob(7) NOTES 1. Caracteristiques du chargeur de demarrage https://uapi-group.org/specifications/specs/boot_loader_specification 2. Specification des partitions detectables https://uapi-group.org/specifications/specs/discoverable_partitions_specification 3. LSB 3.0.0 http://refspecs.linuxbase.org/LSB_3.0.0/LSB-PDA/LSB-PDA/iniscrptact.html TRADUCTION La traduction francaise de cette page de manuel a ete creee par Copyright (C) 2023. et bubu Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter a la GNU General Public License version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITE LEGALE. Si vous decouvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message a . systemd 255 SYSTEMCTL(1)