.\" -*- coding: UTF-8 -*- .\" Copyright (C) 1994, 1995, Daniel Quinlan .\" Copyright (C) 2002-2008, 2017, Michael Kerrisk .\" Copyright (C) , Andries Brouwer .\" Copyright (C) 2023, Alejandro Colomar .\" .\" SPDX-License-Identifier: GPL-3.0-or-later .\" .\"******************************************************************* .\" .\" This file was generated with po4a. Translate the source file. .\" .\"******************************************************************* .TH proc_sys_kernel 5 "2 mai 2024" "Pages du manuel de Linux 6.9.1" .SH NOM /proc/sys/kernel/ \- Contrôle d'une série de paramètres du noyau .SH DESCRIPTION .TP \fI/proc/sys/kernel/\fP Ce répertoire contient des fichiers contrôlant toute une série de paramètres du noyau, comme décrits ci\-dessous. .TP \fI/proc/sys/kernel/acct\fP Ce fichier contient trois nombres\ : un \fIseuil haut\fP, un \fIseuil bas\fP et une \fIpériode\fP. Si la comptabilité des processus à la manière BSD est activée, ces valeurs déterminent son comportement. Si l'espace disque libre sur le système de fichiers accueillant les statistiques descend sous le \fIseuil bas\fP, (en pourcentage), la comptabilité est suspendue. Si l'espace libre remonte au\-dessus du \fIseuil haut\fP, elle reprend. La \fIpériode\fP (en secondes) est celle avec laquelle le noyau vérifie l'espace disque disponible. Les valeurs par défaut sont 4, 2 et 30. Cela signifie que la comptabilité est suspendue en dessous de 2 % d'espace libre, elle reprend à partir de 4 % et la vérification a lieu toutes les 30 secondes. .TP \fI/proc/sys/kernel/auto_msgmni\fP (Linux 2.6.27 à Linux 3.18) .\" commit 9eefe520c814f6f62c5d36a2ddcd3fb99dfdb30e (introduces feature) .\" commit 0050ee059f7fc86b1df2527aaa14ed5dc72f9973 (rendered redundant) De Linux 2.6.27 à Linux 3.18, ce fichier était utilisé pour contrôler le recalcul de la valeur dans \fI/proc/sys/kernel/msgmni\fP lors de l’ajout ou du retrait de mémoire, ou lors de la création ou suppression d’espaces de noms IPC. Inscrire « 1 » dans ce fichier activait le recalcul automatique de \fImsgmni\fP (et déclenchait le recalcul de \fImsgmni\fP basé sur le montant actuel de mémoire disponible et le nombre d’espaces de noms IPC). Inscrire « 0 » désactivait le recalcul automatique (celui\-ci était aussi désactivé si une valeur était explicitement assignée à \fI/proc/sys/kernel/msgmni\fP). La valeur par défaut de \fIauto_msgmni\fP était 1. .IP .\" FIXME Must document the 3.19 'msgmni' changes. Depuis Linux_3.19, le contenu de ce fichier n’a pas d’effet (parce que \fImsgmni\fP par défaut est proche de la valeur maximale possible) et lire ce fichier renverra toujours la valeur « 0 ». .TP \fI/proc/sys/kernel/cap_last_cap\fP (depuis Linux 3.2) Consulter \fBcapabilities\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/cap\-bound\fP (de Linux 2.2 à 2.6.24) Ce fichier contient la valeur de \fIlimitation de capacités\fP du noyau (exprimée comme un nombre décimal signé). Cet ensemble est filtré par un ET binaire avec les capacités du processus lors d'un \fBexecve\fP(2). À partir de Linux 2.6.25, la limitation de capacités à l'échelle du système a disparu pour être remplacée par une limitation par thread. Consulter \fBcapabilities\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/core_pattern\fP Consulter \fBcore\fP(5). .TP \fI/proc/sys/kernel/core_pipe_limit\fP Consulter \fBcore\fP(5). .TP \fI/proc/sys/kernel/core_uses_pid\fP Consulter \fBcore\fP(5). .TP \fI/proc/sys/kernel/ctrl\-alt\-del\fP Ce fichier contrôle la gestion de la séquence Ctrl\-Alt\-Suppr du clavier. S'il contient la valeur zéro, Ctrl\-Alt\-Suppr est capturé et envoyé au programme \fBinit\fP(1) pour relancer le système correctement. Si la valeur est supérieure à zéro, la réaction de Linux à cette « prise de Vulcain » est un redémarrage immédiat, sans même écrire le contenu des tampons en attente. Remarque\ : lorsqu'un programme (comme dosemu) utilise le clavier en mode «\ raw\ » (brut), la séquence Ctrl\-Alt\-Suppr est interceptée par le programme avant même d'atteindre la couche tty du noyau, et c'est à ce programme de décider quoi en faire. .TP \fI/proc/sys/kernel/dmesg_restrict\fP (depuis Linux 2.6.37) .\" commit 620f6e8e855d6d447688a5f67a4e176944a084e8 La valeur de ce fichier détermine qui peut voir le contenu du journal système du noyau. Une valeur nulle dans ce fichier n'impose aucune restriction. Si la valeur est 1, seuls les utilisateurs privilégiés peuvent lire le journal système du noyau (consulter \fBsyslog\fP(2) pour plus de précisions). Depuis Linux 3.4, seuls les utilisateurs avec la capacité \fBCAP_SYS_ADMIN\fP peuvent modifier la valeur de ce fichier. .TP \fI/proc/sys/kernel/domainname\fP et \fI/proc/sys/kernel/hostname\fP Ces fichiers servent à indiquer les noms NIS/YP de domaine et d'hôte, exactement de la même manière que les commandes \fBdomainname\fP(1) et \fBhostname\fP(1). C'est\-à\-dire que\ : .IP .in +4n .EX #\fB echo \[aq]darkstar\[aq]  > /proc/sys/kernel/hostname\fP #\fB echo \[aq]mydomain\[aq] > /proc/sys/kernel/domainname\fP .EE .in .IP a exactement le même effet que .IP .in +4n .EX #\fB hostname \[aq]darkstar\[aq]\fP #\fB domainname \[aq]mydomain\[aq]\fP .EE .in .IP Notez toutefois que le classique darkstar.frop.org a le nom d'hôte darkstar et le nom de domaine DNS (Internet Domain Name Server) « frop.org », à ne pas confondre avec le nom de domaine NIS (Network Information Service) ou YP (Yellow Pages). Ces noms de domaine sont généralement différents. Pour plus de détails, consultez la page \fBhostname\fP(1). .TP \fI/proc/sys/kernel/hotplug\fP Ce fichier contient le chemin de l'agent de politique de branchement à chaud. La valeur par défaut est \fI/sbin/hotplug\fP. .TP .\" Removed in commit 87f504e5c78b910b0c1d6ffb89bc95e492322c84 (tglx/history.git) \fI/proc/sys/kernel/htab\-reclaim\fP (avant Linux 2.4.9.2) .\" removed in commit 1b483a6a7b2998e9c98ad985d7494b9b725bd228, before Linux 2.6.28 (PowerPC seulement) Si ce fichier contient une valeur différente de zéro, la htab du PowerPC (voir le fichier \fIDocumentation/powerpc/ppc_htab.txt\fP du noyau) est parcourue chaque fois que le système atteint la boucle d'inactivité. .TP \fI/proc/sys/kernel/keys/\fP Ce répertoire contient divers fichiers qui définissent les paramètres et les limites pour la fonction de gestion de clés. Ces fichiers sont décrits dans \fBkeyrings\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/kptr_restrict\fP (depuis Linux 2.6.38) .\" 455cd5ab305c90ffc422dd2e0fb634730942b257 .\" commit 411f05f123cbd7f8aa1edcae86970755a6e2a9d9 .\" commit 620f6e8e855d6d447688a5f67a4e176944a084e8 La valeur de ce fichier détermine si des adresses du noyau sont exposées par l'intermédiaire de fichiers \fI/proc\fP et d'autres interfaces. Une valeur nulle dans ce fichier n'impose aucune restriction. Si la valeur est 1, les pointeurs du noyau affichés en utilisant le spécificateur de format \fI%pK\fP seront remplacés par des zéros sauf si l'utilisateur a la capacité \fBCAP_SYSLOG\fP. Si la valeur est 2, les pointeurs du noyau affichés en utilisant le spécificateur de format \fI%pK\fP seront remplacés par des zéros quelles que soient les capacités de l'utilisateur. La valeur par défaut pour ce fichier était 1 initialement, mais la valeur par défaut a été changée à zéro avec Linux 2.6.39. Depuis Linux 3.4, seuls les utilisateurs avec la capacité \fBCAP_SYS_ADMIN\fP peuvent modifier la valeur de ce fichier. .TP \fI/proc/sys/kernel/l2cr\fP (PowerPC seulement) Ce fichier contient un indicateur commandant le cache L2 des cartes à processeur G3. Le cache est désactivé si la valeur est nulle, activé sinon. .TP \fI/proc/sys/kernel/modprobe\fP Ce fichier comporte le chemin du chargeur de modules du noyau. Sa valeur par défaut est \fI/sbin/modprobe\fP. Ce fichier n'est présent que si le noyau est construit avec l'option \fBCONFIG_MODULES\fP activée (\fBCONFIG_KMOD\fP dans les versions 2.6.26 et antérieures). Ce fichier est décrit dans le fichier \fIDocumentation/kmod.txt\fP des sources du noyau Linux (il n'est présent que dans Linux 2.4 et les versions antérieures). .TP \fI/proc/sys/kernel/modules_disabled\fP (depuis Linux 2.6.31) .\" 3d43321b7015387cfebbe26436d0e9d299162ea1 .\" From Documentation/sysctl/kernel.txt Une valeur de bascule indiquant si les modules peuvent être chargés dans un noyau par ailleurs modulaire. La valeur par défaut est non (0), mais peut être définie à oui (1). Une fois définie à oui, les modules ne peuvent ni être chargés, ni déchargés, et la bascule ne peut plus être redéfinie à non. Le fichier n'est présent que si le noyau est construit avec l'option \fBCONFIG_MODULES\fP activée. .TP \fI/proc/sys/kernel/msgmax\fP (disponible depuis Linux 2.2) Ce fichier définit une limite pour l'ensemble du système précisant le nombre maximal d'octets par message écrit dans une file de messages System V. .TP \fI/proc/sys/kernel/msgmni\fP (disponible depuis Linux 2.4) Ce fichier définit la limite pour le système du nombre d'identifiants de files de messages. Consulter aussi \fI/proc/sys/kernel/auto_msgmni\fP. .TP \fI/proc/sys/kernel/msgmnb\fP (depuis Linux 2.2) Ce fichier définit un paramètre valable pour l'ensemble du système utilisé pour initialiser la valeur \fImsg_qbytes\fP pour la création ultérieure de files de messages. La valeur \fImsg_qbytes\fP indique le nombre maximal d'octets qui pourront être écrits dans une file de messages. .TP \fI/proc/sys/kernel/ngroups_max\fP (depuis Linux 2.6.4) Ce fichier est en lecture seule et affiche la limite supérieure du nombre d’appartenances à un groupe pour un processus. .TP \fI/proc/sys/kernel/ns_last_pid\fP (depuis Linux 3.3) Consulter \fBpid_namespaces\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/ostype\fP et \fI/proc/sys/kernel/osrelease\fP Ces fichiers donnent des sous\-chaînes de \fI/proc/version\fP. .TP \fI/proc/sys/kernel/overflowgid\fP et \fI/proc/sys/kernel/overflowuid\fP Ces fichiers remplissent le même rôle que \fI/proc/sys/fs/overflowgid\fP et \fI/proc/sys/fs/overflowuid\fP. .TP \fI/proc/sys/kernel/panic\fP Ce fichier donne un accès en lecture et écriture à la variable \fIpanic_timeout\fP du noyau. Si elle vaut zéro, le noyau se mettra en boucle en cas de panique ; sinon elle indique que le noyau devra redémarrer de lui\-même après le nombre de secondes qu'elle contient. Si vous utilisez le pilote de périphérique logiciel de surveillance watchdog, la valeur recommandée est de 60. .TP \fI/proc/sys/kernel/panic_on_oops\fP (depuis Linux 2.5.68) Ce fichier contrôle le comportement du noyau lorsqu'un oops (erreur non fatale) ou un bogue est rencontré. Si ce fichier contient 0, le système tente de continuer à travailler. S'il contient 1, le système attend quelques secondes (pour laisser à klogd le temps d'enregistrer la sortie du oops) puis déclenche une panique. Si le fichier \fI/proc/sys/kernel/panic\fP est également différent de zéro, la machine redémarrera. .TP \fI/proc/sys/kernel/pid_max\fP (depuis Linux 2.5.34) .\" Prior to Linux 2.6.10, pid_max could also be raised above 32768 on 32-bit .\" platforms, but this broke /proc/[pid] .\" See http://marc.theaimsgroup.com/?l=linux-kernel&m=109513010926152&w=2 Ce fichier indique la valeur à partir de laquelle la numérotation des PID reprendra à sa valeur initiale (ce qui signifie que la valeur dans ce fichier est celle du PID maximal plus un). Aucun PID supérieur à cette valeur n'est alloué, ainsi la valeur de ce fichier agit également comme une limite système du nombre maximal de processus et de threads. La valeur par défaut est 32768, ce qui correspond à la même plage de PID que sur les noyaux antérieurs. Pour les plates\-formes 32 bits, la valeur maximale de \fIpid_max\fP est de 32768. Pour les systèmes 64 bits, \fIpid_max\fP peut avoir n'importe quelle valeur jusqu'à 2\[ha]22 (\fBPID_MAX_LIMIT\fP, approximativement 4 millions). .TP \fI/proc/sys/kernel/powersave\-nap\fP (PowerPC seulement) Ce fichier contient un drapeau. S'il est activé, Linux\-PPC utilisera le mode «\ nap\ » (sieste) d'économie d'énergie, sinon il utilisera le mode «\ doze\ » (somnolence). .TP \fI/proc/sys/kernel/printk\fP Consulter \fBsyslog\fP(2). .TP \fI/proc/sys/kernel/pty\fP (depuis Linux 2.6.4) Ce répertoire contient deux fichiers relatifs au nombre de pseudoterminaux UNIX 98 (consulter \fBpts\fP(4)) sur le système. .TP \fI/proc/sys/kernel/pty/max\fP .\" FIXME Document /proc/sys/kernel/pty/reserve .\" New in Linux 3.3 .\" commit e9aba5158a80098447ff207a452a3418ae7ee386 Ce fichier définit le nombre maximal de pseudoterminaux. .TP \fI/proc/sys/kernel/pty/nr\fP Ce fichier, en lecture seule, indique le nombre de pseudoterminaux en cours d'utilisation. .TP \fI/proc/sys/kernel/random/\fP Ce répertoire contient divers paramètres contrôlant le fonctionnement du fichier \fI/dev/random\fP. Consulter \fBrandom\fP(4) pour davantage d'informations. .TP \fI/proc/sys/kernel/random/uuid\fP (disponible depuis Linux 2.4) Chaque lecture de ce fichier en lecture seule renvoie un UUID aléatoire de 128 bits, sous forme de chaîne au format UUID normalisé. .TP \fI/proc/sys/kernel/randomize_va_space\fP (depuis Linux 2.6.12) .\" Some further details can be found in Documentation/sysctl/kernel.txt Sélection de la politique ASLR (adress space layout randomization –\ distribution aléatoire de l'espace d'adressage) pour le système (sur les architectures la gérant). Trois valeurs sont gérées dans ce fichier : .RS .TP \fB0\fP ASLR désactivée. C’est la valeur par défaut pour les architectures qui ne gèrent pas l’ASLR, et quand le noyau est amorcé avec le paramètre \fInorandmaps\fP. .TP \fB1\fP Randomiser les adresses d’allocations de \fBmmap\fP(2), de la pile et des pages VDSO (virtual dynamic shared object). Entre autres choses, cela signifie que les bibliothèques partagées seront chargées à des adresses aléatoires. Le segment de code des binaires liés PIE sera aussi chargé à une adresse aléatoire. Cette valeur est celle par défaut si le noyau a été configuré avec \fBCONFIG_COMPAT_BRK\fP. .TP \fB2\fP .\" commit c1d171a002942ea2d93b4fbd0c9583c56fce0772 (Depuis Linux 2.6.25) Prendre aussi en charge la randomisation du tas. Cette valeur est celle par défaut si le noyau a été configuré avec \fBCONFIG_COMPAT_BRK\fP. .RE .TP \fI/proc/sys/kernel/real\-root\-dev\fP .\" commit 9d85025b0418163fae079c9ba8f8445212de8568 Ce fichier est documenté dans le fichier \fIDocumentation/admin\-guide/initrd.rst\fP (ou \fIDocumentation/initrd.txt\fP avant Linux 4.10) des sources du noyau Linux. .TP \fI/proc/sys/kernel/reboot\-cmd\fP (Sparc seulement) Ce fichier permet apparemment de fournir un argument au chargeur d’amorçage ROM/Flash de SPARC. Peut\-être indique\-t\-il quoi faire après un redémarrage\ ? .TP \fI/proc/sys/kernel/rtsig\-max\fP (Jusqu’à Linux 2.6.7 inclus ; consulter \fBsetrlimit\fP(2)). Ce fichier peut être utilisé pour ajuster le nombre maximal de signaux POSIX temps réel (en file d'attente) pouvant se trouver en attente sur le système. .TP \fI/proc/sys/kernel/rtsig\-nr\fP (Jusqu’à Linux 2.6.7 inclus). Ce fichier indique le nombre de signaux POSIX temps réel actuellement en file attente. .TP \fI/proc/\fPpid\fI/sched_autogroup_enabled\fP (depuis Linux 2.6.38) .\" commit 5091faa449ee0b7d73bc296a93bca9540fc51d0a Consulter \fBsched\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/sched_child_runs_first\fP (depuis Linux 2.6.23) Si ce fichier contient la valeur zéro, alors, après un \fBfork\fP(2), le parent est le premier programmé sur le CPU. Si le fichier contient une valeur différente, l’enfant est programmé en premier sur le CPU (bien évidemment sur un système multiprocesseur, le parent et l’enfant peuvent être tous les deux programmés sur le CPU). .TP \fI/proc/sys/kernel/sched_rr_timeslice_ms\fP (disponible depuis Linux 3.9) Consulter \fBsched_rr_get_interval\fP(2). .TP \fI/proc/sys/kernel/sched_rt_period_us\fP (depuis Linux 2.6.25) Consulter \fBsched\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/sched_rt_runtime_us\fP (depuis Linux 2.6.25) Consulter \fBsched\fP(7). .TP \fI/proc/sys/kernel/seccomp/\fP (depuis Linux 4.14) .\" commit 8e5f1ad116df6b0de65eac458d5e7c318d1c05af Ce répertoire fournit une configuration et des informations supplémentaires sur seccomp. Consulter \fBseccomp\fP(2) pour plus de détails. .TP \fI/proc/sys/kernel/sem\fP (disponible depuis Linux 2.4) Ce fichier contient 4 limites pour les sémaphores System V. Ces valeurs sont respectivement\ : .RS .TP SEMMSL Le nombre maximal de sémaphores par ensemble de sémaphores. .TP SEMMNS Une limite générale au système pour le nombre de sémaphores dans tous les ensembles de sémaphores. .TP SEMOPM Le nombre maximal d'opérations qui peuvent être indiquées dans un appel \fBsemop\fP(2). .TP SEMMNI Une limite générale sur le nombre maximal d'identifiants de sémaphores. .RE .TP \fI/proc/sys/kernel/sg\-big\-buff\fP Ce fichier montre la taille du tampon pour le périphérique SCSI générique (sg). Vous ne pouvez pas y écrire pour le moment, mais vous pouvez changer sa valeur à la compilation en éditant \fIinclude/scsi/sg.h\fP et en modifiant \fBSG_BIG_BUFF\fP. Toutefois, il ne devrait y avoir aucune raison de le modifier. .TP \fI/proc/sys/kernel/shm_rmid_forced\fP (disponible depuis Linux 3.1) .\" commit b34a6b1da371ed8af1221459a18c67970f7e3d53 .\" See also Documentation/sysctl/kernel.txt Si ce fichier est configuré à la valeur 1, tous les segments de mémoire partagée System V seront marqués pour destruction dès que le nombre de processus attachés tombe à zéro. Autrement dit, il n'est plus possible de créer des segments de mémoire partagée qui existent indépendamment des autres processus attachés. .IP L’effet est identique à celui de la réalisation d’un \fBIPC_RMID\fP \fBshmctl\fP(2) sur tous les segments existants ainsi que sur tous les segments créés dans le futur (jusqu’à que ce fichier soit réinitialisé à zéro). Il est à remarquer que les segments existants qui ne sont attachés à aucun processus sont immédiatement détruits quand ce fichier est configuré à la valeur 1. Définir cette option détruira aussi les segments qui ont été créés, mais jamais attachés, à la terminaison du processus qui a créé le segment avec \fBshmget\fP(2). .IP Définir ce fichier à la valeur 1 fournit un moyen de s'assurer que tous les segments de mémoire partagée System V sont comptés par rapport à l'utilisation et les limites de ressources (consulter la description de \fBRLIMIT_AS\fP dans \fBgetrlimit\fP(2)) d'au moins un processus. .IP Puisque définir ce fichier à la valeur 1 produit un comportement non normalisé et pourrait aussi casser des applications existantes, la valeur par défaut est 0. Ne configurez la valeur de ce fichier à 1 que si vous avez une bonne compréhension des sémantiques des applications utilisant la mémoire partagée System V sur votre système. .TP \fI/proc/sys/kernel/shmall\fP (disponible depuis Linux 2.2) Ce fichier contient le nombre maximal de pages de mémoire partagée (IPC System V) au niveau du système. .TP \fI/proc/sys/kernel/shmmax\fP (disponible depuis Linux 2.2) Ce fichier permet de lire ou modifier la limite d’exécution pour la taille maximale des segments de mémoire partagée (IPC System V) qui peuvent être créés. Jusqu’à 1 Go de segments de mémoire partagée sont à présent autorisés par le noyau. La valeur par défaut est \fBSHMMAX\fP. .TP \fI/proc/sys/kernel/shmmni\fP (disponible depuis Linux 2.4) Ce fichier indique le nombre maximal de segments de mémoire partagée System V qui peuvent être créés sur tout le système. .TP \fI/proc/sys/kernel/sysctl_writes_strict\fP (depuis Linux 3.16) .\" commit f88083005ab319abba5d0b2e4e997558245493c8 .\" commit 2ca9bb456ada8bcbdc8f77f8fc78207653bbaa92 .\" commit f4aacea2f5d1a5f7e3154e967d70cf3f711bcd61 .\" commit 24fe831c17ab8149413874f2fd4e5c8a41fcd294 La valeur dans ce fichier détermine comment le décalage (offset) dans le fichier affecte le comportement de mise à jour des enregistrements dans les fichiers sous \fI/proc/sys\fP. Ce fichier a trois valeurs possibles : .RS .TP 4 \-1 Cette valeur fournit la gestion patrimoniale, sans avertissement de la fonction \fBprintk\fP. Chaque \fBwrite\fP(2) doit entièrement contenir la valeur à écrire, et plusieurs écritures sur le même descripteur de fichier écraseront sa valeur entièrement, sans tenir compte de la position dans le fichier. .TP 0 (Par défaut) Cette valeur fournit le même comportement que pour \-1, mais les avertissements de ̣\fBprintk\fP sont écrits pour les processus qui réalisent des écritures quand le décalage dans le fichier n’est pas 0. .TP 1 .\" FIXME . .\" With /proc/sys/kernel/sysctl_writes_strict==1, writes at an .\" offset other than 0 do not generate an error. Instead, the .\" write() succeeds, but the file is left unmodified. .\" This is surprising. The behavior may change in the future. .\" See thread.gmane.org/gmane.linux.man/9197 .\" From: Michael Kerrisk (man-pages .\" Subject: sysctl_writes_strict documentation + an oddity? .\" Newsgroups: gmane.linux.man, gmane.linux.kernel .\" Date: 2015-05-09 08:54:11 GMT Respect du décalage dans le fichier lors d’écriture de chaînes dans les fichiers \fI/proc/sys\fP. Plusieurs écritures s’\fIajouteront\fP dans le tampon de valeur. Tout ce qui est écrit au\-delà de la longueur maximale du tampon de valeur sera ignoré. Les écritures sur les entrées numériques de \fI/proc/sys\fP doivent l’être au décalage 0 et la valeur doit être entièrement contenue dans le tampon fourni à \fBwrite\fP(2). .RE .TP \fI/proc/sys/kernel/sysrq\fP Ce fichier contrôle les fonctions qui peuvent être appelées avec la touche de clavier SysRq (Syst). Par défaut, le fichier contient un « 1 », ce qui signifie que toute demande SysRq est autorisée (dans les anciennes versions du noyau, SysRq était désactivé par défaut, et il fallait l'activer explicitement lors de l'exécution, mais ce n'est plus le cas). Les valeurs possibles dans ce fichier sont : .RS .TP 5 0 Désactivation totale de cette touche ; .TP 1 Activer toutes les fonctions de cette touche ; .TP > 1 Masque de bits des fonctions de SysRq autorisées : .PD 0 .RS .TP 5 \ \ 2 Activation du contrôle du niveau de journalisation de la console, .TP \ \ 4 Activation des contrôles avec le clavier (SAK, unraw), .TP \ \ 8 Activation du débogage des vidages de processus, etc., .TP \ 16 Activation de la commande sync, .TP \ 32 Activation du remontage en lecture seule, .TP \ 64 Activation de l’envoi de signaux aux processus (tern, kill, oon\-kill), .TP 128 Permission de redémarrer/arrêter, .TP 256 Permission de réglage de la valeur nice de toutes les tâches temps réel. .RE .PD .RE .IP .\" commit 9d85025b0418163fae079c9ba8f8445212de8568 Ce fichier n'est présent que si l'option de configuration du noyau \fBCONFIG_MAGIC_SYSRQ\fP a été activée. Pour plus d'informations, consulter le fichier \fIDocumentation/admin\-guide/sysrq.rst\fP (ou \fIDocumentation/sysrq.txt\fPavant Linux 4.10) des sources du noyau. .TP \fI/proc/sys/kernel/version\fP Ce fichier contient une chaîne du type\ : .IP .in +4n .EX #5 Wed Feb 25 21:49:24 MET 1998 .EE .in .IP Le champ «\ #5\ » indique que c'est la cinquième compilation du noyau depuis ces sources, et la date correspond à celle de la compilation. .TP \fI/proc/sys/kernel/threads\-max\fP (disponible depuis Linux 2.3.11) .\" The following is based on Documentation/sysctl/kernel.txt Ce fichier contient le nombre maximal de threads (tâches) qui peuvent être créés sur le système. .IP .\" commit 230633d109e35b0a24277498e773edeb79b4a331 Depuis Linux 4.1, la valeur pouvant être écrite pour \fIthreads\-max\fP est limitée. Sa valeur minimale est 20. Sa valeur maximale est donnée par la constante \fBFUTEX_TID_MASK\fP (0x3fffffff). Si la valeur indiquée se situe en dehors de cet intervalle, une erreur \fBEINVAL\fP survient. .IP Cette valeur écrite est confrontée avec les pages de RAM disponibles. Si les structures de thread veulent occuper trop de (plus d’un huitième des) pages de RAM disponibles, \fIthreads\-max\fP est réduit en conséquence. .TP \fI/proc/sys/kernel/yama/ptrace_scope\fP (depuis Linux 3.5) Consulter \fBptrace\fP(2). .TP \fI/proc/sys/kernel/zero\-paged\fP (PowerPC seulement) Ce fichier contient un drapeau. S'il est activé (différent de zéro), Linux\-PPC effacera les pages dans sa boucle d'inactivité, accélérant éventuellement get_free_pages. .SH "VOIR AUSSI" \fBproc\fP(5), \fBproc_sys\fP(5) .PP .SH TRADUCTION La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess , Stéphan Rafin , Thierry Vignaud , François Micaux, Alain Portal , Jean-Philippe Guérard , Jean-Luc Coulon (f5ibh) , Julien Cristau , Thomas Huriaux , Nicolas François , Florentin Duneau , Simon Paillard , Denis Barbier , David Prévot , Jean-Paul Guillonneau et Lucien Gentis . .PP Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la .UR https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html GNU General Public License version 3 .UE concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE. .PP Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à .MT debian-l10n-french@lists.debian.org .ME .