boot(7) Miscellaneous Information Manual boot(7)
NOM
boot - processus de demarrage du systeme base sur System V version 4
d'UNIX
DESCRIPTION
The bootup process (or "boot sequence") varies in details among
systems, but can be roughly divided into phases controlled by the
following components:
(1) materiel
(2) chargeur de demarrage
(3) noyau
(4) root user-space process (init(8) and inittab(5))
(5) scripts de demarrage
Chaque composant est decrit plus en details ci-dessous.
Materiel
After power-on or hard reset, control is given to a program stored in
read-only memory (normally PROM); for historical reasons involving the
personal computer, this program is often called "the BIOS".
This program normally performs a basic self-test of the machine and
accesses nonvolatile memory to read further parameters. This memory in
the PC is battery-backed CMOS memory, so most people refer to it as
"the CMOS"; outside of the PC world, it is usually called "the NVRAM"
(nonvolatile RAM).
The parameters stored in the NVRAM vary among systems, but as a
minimum, they should specify which device can supply an OS loader, or
at least which devices may be probed for one; such a device is known as
"the boot device". The hardware boot stage loads the OS loader from a
fixed position on the boot device, and then transfers control to it.
Note : Le peripherique depuis lequel le chargeur d'amorcage est lu peut
etre attache via un reseau, auquel cas les details de demarrage
sont indiques par des protocoles tels que DHCP, TFTP, PXE,
Etherboot, etc.
Chargeur de demarrage
Le role principal du chargeur de demarrage est de localiser le noyau
sur un peripherique, le charger et l'executer. La plupart des chargeurs
de demarrage sont interactifs, pour permettre la specification d'un
noyau alternatif (par exemple un noyau de sauvegarde dans le cas ou la
derniere version compilee ne fonctionne pas) et le passage de
parametres optionnels au noyau.
In a traditional PC, the OS loader is located in the initial 512-byte
block of the boot device; this block is known as "the MBR" (Master Boot
Record).
Sur la plupart des systemes, ce chargeur initial est tres limite du
fait de diverses contraintes. Meme sur des systemes autres que le PC,
il existe des limitations concernant la taille et la complexite de ce
chargeur, mais la taille du MBR des PC est limitee - 512 octets y
compris la table de partition - et rend quasiment impossible d'y
inserer beaucoup de fonctionnalites.
Ainsi, sur la plupart des systemes d'exploitation, le chargeur initial
appelle un chargeur de demarrage secondaire situe sur une partition du
disque. Ce chargeur de demarrage secondaire peut se trouver dans un
plus grand emplacement de stockage persistant, comme une partition de
disque.
Sous Linux, le chargeur de demarrage est souvent grub(8) (lilo(8) est
une alternative).
Noyau
When the kernel is loaded, it initializes various components of the
computer and operating system; each portion of software responsible for
such a task is usually consider "a driver" for the applicable
component. The kernel starts the virtual memory swapper (it is a
kernel process, called "kswapd" in a modern Linux kernel), and mounts
some filesystem at the root path, /.
Quelques parametres relatifs a cela peuvent etre passes au noyau (par
exemple : on peut specifier un autre systeme de fichiers racine que
celui par defaut). Pour plus d'informations sur les parametres du noyau
Linux, consultez bootparam(7).
C'est uniquement a cet instant que le noyau cree un premier processus
en espace utilisateur, qui porte le numero de processus 1 (PID). Ce
processus execute le programme /sbin/init, en lui passant tout
parametre qui n'est pas deja gere par le noyau.
Processus root en espace utilisateur
Note : La description suivante s'applique aux systemes bases sur
System V release 4. Cependant, un certain nombre de systemes
tres repandus ont adopte une approche semblable mais
fondamentalement differente appelee systemd(1), pour laquelle le
processus de demarrage est detaille dans bootup(7).
Lorsque /sbin/init demarre, il lit /etc/inittab pour y trouver ses
instructions. Ce fichier definit ce qui doit s'executer lorsque le
programme /sbin/init doit entrer dans un mode de fonctionnement
(run-level) particulier. Cela donne a l'administrateur une methode
simple pour etablir un environnement pour un usage donne. Chaque mode
de fonctionnement est associe a un ensemble de services (par exemple, S
correspond a un mode maintenance (single-user) et 2 implique le
fonctionnement de la plupart des services reseaux).
L'administrateur peut modifier le mode de fonctionnement grace a
init(1) et consulter le mode de fonctionnement actuel avec runlevel(8).
Toutefois, comme il n'est pas pratique de gerer les services
individuellement en editant ce fichier, /etc/inittab se limite a
l'appel d'un ensemble de scripts qui demarrent/arretent les services.
Scripts de demarrage
Note : La description suivante s'applique aux systemes bases sur
System V release 4. Cependant, un certain nombre de systemes
tres repandus (Slackware Linux, FreeBSD, OpenBSD) utilisent un
procede quelque peu different pour les scripts de demarrage.
Pour chaque service gere (messagerie, serveur nfs, cron,>etc.), il
existe un script de demarrage simple stocke dans un repertoire
specifique (/etc/init.d dans la majorite des versions de Linux). Chacun
de ces scripts accepte en unique argument le mot << start >> (dont
l'effet est le lancement du service) ou le mot << stop >> (pour arreter
le service). Le script peut eventuellement accepter d'autres parametres
pratiques (par exemple : << restart >>, enchaine un << stop >> suivi
d'un << start >>, << status >> donne l'etat du service). Un appel du
script sans argument permet d'afficher tous ceux possibles.
Repertoires d'ordonnancement
To make specific scripts start/stop at specific run levels and in a
specific order, there are sequencing directories, normally of the form
/etc/rc[0-6S].d. In each of these directories, there are links
(usually symbolic) to the scripts in the /etc/init.d directory.
A primary script (usually /etc/rc) is called from inittab(5); this
primary script calls each service's script via a link in the relevant
sequencing directory. Each link whose name begins with 'S' is called
with the argument "start" (thereby starting the service). Each link
whose name begins with 'K' is called with the argument "stop" (thereby
stopping the service).
Pour definir l'ordre de demarrage ou d'arret au sein d'un meme run
level, le nom d'un lien contient un numero d'ordre. Aussi, pour rendre
les noms plus clairs, ceux-ci se terminent par le nom du service auquel
ils se referent. Exemple : le lien /etc/rc2.d/S80sendmail demarre le
service sendmail(8) dans le run level 2. Cela est fait apres
l'execution de /etc/rc2.d/S12syslog mais avant celle de
/etc/rc2.d/S90xfs.
Gerer ces liens revient a gerer l'ordre de demarrage et les run levels.
Toutefois, sur beaucoup de systemes, il existe des outils qui
facilitent cela (exemple : chkconfig(8)).
Configuration de demarrage
A program that provides a service is often called a "daemon". Usually,
a daemon may receive various command-line options and parameters. To
allow a system administrator to change these inputs without editing an
entire boot script, some separate configuration file is used, and is
located in a specific directory where an associated boot script may
find it (/etc/sysconfig on older Red Hat systems).
In older UNIX systems, such a file contained the actual command line
options for a daemon, but in modern Linux systems (and also in HP-UX),
it just contains shell variables. A boot script in /etc/init.d reads
and includes its configuration file (that is, it "sources" its
configuration file) and then uses the variable values.
FICHIERS
/etc/init.d/, /etc/rc[S0-6].d/, /etc/sysconfig/
VOIR AUSSI
init(1), systemd(1), inittab(5), bootparam(7), bootup(7), runlevel(8),
shutdown(8)
TRADUCTION
La traduction francaise de cette page de manuel a ete creee par
Christophe Blaess , Stephan Rafin
, Thierry Vignaud ,
Francois Micaux, Alain Portal , Jean-Philippe
Guerard , Jean-Luc Coulon (f5ibh) , Julien Cristau , Thomas
Huriaux , Nicolas Francois
, Florentin Duneau
, Simon Paillard , Denis Barbier et David Prevot
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